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LE TRAITE DE VERSAILLES : ANALYSE DE DOCUMENTS

Publié le 31/08/2012

Extrait du document

Pour de nombreux nationalistes allemands, l’Allemagne n’a pas été vaincue militairement, en n’aurait même pas été vaincue tout court si ils ne s’étaient pas fait trahir par l’intérieur du pays, où les personnes n’avaient selon eux « plus envie de la guerre «, et ont donc décidé de facilement y mettre fin en signant la paix sous des conditions inacceptables. Les personnes accusées d’avoir trahi leur pays sont les juifs (d’où naitra plus tard l’antisémitisme), les républicains et les partis politiques de gauches (les idéales de ces derniers sont souvent très écartés de ceux des nationalistes, les nationalistes pourraient donc avoir eu d’autres raisons secrètes pour accuser ces partis, qui n’auraient pas forcément de liens avec le faite qu’ils aient oui ou non trahi leur pays). Il paraît évident que dans la mentalité d’un nationaliste, son pays sera toujours le plus fort et ne pourra jamais être vaincu par d’autres : ceux-ci auraient donc pu vouloir trouver un prétexte pour ne pas devoir porter sur la conscience une défaite aussi monstrueuse, et devoir rentrer à la maison en tant que perdants. Ce prétexte serait la « théorie du poignard dans le dos «. Il est possible qu’ils aient traduit quelques événements d’une façon particulière pour que ceux-ci jouent dans leur avantage et qu’ils puissent les utiliser comme argument pour soutenir leur théorie. Par exemple, ce qui laissa croire que l’Allemagne n’était pas vaincue militairement est le faite que les soldats allemands ne sont pas rentrés la tête baissée, en donnant l’image qu’ils avaient abandonné le combat : au contraire, ils sont rentrés comme si ils rentraient à la maison, sans donnant l’impression d’avoir été déçu de leur défaite, mais que ce choix ait été pris volontairement suite à des décisions politiques, où ils n’avaient pas leur mot à dire.

« trahir par l’intérieur du pays, où les personnes n’avaient selon eux « plus envie de la guerre », et ont donc décidé de facilement y mettre fin en signant la paix sous desconditions inacceptables.

Les personnes accusées d’avoir trahi leur pays sont les juifs (d’où naitra plus tard l’antisémitisme), les républicains et les partis politiquesde gauches (les idéales de ces derniers sont souvent très écartés de ceux des nationalistes, les nationalistes pourraient donc avoir eu d’autres raisons secrètes pouraccuser ces partis, qui n’auraient pas forcément de liens avec le faite qu’ils aient oui ou non trahi leur pays).Il paraît évident que dans la mentalité d’un nationaliste, son pays sera toujours le plus fort et ne pourra jamais être vaincu par d’autres : ceux-ci auraient donc puvouloir trouver un prétexte pour ne pas devoir porter sur la conscience une défaite aussi monstrueuse, et devoir rentrer à la maison en tant que perdants.

Ce prétexteserait la « théorie du poignard dans le dos ».

Il est possible qu’ils aient traduit quelques événements d’une façon particulière pour que ceux-ci jouent dans leuravantage et qu’ils puissent les utiliser comme argument pour soutenir leur théorie.

Par exemple, ce qui laissa croire que l’Allemagne n’était pas vaincue militairementest le faite que les soldats allemands ne sont pas rentrés la tête baissée, en donnant l’image qu’ils avaient abandonné le combat : au contraire, ils sont rentrés commesi ils rentraient à la maison, sans donnant l’impression d’avoir été déçu de leur défaite, mais que ce choix ait été pris volontairement suite à des décisions politiques,où ils n’avaient pas leur mot à dire.Un autre évènement qui aurait pu être traduit en leur avantage par les nationalistes allemands est la situation de l’Allemagne lorsqu’ils ont quitté les fronts : le frontRusse venait de s’écrouler, et le front le plus proche de Berlin était aux alentours de 725 km.

À l’entendre ainsi, l’Allemagne ne paraissait pas dans une si mauvaisesituation aux fronts : à vrai dire, il est vrai que la défaite de l’Allemagne était en provenance de l’intérieur du pays (blocus maritime, manque de nourriture et deravitaillement aux fronts).

L’Allemagne s’écroulait donc littéralement de l’intérieur, ce qui ne se remarquait pas forcément dans le pays même, d’où sont venues lespremières idées de cette théorie : le retour fut si soudain, qu’on ne s’y attendait pas et qu’on se dit qu’il devait bien avoir une explication pour une défaite si brutale.La trahison collait parfaitement dans la continuation de cette idée, surtout lorsque l’Allemagne acceptât la paix sous les conditions du traité de Versailles, sansmontrer la moindre opposition.Adolf Hitler, ayant lui-même combattu dans la première guerre mondiale en tant que volontaire et étant très nationaliste, n’a sans-doute dû avoir aucune difficulté àcroire à cette idée de trahison, suite à l’incompréhension de la défaite.

Il sera fidèle à cette théorie tout au long de sa vie, et fera parti du groupe politique quisurnommait les politiciens allemands ayant signé le traité de Versailles les « criminels de novembre ».De cette façon, les nationalistes allemands ont trouvé une théorie très crédible pour convaincre le peuple qu’ils ne sont pas des perdants et qu’ils ont jamais étévaincu militairement durant la première guerre mondiale, pour réunir ainsi tous les allemands, et combattre ceux par qui ils se sont fait trahir : ceci est l’idéologie dupartis politique qu’Hitler mènera démocratiquement au pouvoir, et plus tard au front de la seconde guerre mondiale.. »

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