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Nietzsche : fiches de lecture

Publié le 30/08/2014

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nietzsche

C) Seconde dissertation: « La "faute", la "mauvaise conscience" et ce qui leur ressemble «

Après s'être penché (Première dissertation) sur tes valeurs morales, Nietzsche se tourne maintenant vers la faute et la mauvaise conscience, en bref vers le sen­timent moral, dont ii recherche l'origine.

 

Le sentiment de la faute, de l'obligation personnelle, tire son origine du rap­port entre créancier et débiteur (§ 8). Tout ne doit-il pas être payé ? Quant à la mauvaise conscience (§ le), elle est le fruit d'un processus d'intériorisation. L'homme a été pris (progressivement) dans les contraintes de la société et de l'État. De demi-bête sauvage qu'il était, il devint membre d'une société organisée et d'un État né de la violence conquérante. a J'ai employé le mot " État ": il est aisé de concevoir ce que j'entends par là - une horde quelconque de blondes bêtes de proie, une race de conquérants et de maitres qui, avec son organisation guer­rière doublée de la force d'organiser, laisse, sans scrupules, tomber ses formidables griffes sur une population peut-être infiniment supérieure en nombre, mais encore inorganique et errante « (ibid., p. 122). L'instinct de liberté, resserré et refoulé, fut à L'origine de la mauvaise conscience. Les forces de L'instinct furent compri­mées de telle sorte qu'elles ne purent plus se dépenser à L'extérieur par des réac­tions. Dès lors, Les instincts de cruauté se transformèrent en un travail intérieur dirigé contre L'homme. Ainsi prit naissance la mauvaise conscience, résultat de La compression interne des instincts naturels de l'homme.

La Naissance de la tragédie 

Ainsi parlait Zarathoustra

Par-delà le Bien et le Mal

La Généalogie de la morale

nietzsche

« celle qui précède l'effondrement final, est d'une fécondité exceptionnelle avec, en particulier, Le Crépuscule des idoles et L'Antéchnst.

En janvier 1889, c'est la crise: Nietzsche craque et, vraisemblablement, s'effondre dans la folie, résultat possible d'une syphilis ancienne mais, peut-être aussi, d'une pensée osant aller au plus pro­ fond de l'impensable.

Nietzsche est inte!né.

Sa mère le prend chez elle et le soigne, aidée par la sœur du philosophe, Elisabeth.

Nietzsche meurt à Weimar, en 1900 , le 25 août, en pleine gloire.

La sœur de Nietzsche, mariée avec un antisémite et devenue nazie, a falsifié l'œuvre du grand penseur, qu'elle mit au service du national-socialisme.

Élisabeth et son époux, Bernard Foerster, ainsi que leur cousin Richard, créent une image de Nietzsche qui frappe Adolph Hitler, auquel Élisabeth offre la canne du philo­ sophe ...

Tous ces faits vont nuire aux interprétations de la pensée de Nietzsche, tristement déformée par l'extrême-droite et le nazisme.

EJ LES ŒUVRES IMPORTANTES La Naissance de la tragédie {1872) Considérations intempestives (ou inactuelles) {1873/1876) Humain trop humain {1878/1880) Aurore {1881) Le Gai Savoir {1881-1882) Ainsi parlait Zarathoustra {1883-1885) Par-delà le Bien et le Mal {1886) La Généalogie de la morale {1887) Le cas Wagner {1888) Ecce Homo {1888-publié en 1906) Le Crépuscule des idoles {1889) L'Antéchrist (publié en 1906) La Volonté de puissance (publié en 1901; il s'agit de fragments rédigés à partir de 1884 et surtout 1886, fragments publiés sous ce titre) ~ CONCEPTS ET TERMES ESSENTIELS Actif: ce qui s'affirme sans nier, le créatif, le libre.

Apollinien: composante de l'esprit grec, caractérisée par la mesure et la séré­ nité, propres à Apollon.

« Le mot "apollinien" exprime le besoin de s'accomplir en soi-même, d'être un "individu" type; le goût de tout ce qui simplifie, souligne, rend fort, distinct, net, caractéristique; la liberté sous la loi [ ...

].

La force sura­ bondante et la mesure, la forme suprême de l'affirmation de soi dans une beauté froide, aristocratique, distante: apollinisme de la volonté grecque » (La Volonté de puissance, NRF-Gallimard, tome 2, p.

372).

Aristocrate: à prendre au sens étymologique: le meilleur, le fort, le créateur.

Dionysiaque: ce qui est sous le signe de Dionysos, ce qui dépasse la mesure et l'ordre (Dionysos est, chez les Grecs, le dieu de l'ivresse).

« Le mot " dionysiaque " exprime le besoin de l'unité, tout ce qui dépasse la personnalité, la réalité quotidienne, la société, la réalité, l'abîme de l'éphémère » (La Volonté de puissance, NRF-Gallimard, tome 2, p.

372).

Esclave: le faible, incapable de créer authentiquement.. »

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