Devoir de Philosophie

Règne animal : LES OISEAUX COUREURS

Publié le 31/01/2019

Extrait du document

Comportement et habitat

 

Le grand coucou coureur vit en couple, dans un domaine d’environ 100km2 qu’il occupe tout au long de l’année. Au printemps, le mâle se perche sur le tronc d’un arbre mort, sur un rocher ou un cactus et, levant légèrement la tête, émet des sons qui ne ressemblent guère aux «bip bip» prêtés au personnage du dessin animé. Il possède en fait un répertoire assez étendu de gémissements, de croassements, de roucoulements et de gloussements. Dans le dessin animé, on le représente courant le long des routes à une vitesse incroyable. Dans la réalité, il se déplace plus lentement, à une vitesse allant de 20 à 30 km/h.

Plus rapide que ses proies

 

Le grand coucou coureur ne vole que rarement, s’élevant dans les airs surtout lors de la parade nuptiale, occasion pour lui de se percher sur un arbuste, un arbre ou un cactus, à une hauteur variant de 3 à 5 mètres.

 

Pour se maintenir en équilibre sur le sol, il se sert de sa longue queue, de son cou tendu et de ses ailes entrouvertes. Il parcourt plusieurs mètres en courant, s’arrête brusquement, scrute attentivement les alentours en dressant les plumes de sa tête et de sa queue, puis repart.

 

Quand il a trouvé une proie, en général un petit animal -lézard, serpent, criquet ou sauterelle, coléoptère, souris, parfois même un petit oiseau-, il la poursuit et la saisit avec son bec. Les scorpions, les tarentules, les mille-pattes et, à l’occasion, les fruits, comme par exemple les figues de Barbarie, font aussi partie de son régime alimentaire quotidien. Il n’a pas de goûts très spécifiques et dévore tout ce qui se trouve à sa portée. Les

 

Andy Rouse/NHPA

grands coucous coureurs n’ont pas peur de se mesurer à des serpents de 50 cm de long, même s’ils sont venimeux. Ils leur assènent un coup de bec sur la nuque et les achèvent en leur martelant la tête, puis ils jettent leur corps à plusieurs reprises contre le sol pour écraser leurs écailles et leurs os afin d’avoir moins de mal à les digérer. Ils n’ont pas grand-chose à craindre de ce genre de proie car ils se déplacent beaucoup plus vite qu’elles. Un seul cas de grand coucou coureur ayant succombé à la morsure d’un serpent a été recensé jusqu’à présent.

 

Une couvée comporte généralement quatre ou cinq petits que les parents s’emploient à nourrir toute la journée en leur apportant toutes sortes de petits animaux parmi lesquels figurent parfois des bébés lézards. Les oisillons quittent le nid au bout de trois à quatre semaines.

 

Le grand coucou coureur n’a qu’un parent, le petit coucou coureur que l’on rencontre au Mexique et en Amérique centrale. Bien que ce dernier diffère légèrement par la couleur et les marques qui ornent son plumage, son mode de vie est très proche du sien.

« Les oiseaux coureurs Les autres oiseaux, qui se déplacent sur le sol, peuvent marcher, courir et même parfois sauter.

Certains corvidés -oiseaux appartenant à la famille des corbeaux, des geais et des pies -ne savent que marcher tandis que d'autres sont d'ex­ cellents coureurs.

Les pies marchent quand rien ne les presse, mais sautent lorsqu'elles ont besoin d'aller vite.

Dans ce cas, elles se déplacent selon des rythmes différents.

Ce curieux mode de loco­ motion se retrouve chez les vautours.

Certaines espèces, les merles et les grives par exemple, cou­ rent et marchent tour à tour.

La plupart des oiseaux qui nagent courent mal: il suffit, pour s'en convaincre, d'observer la façon maladroite dont les canards et les grèbes se déplacent sur le sol en se dandinant, une patte tou jours très loin derrière le corps.

Les rallidés (catégorie à laquelle appartiennent les poules d'eau et les foulques) se distinguent par leur apti­ tude, rare chez les autres oiseaux, à courir aussi bien qu'à nager.

Les oiseaux qui courent et qui marchent ont en général des pattes longues et robustes qui se terminent par des doigts courts.

Certaines espèces n'ont d'ailleurs que trois doigts au lieu de quatre.

Uniques en leur genre, les autruches, oiseaux les mieux adaptés à la course, n'en possèdent que deux.

Les autruches Les autruches sont les oiseaux les plus impo­ sants.

Capables de co)Jrir et de marcher, elles ne peuvent voler.

Les ratites -nandous, émeus, casoars et kiwis- qui leur sont apparentés ont la même caractéristique.

