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Les parfums dans l'Egypte antique

Publié le 19/10/2013

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Dans le la boratoire de Denderah, les prêtres gardent jalousement le secret des neuf huiles parfumées utilisées pour le rituel de l'onction des statues divines. Le temple de Médinet-Habou révèle le ca lendrier des solennités reli gieuses et la « liste des parfums de fête « prescrits pour chacune d'elles. Enfin, les parfums entrent pour une large part dans les rites de momification.

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« gés les uns de trois cents li­ vres d'encens, les autres de safran, de cannelle, de cinna­ mome, d'iris et d'autres aro­ mates aussi précieux.

Trois sortes d'encens pour vénérer Rê P lutarque nous apprend qu'à Héliopolis, la cité re­ ligieuse de Rê, les prêtres uti­ lisent pour vénérer quoti ­ diennement leur dieu trois sortes d'encens : de la résine au lever , de la myrrhe lorsque le dieu est au méridien et un mélange de seize ingrédients nommé kyphi à son coucher.

On ne connaît pas la recette du kyphi, mais pour fabri­ quer ce parfum aux vertus ré­ putées euphorisantes les prê­ tres devaient , si l'on en croit les textes, utiliser certains in­ grédients de base, comme la résine de térébinthe, le dja­ baït, le jonc odoriférant, le souchet, la cannelle, la carda­ mome, le safran, le genièvre, le lentisque ou la menthe.

Dans le laboratoire de Den­ derah, les p rêtres gardent ja­ lousement le secret des neuf huiles parfumées utilisées pour le rituel de l'onction des statues divines.

Le temple de Médinet -Habou révèle le ca­ lendrier des solennités reli­ gieuses et la « liste des par­ fums de fê te » prescrits pour chacune d'elles.

Enfin, les parfums entrent pour une large part dans les rites de momificat ion.

Des parfums venus d'ailleurs S i les Ég ypt iens trouvent la plupart des plantes aro­ matiques à la lisière du dé­ sert, ils en importent aussi un grand nombre .

C'est ainsi que l'oliban, les gommes aro­ matiques et le térébinthe viennent des côtes de la mer Rouge et du mythique pays de Pount.

A Byblos, en Phéni­ cie, les Égyptiens se procu­ rent le térébinthe et d'autres résines odoriférantes comme l'essence d'asch (cèdre) .

De Libye ils ramènent de l'huile parfumée tehenout , à base d'huile d'olive et de gomme de l' oasis d'Amman.Les noms de ces différents parfums sont parvenus jusqu'à nous sous forme de hiéroglyphes, mais la plupa rt nous sont in­ connus.

lis se nomment ne­ tersent , nhout (arbre duquel est extrait l'an ti, une gomme d'Arabie), sudj dont le plus réputé est celui d'Eileithya, khet, heten, tesheps, utilisé principalement en médecine et pour les rites d'embaume­ ment, mrh, tuat , madjt , teser, une liqueur aromatisée.

Les parois de la tombe de Rekhmirê nous i ndiquent comment les prêtres procé-. »

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