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La théorie des conflits

Publié le 09/02/2013

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La théorie des conflits La société, telle qu'on la connaît aujourd'hui, est le résultat d'une évolution à travers les époques. Il existe quelques façons de voir cette société en transformation. L'une d'entre elle, la théorie des conflits, propose sa vision à l'égard des mutations que subit la société. Afin d'expliquer pourquoi cette théorie s'intéresse aux processus de transformations structurelles plutôt qu'au sens, je vais dans un premier temps exposer le concept d'explication dans les sciences humaines et ce qui en découle, et ensuite je vais expliquer ce qu'est le sens. Tout d'abord en sciences humaines, le concept d'explication est l'une des deux façons de comprendre les humains. À l'opposé de la compréhension, terme expliqué dans la question précédente, l'explication étudie les sciences humaines dans une optique objective, en analysant la société par rapports aux grands ensembles et aux structures qu'elle comporte (par exemple les classes sociales). De l'explication, découle le schème dialectique qui se définit comme opposant deux éléments. Cette opposition, engendre nécessairement une contradiction et crée ainsi une transformation. Nous sommes ici dans l'ordre du changement social puisque ce schème vise la transformation du système. Cette façon de voir les choses a fait émerger la théorie des conflits. Cette théorie prend sa source directement du schème dialectique avec Marx qui s'est appuyé ...

« Par ailleurs, également en lien avec la théorie des conflits, le féminisme est aussi le résultat d’une lutte.

Cette fois, on parlera de la lutte entre les sexes.

Selon Simone de Beauvoir, la donnée biologique de la femme fait en sorte qu’elle est socialement confinée et qu’elle se retrouve en contexte d’infériorité (Gothlin, 2001).

Ainsi, en fonction de l’époque et de la société dans laquelle on vit, être un homme ou une femme n’est pas la même chose (Gothlin, 2001).

Dans le féminisme de Beauvoir, les femmes sont un résultat de la société (Gothlin, 2001).

Ce ne sont pas les femmes elles-mêmes qui font en sorte qu’elles sont en position inférieure par rapport aux hommes, mais bien la société avec ses structures sociales qui favorise cette situation.

Beauvoir s’appuie ainsi sur le marxisme, qui a des ressemblances avec sa pensée féminisme en apportant toutefois quelques nuances.

Même si les conflits engendrés par la lutte des sexes ou par la lutte des classes se distinguent par des différences, les deux ont un point en commun : la lutte contre les inégalités sociales en s’attaquant aux structures sociales qui déterminent ces rapports sociaux.

En lien avec les luttes précédemment citées, l’approche qui résulte de la théorie des conflits et qui est utilisée lorsque deux objets sont en contradiction est l’approche structurelle.

Cette approche se situe dans l’intervention au niveau de la société et se définie en cinq principes.

Parmi les principes, notons entre autre la matérialisation qui se penche sur les problèmes des gens quant à leurs conditions de vie.

La situation de la personne est analysée en regard des structures sociales.

On peut penser notamment au logement, au revenu, au statut social, etc.

En utilisant cette approche, l’intervenant fera les liens entre les structures sociales et les problèmes qui affligent un individu .

Aussi, le principe de la collectivisation dit que les problèmes n’appartiennent pas aux individus, mais à la société.

Autrement dit, on n’est jamais seul dans un problème.

C’est vécu par plusieurs personnes à cause de la société.

On renvoi ainsi la responsabilité aux structures, contre lesquelles l’intervenant livre sa bataille.

Les conflits sociaux ressortent alors. À l’inverse, on retrouve un autre type de schème.

L’herméneutique est le schème qui réfère au sens et à l’interprétation et qui se situe dans l’axe de la compréhension en sciences humaines.

L’une des théories qui découle du schème herméneutique est la psychanalyse qui est à la recherche d’un sens, car on cherche ici à comprendre les signes que l’inconscient nous envoie.

Nous nous situons ici dans le champ de la subjectivité puisqu’on cherche à décoder tous les signes perçus.

Ces signes de l’inconscient sont émis entre autre sous forme de lapsus, 2. »

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