VRILLES DE LA VIGNE (Les). (résumé & analyse de l’oeuvre)
Publié le 11/12/2015
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VRILLES DE LA VIGNE (Les).
Œuvre de Sidonie-Gabrielle Colette (1873-1954), publiée en 1908. Cette série de contes, ou de poèmes en prose, trouve son unité dans les sentiments profonds: du recueil: solitude, bonheur de l’indépendance, exaltation naturiste. Une véhémence, dans l’adhésion comme dans le refus, rappelle ici que la rupture est toute nouvelle encore : Colette a brisé, et violemment, les « vrilles de la vigne ». Elle raconte l’histoire du rossignol, juché sur un cep, qui ne pensait qu’à chanter et à écouter son chant ; mais un matin il se trouva prisonnier, car les vrilles de la vigne, pendant la nuit, avaient poussé trop vite et trop drues. Ainsi Collette, évoquant son aventure conjugale : « Cassantes, tenaces, les vrilles d’une vigne amère m’avaient liée, tandis que dans mon printemps je dormais d’un somme heureux et sans défiance ». Maintenant, après la séparation, elle s’énivre d’une liberté nouvelle, moins confiante et naïve, plus farouche, plus exigeante :
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