Voyage au coeur d'un temple égyptien (1)

« L'OBÉLISQUE OUI.

LES SINGES NON L'obélisque fut admiré dès son arrivée à Paris.

Offert par Méhémet Ali, il incarnait toute la grandeur de la civilisation pharaonique.

Mais son piédestal fit scandale .

On se refusa d'admirer ces singes, mains levées en signe d'adoration, découvrant de manière outrageante leur sexe aux yeux de tous.

L'aiguille de pierre fut mutilée, on lui retira ce socle que Louis- Philippe n'aurait su contempler ...

Les cynocéphales, bien connus pour leur habitude de pousser de grands cris avant l'aube, furent à ce titre rattachés au mythe de l'astre divin.

Leur place était des plus légitimes aux pieds de /'obélisque, symbole solaire par excellence.

raire d'Aménophis Ill à Médi­ net-Habou .

Au nombre de trois cent soixante-cinq, elles permettaient de canaliser les forces maléfiques chaque jour de l'année.

Le domaine réservé du dieu et de ses serviteurs A près la première cour se développaient plusieurs salles fermées constituant la partie intime du temple.

Le sol et le plafond se rappro­ chaient de plus en plus à me­ sure qu'on se dirigeait vers le « saint des saints», où se dressait le naos , demeure ul­ time de la divinité.

Déjà, à l'arrière des colonnes de la cour, des reliefs montrant Ramsès Il offic iant dans son temple d'Abydos évoquaient le décor sculpté qui couvrait les murs des sanctuaires .

D'autres fragments de murs sont exposés tout au long de la galerie Henri IV : Annales de Thoutmosis Ill retirées de Karnak, reliefs du temple de Satet à Éléphantine datant. »