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MARIVAUX LE PAYSAN PARVENU

Publié le 25/11/2013

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24 LA BIBLIOTHÈQUE ESSENTIELLE Marivaux : Le Paysan parvenu DR « Rien ne rend si aimable que de se croire aimé. » Le Paysan parvenu, Marivaux. Dans ses journaux et ses romans, Marivaux ne cesse de s'interroger sur la dialectique de l'être et du paraître, de la vérité et du mensonge. En amour comme en société, l'homme joue un rôle et se met en scène. Il décrit la comédie humaine des jeux de l'amour et de la société dans la première moitié du XVIIIe siècle. Les romans de Marivaux sont déjà ce que nous avons depuis lors appelé des romans d'analyse. Il n'est pas non plus sans intérêt d'en noter le caractère « naturaliste » ou « réaliste » par lequel ils ont mérité de passer pour modèle des romans de Richardson (Clarisse Harlowe, Pamela). Mais ils sont moins moraux. Et, s'il y a, dans La Vie de Marianne, des scènes un peu vives, c'est la donnée même du Paysan parvenu (1735-1736) qui est l'une des plus hardies que jamais, jusque-là du moins, romancie...
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« 25 Marivaux : Le Paysan parvenu social : l’allure générale du texte nous prouve que dans le monde les gens ont peur de dévoiler leur classe sociale, car certaines sont considérées comme inférieures et devant être soumises aux nobles.

Le choix du titre, Le Paysan parvenu , est déjà un aveu et dès le départ le narrateur assume son rang.

La sincérité apparaît.

Il y a donc une leçon d’humilité et il faut savoir désamorcer l’engrenage du mensonge.

La véritable noblesse est de ne pas se cacher la vérité à soi-même.

Le Paysan parvenu possède une tonalité nouvelle pour l’époque.

En effet, Marivaux dénonce de manière explicite : ce texte promeut des valeurs morales très importantes, la tolérance et l’humilité.

Il faut s’accepter soi-même au même niveau que les autres et ne pas mépriser les différences.

Le livre reflète aussi un des malaises de la société du XVIII e siècle, une intolérance de classe qui ne fera qu’empirer jusqu’à la Révolution.

Jacob ne transgresse-t-il pas l’équilibre ancien des castes et ne heurte-t-il pas les mentalités du temps en préférant l’amour à l’ascension sociale ? Sa décision illustre la désagrégation d’un ordre qui paraissait immuable. Marivaux rêve d’un « monde vrai », comme il le dit dans Le Cabinet du philosophe. En effet, il rêve d’un univers où les êtres communiquent sans erreur ni tromperie.

En donnant un si beau rôle aux laquais, en en faisant vraiment des « hommes », en leur donnant les passions, les sentiments, la délicatesse que se réservaient jusqu’alors les maîtres, Marivaux renverse le jeu des apparences sociales pour rendre les personnages à leur simple humanité.

Il avait bien des intentions de réformateur, et de réformateur non seulement des mœurs mais aussi de la société.

1.

On décrit, dans le genre burlesque, la réalité crue et populaire ; on fait raillerie de tout.

Le burlesque incite à la verve et à la fantaisie ; il libère la plume, la dégage des stéréotypes et des codes d’un « bon goût » convenu (la préciosité).

2.

Le picaresque est un genre particulier dans la littérature espagnole classique (XVI e-XVII e siècles), caractérisé par la peinture des mœurs de certaines gens, gueux, aventuriers, parasites… désignés sous le nom générique de « picaros ».

Le picaro se fraye toujours un chemin dans la société et assure sa promotion sociale.

La critique des nobles est une attaque directe et explicite.

Les privilèges sont innés et donc ne se méritent pas, ne se gagnent pas par les qualités.

On peut sentir alors dans ce texte tout le dédain de Marivaux face à ceux qui « ne connaissaient point d’autres mérites dans le monde que celui d’être noble ».

Lieutenant Christèle Chevalier division enseignement militaire supérieur 1 er degré - CEMS air. »

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