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Les missions scolaires de Méhémet Ali

Publié le 02/10/2018

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La première promot ion d'Égyptiens ayant étudié en France se disperse en 1828 après un examen public passé en grande pompe. Pendant près de dix ans, les missions scolaires vont se succéder au 33, rue de Clichy. Mais, en dépit de quelques tentatives ponctuelles des successeurs de Méhémet Ali, la conjoncture internationale va peu à peu mettre un terme aux missions en France et, après 1888, la destination privilégiée des boursiers égyptiens sera la Grande-Bretagne. 

« monde, c'est reconquérir pour votre patrie les bienfaits des lois et des arts, dont elle a joui durant tant de siècles.

» Selon leurs résultats, les ef­ fendis sont admis à suivre des formations spécialisées dans divers domaines : administra­ tion militaire, droit et écono­ mie politique, génie et ar­ tillerie, chimie, médecine, agronomie, mécanique, hy­ draulique, gravure et litho­ graphie, etc.

Ceux que la Ma­ rine intéresse s'en vont à Brest, ceux qui se destinent à la construction navale rejoi­ gnent Toulon.

Apporter l' instruction ou former des esclaves ? P lusieurs promotions se suc­ cèdent, et l'École égyp­ tienne de Paris compt jusqu'à 115 étudiants en 1833.

Mais, à sa grande surprise, Jomard reçoit en décembre 1835 une lettre du vice -roi exigeant le retour de tous les boursiers sans plus d'explications.

Le dévoué responsable de la mission égyptienne refuse de croire à des raisons politi­ ques.

Pour lui, Méhémet Ali a atteint son but : en près de dix ans de formation à l'étranger, il s'est constitué l'élite qui lui était nécessaire.

Mais il ne faut pas oublier qu'à cette époque le pacha d'Égypte est déçu pa r l'atti­ tude de la France dans la. »

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