Elles vivent en Afrique, dans une aire s'étendant du sud du Maroc et de l' É thiopie jusqu'en Afrique du Sud, dans des régions sèches et peu boisées au relief plat.

Au cours du xx• siècle, certaines de ces populations ont connu un déclin très marqué.

Des pattes adaptées Parfa itement équipées pour la course, les autruches possèdent de longues pattes puissantes qui se terminent par deux doigts formant une espèce de sabot semblable à ceux des mammi­ fères rapides comme les antilopes.

Une telle struc­ ture présente l'avantage de réduire la surface de contact avec le sol et donc les frictions.

Grâce à l'élasticité des tendons de ses pattes, l'autruche se comporte comme une balle qui rebondit et dépense en conséquence très peu d'énergie.

Le volume de la masse musculaire des pattes par rapport à celle du corps est beaucoup plus élevé chez l'autruche que chez les oiseaux voi­ liers, ce qui lui permet de courir extrêmement vite et de faire preuve d'une grande résistance.

Douée comme les ratites, d'une allure rapide, l'autruche profite plus de ses réserves d'oxygène que les manchots et les oies, qui sont des mar­ cheurs et des coureurs maladroits.

Elles mettent trois fois plus de temps qu'eux à utiliser une même quantité d'oxygène et peuvent se compa­ rer, de ce point de vue et à poids équivalent, aux mammifères les plus véloces.

Des expériences faites avec des autruches dres­ sées à courir ont montré qu'elles utilisent une quantité donnée d'oxygène dans le même laps de temps qu'un poney de poids identique.

Une autruche est capable de courir sans se fati­ guer à une vitesse de 48 km à l'heure et de mar­ cher pendant très longtemps d'un pas égal, en fai­ sant approximativement 80 foulées par minute (soit à une vitesse d'à peu près 4 km/h) .

Le fait de posséder une telle résistance est indispensable aux oiseaux incapables de voler car la fuite est pour eux le seul moyen d'échapper aux loups, aux hyènes et autres prédateurs.

L'autruche serait même capable d'une vitesse de pointe de 95 km/h.

Quoi qu'il en soit, elle atteint régulière- ment 60 km/h lorsqu'un danger la menace.

Elle court en outre en zigzags, ce qui complique la tâche de ses poursuivant s.

Dans la réserve Masai Mara au Kenya, on l'a enregistré à une vitesse de 70 km/h, ce qui aurait permis à l'animal de gagner la plupart des co_urses hippiques qui se courent dans le monde.

Agé d'à peine quelques mois, un autruchon court dèjà à 50 km/h.

Les puissantes pattes des autruches ne leur servent pas seulement à courir , mais aussi à gratter le sol pour y aménager un nid et se défendre contre les prédateurs et les rivaux auxquels ils assènent de terribles coups de pattes.

L'autruche est extrême­ ment sensible au danger.

Dès qu'elle prend la fuite, les autres animaux, comme les antilopes qui paissent non loin d'elle, sont avertis qu'il se passe · quelque chose d'insolite.

C'est donc une excel­ lente sentinelle pour toutes les espèces vivant dans les savanes.

Les ratites Le groupe des ratites rassemble les ordres actuels des Struthioniformes (autruches), Rhéiformes (nan­ dous), Casuariformes (émeus et casoars) et Aptéry­ giformes (kiwis).

Bien que ces oiseaux aient eux-mêmes perdu la faculté de voler, leurs ancêtres en étaient parfai­ tement capables.

Ils ont en fait beaucoup de points communs avec leurs congénères qui volent.

Certaines similitudes qui existent entre eux et les tinamous (autre ordre d'oiseaux vivant en Amérique centrale et en Amérique du Sud) -les orifices situés dans l'os du bassin et la dispo­ sition très particulière des os qui séparent les fosses nasales- indiquent que leurs ancêtres étaient peut-€tre apparentés.

Des recherches bio­ logiques, comme l'étude comparée des protéines et de l'acide désoxyribonucléique (ADN), faites sur des individus appartenant à ces deux groupes ......

i Beaucoup d'oiseaux sont capables de courir grâce A à certaines modifications de structure apparues chez eux au cours de leur évolution.

C'est ainsi que l'autruche se distingue par de véritables sabots, qui tuf permettent de se déplacer très rapidement.

Pour économiser ses efforts, elle adopte, comme te nandou, une démarche particulière (ci-contre), comparable au mouvement du pendule.

Quand elle se déplace, son centre de gravité (indiqué par une ligne en pointillé) s'élève puis s'abaisse.

Son énergie potentielle se transforme donc continuellement en énergie cinétique et vice versa, ce qui fait qu'elle produit peu d'effort pour marcher (en haut) ou courir (en bas).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles