L'échec du putsch contre Eltsine
Publié le 22/03/2019
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L'échec du putsch contre Eltsine
la politique de la Russie est marquée, en 1993, par des luttes de pouvoir entre le réformateur Boris Eltsine et la douma dominée par les communistes. le conflit culmine dans une tentative de coup d'État contre le président.
Peu après la nomination du chef de gouvernement libéral Igor Gaïdar lors de l'été 1992, les communistes au parlement réclament déjà son renvoi. Le vice-président Alexandre Routskoï et le président du parlement Rouslan Khasboulatov, opposants sceptiques à la «thérapie de choc» économique que mène le premier ministre, commencent eux aussi à se détourner de leur mentor Boris Eltsine. De plus, le parti de Routskoï, parti populaire de la Russie libre, gagne une affluence considérable. Avec les autres partis, il forme l'Union nationale et contrôle près de 40 % des sièges au parlement. À l'automne, le groupe obtient le soutien des communistes qui revendiquent leur nationalisme russe. C'est ainsi que débute le «double règne» du parlement et du gouvernement.
Lescharsdes communistes tirent sur la Maison Blanche à Moscou, en 1993.
Le 14 décembre 1992, la majorité réussit à renverser Gaïdar, trop enclin aux réformes. Eltsine doit le remplacer par le technocrate Viktor Tchernomyrdine. Fort de cette victoire, le parlement tente en mars,
sur les instances de Khasboulatov, de démettre le président, mais cette tentative échoue de justesse. Face à tous les efforts déployés pour le limoger, Eltsine impose un référendum le 25 avril 1993; le résultat affiche la confiance restaurée du peuple dans son président.
Après la convocation d'une assemblée constituante en juin, la bataille reprend de plus belle : la douma souhaite à tout prix empêcher la constitution démocratique proposée par Eltsine, qui renforce
par ailleurs les droits du président. Pour mettre un terme au blocus mutuel, Boris Eltsine proclame le 21 septembre la dissolution du parlement et de nouvelles élections fixées au 12 décembre. Quelques heures plus tard, Routskoï qualifie l'annonce d'Eltsine de « coup d'État» et s'auto-proclame président.
La résistance des syndicats. Les réserves que suscite le télétravail sont également exploitées par les syndicats qui exigent dans les années 80 son interdiction juridique. Leurs arguments sont les suivants : «Le travail électronique à domicile détruit ou rend impossible toutes relations sociales, et ne permet pas de garantir le maintien de leurs droits aux travailleurs. La vie de famille en pâtit considérablement, et la représentation des intérêts des travailleurs de l'entreprise devient quasiment impossible». Depuis, la position des organisations syndicales a beaucoup changé. Le syndicat allemand de la poste et Deutsche Telekom AG ont mis en place la première convention collective pour le télétravail. Le syndicat est parvenu à imposer ses principaux objectifs : le statut des télétravailleurs ne doit pas remettre en cause leur appartenance à l'entreprise, ni déboucher sur une autonomie déguisée. Les participants
«
Le
visiophone permet aux interlocuteurs
de se voir lorsqu'ils s'appellent.
concepteurs publicitaires, des traducteurs,
des courtiers d'assurance ou des
conse iller s finan ciers.
Un sondage
effectué à l'échelle europée nne évalue
qu'e nviron 40 à 45 % des actif s sont
in té ressés par ce type d'activité.
Les
entrepr ises souha itent également
bénéficier de plus en plus de cette
nouvelle forme de trava il : 30 à 40 % des
soci étés se déclar ent prêtes pour le
télé trava il.
Avantages et inconv énients.
Les
avantages pour les entrepr ises sont
évidents : d'une part, ils économisent des
frais de bureau lorsque leurs empl oyés
trava illent chez eux, et, d'au tre part,
élar gissent la zone géographique de
recrutement.
De plus, avec cette nouvelle
réforme du trava il, l'entreprise permet à
certains de ses emplo yés comme les mères
de famill e, de con cilier à la fois vie
professi onnelle et vie familiale.
Cette situation comporte aussi des
avantage s pour les emplo yés qui,
trav aillant chez eux, ne perdent plus des
heur es épuisa ntes dans les transp orts en
co mmun.
Pour la soc iété dans son
ensemble, la général isation du télétrava il
pourrait comporter de sérieux avantages
dont les moindr es ne sont pas la baisse du
trafic routier et la diminu tion de la
poll ution due aux gaz d'échappement qui
s'ensuit.
Cet aspect présente donc
égale ment un intérêt écologique.
Par
ail leur s, ce peut être aussi une chance
pour les régions mal desservies.
Mais ces avantages se heur tent dans Le
multimédia conquiert les chambres d'enfants: chez les huit-seize ans, l'ordinateur, muni de jeux
et de programmes scolaires, fait partie depuis longtemps de cc l'équip ement de base ».
l' entrepris e à un certa in nombr e
d'obstacles.
Outre le fait que la résistance
au changement pèse lourdement sur les
décisions de nombreux dirigea nts, l'aspect
psy chologique du télétrava il pose lui aussi
des questions.
La vie de l'entreprise est en
effet traditionnel lement associée à la
pr ésence des emplo yés.
Le systè me
hi érar chique et l'autorité des respon
sables ne risquent-ils pas d'être remis en
cause par la dispersion géographique?
Comment assurer, dans ces conditions, le
contrôle du trava il en cours, ainsi que la
cohésion de la société ?
La résis tance des syndic ats.
Les
réserves que suscite le télé trava il sont
également exploitées par les syndicats qui
exigen t dans les anné es 80 son
interdiction juridique.
Leurs arguments
sont les suivan ts :.
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