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SOEREN KIERKEGAARD : Post-Scriptum définitif et non scientifique aux Miettes philosophiques (par J. Climacus) - Ou bien... Ou bien (L'Alternative) - Crainte et Tremblement - Le Concept de l'angoisse

Publié le 30/08/2014

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kierkegaard

C) Deuxième partie : le problème subjectif. Le rapport du sujet à la vérité du christianisme ou: devenir un chrétien

La deuxième partie traite du comment: comment devenir chrétien ? comment atteindre la vérité ? Pour Kierkegaard, en effet, « le comment de la vérité est pré­cisément la vérité « (ibid., p. 216).

Cette deuxième partie se subdivise en deux sections. La première (« Sur Lessing «) est consacrée à décrire la situation et les caractères du penseur subjectif ; la deuxième traite précisément du problème subjectif (« Le problème subjectif «).

A) PREMIÈRE SECTION

 

Kierkegaard souligne d'abord les difficultés que rencontre la subjectivité du sujet lorsque ce dernier veut s'exprimer. Le penseur subjectif ne peut utiliser, comme le penseur objectif, le général et il ne peut communiquer directement et simplement: chez le penseur subjectif, « la communication devient une oeuvre d'art [...] tout son contenu est essentiellement secret parce qu'il ne se laisse pas communiquer directement « (ibid., pp. 51, 52).

kierkegaard

« ~ CONCEPTS ET TERMES ESSENTIELS Angoisse: état affectif où s'affrontent deux possibilités, état produit par le vertige de notre liberté et lié au péché.

Culpabilité: état de celui qui expérimente, dans l'angoisse, sa relation au péché .

Existence: vécu humain concret et subjectif, jaillissement irréductible aux concepts .

Foi: adhésion spirituelle, accomplie dans la crainte et le tremblement et se rapportant à l'Homme-Dieu.

Son objet n'est pas une doctrine, mais Dieu comme individu.

Individu : il s'agit de « la catégorie chrétienne décisive », de celui qui pos­ sède la foi et développe sa subjectivité.

Stade religieux: modalité d'existence caractérisée par le face-à-face tragique avec Dieu .

Stade esthétique: modalité d'existence se rapportant à l'instant et au désir immédiat.

Stade éthique : étape existentielle correspondant au devoir et à la bonne conscience.

Subjectivité: intériorité du sujet individuel; accomplissement spirituel de l'individu.

Système: ensemble philosophique organisé et clos, aux antipodes de l'exis­ tence.

fJ LA PENSÉE DE KIERKEGAARD Au triomphalisme hégélien du système, Kierkegaard oppose le drame du sujet existant, mû par l'intérêt infini pour la transcendance et cherchant son salut dans la crainte et le tremblement.

Contre le Tout et l'Histoire, la foi du héros religieux.

La seule possibilité de salut réside dans un retour à un christianisme authentique, purifié de ses spéculations rationalistes.

1) L'existence l'existence, pour Hegel, n'est qu'un moment dans le déploiement de la totalité universelle.

Ce qui compte, aussi bien dans la société que dans la vision hégé­ lienne du réel, c'est le système logique organisé par le concept et l'abstraction.

Voilà ce que renverse le penseur danois.

Au système philosophique objectif et uni­ versel, celui de Hegel, Kierkegaard oppose cette existence individuelle déchirée par l'angoisse et la souffrance.

Mais que désigne l'existence? l'irréductible, le non­ catégorisable, le rapport intime et non conceptuel à la transcendance.

Contre la pensée abstraite et le système, où tout apparaît sous la forme de la nécessité, Kierkegaard fait surgir l'existence, discontinue, qualitative, étrangère à la rationa­ lité du concept, liée à la subjectivité et à la personne.

l'existence peut-elle être mise en système? Un système de l'existence est impossible car l'existence, c'est le non-pensable et le non-parlable: elle se donne comme subjectivité, car il s'agit d'abord de trouver une vérité qui en soit une pour nous-mêmes, de se comprendre 331. »

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