Devoir de Philosophie

Introduction historique au droit

Publié le 03/10/2013

Extrait du document

droit
Introduction historique au droitMonsieur Gallinato-ContinoLe programme officiel comprend la fin du Vème siècle jusqu'à la Révolution française de 1789. Les historiens distinguent trois grandes périodes :- La première débute au Vème siècle. L'année 476 marque la fin de l'Empire romain d'Occident, sous le choc des invasions barbares. Cette première période est appelée « Période franc «, ou « Haut Moyen-âge «. De cette période a vu se succéder les rois de deux dynasties, mérovingiennes et carolingiennes. Les principaux représentants mérovingiens sont le roi Clovis, dont la dynastie s'essouffle milieu VIIème siècle. Pépin le Bref, en 1751 et son successeur Charlemagne fondent la dynastie carolingienne, qui connait à son tour une décadence dans la seconde moitié du IXème siècle. - La deuxième grande période commence dès 987, année marquant non seulement l'avènement de la Troisième dynastie dite « capétienne « par l'élection de Hugues Capet mais aussi le début du Moyen-âge, qui s'achève en 1453 avec la fin de la Guerre de Cent ans (dernière Bataille de Castillon). - Enfin, la troisième période, de 1453 à 1789, nommée « Temps modernes « mais aussi « Ancien Régime «. Huit siècles forment dont la période dans laquelle nous étudierons le droit, les institutions, et les règles destinées à organiser la vie en société. Le droit permet aux individus de vivre ensemble. On ne peut imaginer une société sans droit et sans règles. L'idée conductrice de ce cours est guidée par l'apport des systèmes jurid...
droit

« a) Le concept d’État (« Res Publica », la « chose publique » en latin) Pour les Romains, l’État est une puissance de commandement, d’organisation, et une puissance distincte de la personne qui s’en trouve momentanément investie.

La Gaule et les princes barbares ignoraient totalement le concept d’État que Rome nous a légué, comme ses caractères, au nombre de quatre : - la souveraineté étatique à fondement populaire (le peuple se dote de la forme de gouvernement de son choix) ; - l’État est investi de la suprême puissance, du commandement ; - l’État a un objectif : le bien commun des membres de la collectivité, c’est-à-dire qu’il doit mener ses actions dans le sens de l’intérêt général ; - la puissance de l’État est limitée puisqu’elle est soumise au droit, elle ne peut disposer librement de la chose publique. b) Une organisation administrative très poussée Le pouvoir est concentré en un point unique du territoire (à Rome).

L’immensité de l’Empire oblige le pouvoir à déléguer une fraction de ses compétences à des agents placés dans une organisation administrative très hiérarchisée, une hiérarchisation pyramidée qui nous a été léguée.

L’Empire romain est donc un modèle de pouvoir. 2) L’Empire romain, modèle du droit Le droit romain ne disparaît pas malgré la chute de l’Empire.

Au contraire, il a pu inspirer des textes à l’époque des Francs.

Le droit de la France méridionale est très imprégné de droit romain jusqu’à la Révolution française.

Il est difficile de s’écarter du modèle romain dans de nombreux domaines (en matière de filiation, de droit de la propriété, de mariage, de droit des contrats, etc.). On doit aux Romains un autre apport, celui de la science du droit qui repose sur l’idée que le droit doit organiser des rapports justes entre individus.

Selon les Romains, droit et justice sont en relation ; il existe une justice objective dont le droit doit être l’expression.

Les Romains ont élaboré une science du droit (ce qui juste, injuste).

Ils sont le premier peuple à avoir laïcisé le droit.

Ce caractère laïc va se perdre pendant une partie du Moyen-âge.

Mais dès le XIVème siècle se produit un retour à la laïcisation. B/ L’apport chrétien (en matière de pouvoir et de droit) L’Église a apporté des idées et un modèle d’organisation. a) Les idées L’Église apporte l’idée du dualisme, de Dieu et du prince, c’est-à-dire qu’elle fait la distinction entre autorité spirituelle et temporelle, entre religion et État (deux mondes séparés).

Mais l’Église ajoute le pouvoir royal qui a une origine divine. b) Modèle d’organisation L’Église présente une organisation centralisée, qui servira de modèle aux États laïcs.

Le pape va acquérir au IVème siècle un pouvoir important, et il devient une figure d’autorité.

L’Église va donc fonder une organisation hiérarchisée.

Très tôt va se former un droit de l’Eglise qui. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles