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zadig ou la déstinée

Publié le 21/10/2012

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Zadig - Épitre dédicatoireVoltaire remanie le texte de, il y ajoute III chapitres, il change également le titre du compte en « Zadig ou la destinée « La version finale parait en 1748. C'est un comte philosophique qui pose les bases de la question du libre arbitre.L'auteur donne au lecteur l'envie d'aller plus loin. Il énonce le but du texte à savoir amuser et à faire réfléchir le lecteur.I - La forme épistolaireC'est une lettre, parfois un poème qui s'adresse à un personnage réel ou fictif sur des sujets variés et la forme dédicatoire est une forme d'hommage1) Situation d'énonciationDestinateur est Sadi , il apparaît en signature et dan le texte par la traduction d'un livre ancien = un destinataire réel   mais on voit qu'il s'agit de Voltaire car Sadi n'as pas existé à l'époque. la date et le lieu sont marqués = exotisme du texte. Sultane fictive, nom proche de CHEHERAZADE = 1001 nuits = personnage noble2) Présentation du livre L'épitre est une sorte de préface du livre, l'auteur est un ancien sage. Livre d'abord écrit en ancien Chaldéen puis transcrit en arabe = permet de prendre l'origine du livre, ne pas accuser l'auteur de critiquer l'époque moderne et en mm temps crée illusion réaliste = permet de croire en l'existence de ce texteauparavant3) Une forme poétiqueTexte censé avoir été écrit par un poète = censé avoir des formes poétiques = rythme ternaireII - Un portrait idéal de la sultane ?1) Portrait élogieux Termes mélioratifs concernant sa beauté. Un gout très fin, des talents et elle est intelligente, douce. Mise en avant de qualités qui annoncent celles de Zadig 2) Ironie du portraitIronie débordante = elle est fainéante, on dit qu'elle vit dans un espace privilégié. Ton plus respectueux, il est dit qu'elle a un « petit « ton philosophique = sens critique et élogieux derrière ce portrait3) Portrait du lecteur idéal D'après Voltaire le portrait fait ici est celui du... Zadig ou la Destinée, est le premier conte philosophique écrit par Voltaire en 1747. Il écrira ensuite Micromégas en 1752 et Candide ou l'Optimisme en 1759. Voltaire s'est illustré dans de nombreux genres : il écrit des tragédies, des poèmes, des lettres, des articles (il participe à l'élaboration de l'Encyclopédie aux côtés de Diderot et de d'Alembert) et des contes philosophiques. Alors que pour Voltaire les contes philosophiques ne sont que des oeuvres légères et divertissantes, ce sont ces mêmes contes qui lui ont assuré la postérité. Zadig est représentatif de l'esprit des...

« un premier temps, qu’il permet à Voltaire de se jouer de la censure, avant de considérer qu’il définit la figure du lecteur idéal. I.

Déjouer la censure L’orient suscite un réel engouement au dix-huitième siècle, depuis la visite du sultan de Constantinople à la cour du roi Louis XIV.

Les Mille et une nuits sont lues et imitées par des philosophes des Lumières comme Voltaire et Montesquieu, autant que par des auteurs libertins pour la sensualité que l’on associe à l’orient et à ses harems.

Cette mode de l’ailleurs présente également l’intéressant avantage de permettre une critique de la société sans en avoir l’air : les auteurs feignent de viser les travers d’un monde barbare alors qu’ils renvoient à la société de leur temps .

a.

Une approbation antithétique Zadig s’ouvre sur une approbation des plus paradoxale.

Tout d’abord, le titre laisse entendre que le conte ait pu être publié légalement avec l’accord des instances monarchiques et religieuses, or la raison pour laquelle il semble avoir reçu cette approbation est que « c’est un ouvrage détestable » que son censeur a « décrié ».

Cela nous laisse entendre que les ouvrages à qui l’on accorde cette approbation sont généralement mauvais.

De plus, le censeur tient un discours inverse de ce qu’il pense : il considère ce manuscrit comme « curieux, amusant, moral, philosophique, digne de plaire à ceux qui haïssent les romans » mais demande son interdiction.

Cet éloge pourrait être soumis à caution car il est tenu par un censeur qui avoue lui-même sa bêtise : il s’est « fait passer pour savant, et même pour homme d’esprit ».

Mais l’idée qui domine néanmoins est celle qu’un ouvrage de qualité se voit rarement attribué une approbation et que les censeurs brillent davantage par leur stupidité et leur inculture que par leur clarté de jugement.

Il s’ensuit que le conte se voit refuser son approbation comme l’indique la démarche qu’a le censeur auprès de celui qui attribue les approbations (« j’ai assuré M.

le Cadi-Lesquier que c’est un ouvrage détestable ») alors même qu’il vient d’en souligner les qualités .

b.

Multiplier les instances entre auteur et lecteur : plusieurs traducteurs Après avoir emprunté le masque du censeur, l’auteur se cache derrière le personnage de Sadi, un poète oriental du treizième siècle qui se présente comme un traducteur : « Je vous offre la traduction d’un livre d’un ancien sage ».

Zadig serait un conte écrit par un sage en « ancien chaldéen » qui fut ensuite traduit « en arabe, pour amuser le célèbre sultan Ouloug-beg ».

Le fait de multiplier les instances narratives met l’auteur réel à l’abri, d’autant qu’il publie ce conte de manière anonyme.

Voltaire peut ainsi se retrancher derrière un auteur qui lui préexisterait.

Il est évident que les censeurs ne sont pas dupes de ce genre de stratégies largement employées, néanmoins elles rendent plus complexe une éventuelle mise en cause judiciaire de la personne de l’auteur.

Il est également possible de lire cette épître comme un jeu entre l’auteur et son lectorat, ainsi que le fait d’associer son œuvre avec un type de récit très en vogue.

c.

Parodie du conte oriental Si Voltaire reprend un genre très populaire à son époque, c’est surtout pour le pervertir et le parodier c’est d’ailleurs ce qu’il affirme dès l’abord.

Zadig est un « ouvrage qui dit plus qu’il ne semble dire ».

Les contes seraient un amusement léger pour un lectorat féminin, mais celui qu’il propose à son lecteur est différent : « C’était du temps où les Arabes et les Persans commençaient à écrire des Mille et Une Nuits, des Mille et Un Jours, etc.

Ouloug aimait mieux la lecture de Zadig ; mais les sultanes aimaient mieux les mille et Un.

» L’orient est présenté à travers une série de clichés : on trouve ainsi des éléments aussi différents que proche par leur lien avec l’imagerie traditionnelle associée à l’Orient pour qui se limite à une représentation caricaturale de celui-ci : « tapis d’Iran », « roses », « vieux derviches à longue barbe et à bonnet pointu », « Mille et Une Nuits, des Mille et Un Jours » ainsi que les figures connues de tous : « Thalestris du temps de Scander, fils de Philippe » et « la reine de Sabée du temps de Soleiman ».

Il est évident que Voltaire propose une parodie vu la succession de clichés qu’il présente d’autant plus qu’il les met dans la bouche d’un poète oriental ! De. »

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