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LE THÉATRE AU XVIIIe SIÈCLE.

Publié le 17/07/2011

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La tragédie est, après le xvne siècle, un genre épuisé et qui ne va plus vivre que d'imitation. Toutefois, si c'est de Racine que se recommandent ses successeurs, ce n'est pas de lui qu'ils procèdent. Avec Racine, la tragédie était arrivée au naturel et au vrai. Après lui, elle va retomber dans le romanesque et dans le faux. C'est l'influence de Quinault et celle de Corneille que

subissent les tragiques du xviiie siècle. Ils suivent le premier pour l'expression de l'amour galant. Ils empruntent au second la complication de l'intrigue, le genre de la tragédie politique, le goût des sentences. Le Manlius de Lafosse (1698) est une des meilleures imitations de Corneille. L'Amasis de Lagrange-Chancel (1701) en est une de Quinault.

Crébillon (1674-1762) crut avoir trouvé une voie nou­velle, en se faisant de « l'horreur tragique « une, spé­cialité. Mais cette horreur est singulièrement diminuée par les ridicules intrigues d'amour qu'il mêle à des sujets tels que ceux d'Atrée (1707) et d'Electre (1708) ; en revanche, c'est de la meilleure foi du monde qu'il est ampoulé et emphatique. Toutefois, il eut assez de succès pour que Voltaire ait été jaloux de lui, et ait cru devoir travailler sur les n'érines sujets et refaire, entre autres, sa Sémiramis et son Catilina.

I.           LA TRAGÉDIE. — Les tragédies de Voltaire. II.        LA COMÉDIE. Les imitateurs de Molière. Regnard. Dan-court. Lesage. Dufresny. Destouches. Piron. Gresset. — Mari­vaux. Son théâtre ; l'analyse de l'amour. — Beaumarchais. — Sa vie ; l'homme. — Son théâtre. — La satire politique. Figaro.

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