Devoir de Philosophie

Le texte étudié est un poème en prose intitulé « les fenêtres » et tiré du recueil petits poèmes en prose écrit en 1869 par Charles Baudelaire

Publié le 16/10/2010

Extrait du document

baudelaire

 

Le texte étudié est un poème en prose intitulé « les fenêtres « et tiré du recueil  petits poèmes en prose écrit en 1869 par Charles Baudelaire. Baudelaire est un des plus grands poètes du XIXème siècle, en effet, il est connu pour avoir rompu avec l'esthétique classique popularisé le poème en prose. Il a aussi été la source d’inspiration de grand poète moderne tel Rimbaud ou Corbière. Dans « les fenêtres «, Baudelaire dépeint une fenêtre en faisant sans cesse se confronter l’idée de fenêtre fermer et fenêtre ouverte. Il raconter ensuite une anecdote personnelle après quoi il va interpeler le lecteur à propos de son poème.

baudelaire

« une vérité générale, grâce aux verbes au présent qui s'inscrivent dans la durée d'après le passé proche « j'ai refait »et le futur « me direz-vous » qui leurs sont associé, qui est en contraste a la formule énonciative utilisée.

Cettehistoire racontez par Baudelaire est plus qu'une simple expérience personnelle. En effet, en réalité, l'accent est mis sur un processus de création : l'observation, l'imagination, le récit.

Lescompléments de phrase apportent des précisions significatives.

« Avec son visage, avec son vêtement, avecpresque rien, j'ai refait...

» Établit le rapport entre l'observation et l'imagination.

Baudelaire peut, grâce a sonimagination, recréer l'histoire de la vieille a partir de tout ce qu'il voit aussi banal que cela peut être et comme le ditBaudelaire dans les fleurs du mal «J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or », grâce a sont imagination il atransformer « l'histoire de cette femme » en une « légende », de plus les adjectifs « mûre », « ridée » donnel'impression que la femme est vieille, presque morte, ce qui renforce encore plus l'idée de recréation, de redonner lavie aux choses grâce a l'imagination.de plus Le complément de phrase qui évoque un lieu, « Par delà des vagues detoits », doit être interprété en fonction de la situation physique de la personne qui regarde et en rapport avec leparagraphe précédent.

Il marque un éloignement et une élévation face à la réalité aperçue « à travers une fenêtre», une distance qui favorise l'imagination, le rêve.

Ensuite, Les compléments des groupe nominaux « une femme » et« un homme » sont connotés de façon péjorative : « ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et quine sort jamais », d'une part, et « pauvre vieux », sont opposés aux compléments « fier d'avoir vécu et souffert dansd'autres que moi-même », qui complète le « je » dans « je me couche », connote l'effet libérateur de la création, dufait de «[refaire] l'histoire de cette femme » et de ce « pauvre [vieil] homme » qui passe par l'identification (« dansd'autres que moi-même »).

Donc, finalement, le poète aperçoit une femme à travers une fenêtre.

A partir de ce qu'ilvoit d'elle, par le pouvoir des mots, il imagine sa vie, son histoire et ressent les souffrances qu'elle a pu subir.

Cettedémarche de projection, de transfert, d'empathie, fait du poète un être capable de dépasser sa propre existence,de vivre d'autres vies, d'être en communion avec l'ensemble de l'humanité souffrante. Mais Baudelaire ce remet aussi en question et fait une réflexion sur la condition humaine.

Finalement, il s'adresse audestinataire, son lecteur, à qui il prête un discours direct.

Le verbe de parole au futur « me direz-vous » évoque lemoment où le lecteur lira le poème ; l'adverbe de modalité « peut-être », en tête de phrase, laisse voir le doute dupoète sur cette situation hypothétique.

Ce doute réapparaît dans la phrase interrogative prêtée au lecteur : « Es-tusûr...

? », qui porte sur l'expérience racontée.

À cette question, le poète répond par une phrase interrogative mêmesi la tournure est déclarative.

Ce dialogue fictif reflète son propre questionnement intérieur.

L'imagination a peutêtre pris le dessus et Baudelaire tout comme le lecteur n'est pas sur de ce qui est réellement vrai ou pas.

Lesinterrogatives sèment le doute sur la véracité de l'histoire imaginée, mais le poète montre son indifférence face à cedoute (« qu'importe ? ») en terminant par une hypothèse à valeur justificative composée de quatre verbes quirenvoient à l'existence, à la vie : « si elle [la réalité placée hors de moi] m'a aidé à vivre, à sentir que je suis et ceque je suis ».

La réalité extérieure, transformée par l'imagination, permet au poète de percevoir sa propre existenceet de se comprendre.

Finalement Baudelaire veut faire comprendre au lecteur que pour vivre sa vie il faut sel'imaginer. Finalement dans la seconde partie du poème, Baudelaire raconte une anecdote personnelle qui en réalité montre lepouvoir créateur de ce dernier qui grâce à son imagination va remodeler la réalité qui l'entoure afin d'être encommunion avec ceux qui l'entoure et de comprendre sa propre existence. Pour conclure, Baudelaire, dans « les fenêtres », parle des fenêtres en faisant l'éloge de la fenêtre fermée enopposition à la fenêtre ouverte, qui, pour lui, est un objet donnant accès à l'imagination.

Baudelaire raconte alorsl'expérience qu'il a vécu en regardant par la fenêtre une femme, montre que, grâce a son imagination, il a pu recréerl'histoire de cette femme et instaure une sorte de dialogue avec ses lecteurs pour expliquer que la réalité quil'entour, pour pouvoir la comprendre il a du faire appelle a son imagination. Finalement Baudelaire fait d'une fenêtre, un objet banal de la vie quotidien, un objet permettant de créer et des'élever grâce a notre imagination que cet objet nous invite a faire appelle.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles