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L'apogée de l'Egypte antique (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)

Publié le 30/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

territoires conquis sont organisés comme des protectorats et confiés à des princes éduqués à la cour d'Égypte qui, une fois rentrés chez eux, conservent une culture égyptienne et s'avèrent des alliés d'autant plus sûrs.

 

Ce système va toutefois se révéler insuffisant et l'hégémonie égyptienne sur l'Asie devra être entretenue

 

par de nouveaux raids armés.

 

Les ambitions internationales

 

de Thoutmosis III ne se limitent pas à l'Orient. À la suite d'une sédition soudanaise à la fin de son règne, il renforce la présence égyptienne sur la quatrième cataracte. Son Empire, alors au faîte de sa puissance, s'étend de l'Euphrate jusqu'à Napata, sur le Nil méridional.

 

Il laisse à son fils un royaume puissant et stabilisé.

Selon le grand papyrus Marris, qui recense les dons royaux faits au temple, le dieu et son clergé sont immensément riches : ils possèdent 2 393 kilomètres carrés de champs, 433 vergers,

 

83 navires, 46 chantiers de construction et pas moins de 80 000 hommes dévoués à leur service.

 

Cette richesse confère aux grands prêtres d'Amon un énorme pouvoir devant lequel les successeurs de Ramsès III s'inclinent. L'affaiblissement dynastique favorise les révoltes

 

et les incursions étrangères : l'Égypte sombre de nouveau dans le chaos.

 

Les successeurs de Ramsès III :

 

LA FIN d'un EMPIRE_

 

Pas moins de huit Ramsès à l'autorité de plus en plus contestée se succèdent sur le trône en moins d'un siècle.

 

Sans grand chef à sa tête, le pays sombre dans l’anarchie. L’insécurité,

 

le brigandage, la corruption le rongent.

 

Ramsès XI capitule vers 1069

 

et abandonne la réalité du pouvoir à l'administrateur Smendès, qui s'arroge la charge royale à la mort du souverain, fondant la XXI' dynastie.

 

Celui-ci exerce son autorité sur le nord du pays depuis la nouvelle ville de Tanis, mais le sud lui échappe.

 

L'unité, qui constituait la principale force de l'Empire, disparaît, comme durant la Première et la Deuxième Période intermédiaire. Les luttes fratricides entre royaumes hostiles vont faire du pays la proie des empires voisins, de l'Assyrie d'abord, puis

 

des Perses et enfin des Grecs.

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« • Pourtant un nouveau danger guette l'Égypte : les Hittites.

A l'instar des M~anniens à l'époque de Thoutmosis Ill, ceux-ci encouragent en Syrie une coalition anti-égyptienne.

• Les possessions asiatiques d'Aménophis Ill ne sont toutefois pas encore menacées, elles commenceront réellement à l'être sous son successeur, Aménophis IV.

son règne à s'attaquer au clergé d'Amon, le plus puissant des dieux égyptiens .

• Les prêtres d'Amon exercent en effet , dès les débuts de la dynastie , un pouvoir important à Thèbes.

Pour secouer le joug du clergé amonien , Aménophis IV entreprend de substituer au foisonnant panthéon de dieux égyptiens un dieu unique et créateur de l'univers, Aton, dont il sera le seul officiant du culte .

Il fait fermer les temples dédiés au dieu Amon et disperse le clergé.

• Pour mieux marquer cette révolution atonienne, Aménophis IV abandonne Thèbes et fait construire une nouvelle capitale en Moyenne-Égypte : Akhétaton (actuelle Tell ei-Amarna ).

• Il transforme en outre son nom d'Aménophis , composé à partir du nom d'Amon , en Akhenaton , et fai t e fface r de tout es les inscripti ons monumentale s le nom d'Amon .

• La nouvelle religion qu'il impose , de tendance monothéiste, ne persécute cependant pas les autres dieux qu'Amon .

• Confiné avec sa belle épouse Néfertiti dans sa nouvelle capitale , Aménophis IV ne semble pas s'être beaucoup préoccupé de politique extérieure .

• Pourtan~ en Asie , les vassaux de l'Égypte , mobilisés par les Hittites , commencent à se révolter , profitant de la faiblesse de leur suzerain .

• Plus encore , lorsque la coalition hittite s'empare des ports phéniciens occupés par l'Égypte , le pharaon se contente d 'envoyer un émissaire et finit par donner son accord à cette occupation , considérant le nouveau maitre des lieux, le roi d'Amourrou , comme son vassal.

• Cependant , la situation lui échappe de plus en plus ; en Asie , l'influence hittite remplace progressivement l 'hégémonie égyptienne .

• La révolution atonienne ne résiste pas à la mort de son initiateur.

Le clergé d'Amon recouvre toute son influence, tand is que les successeurs d'Aménophis IV perdent peu à peu leur prestige .

• Alors que les prêtres d'Amon , méfiants, favorisent l'émergence d'une nouvelle dynastie, les succès hittites et assyriens se multiplien~ réduisant à néant l'œuvre de Thoutrnosis Ill.

RETOUR DU DIEU AMON AVEC JOUTANKHATON • La succession d'Aménophis IV, mort dans la dix-huitième année de son règne , est entourée de zones d'ombre : comme les premiers rois de la dynastie, il ne laisse que des filles .

• Semenkhkarê, le mari de la fille aînée d'Aménophis IV, aurait succédé sur le trône à celui-ci .

Rallié au culte d 'Amon, il meurt peu de temps après son beau -père .

Le pouvoir échoit alors au mari de la seconde fille d'Aménophis IV: Toutankhaton .

• Toutankhaton , qui se fait rebaptiser Toutt1nkht1mon, proclame la restaurat ion des cultes anciens et fait disparaître de tous les monuments publics toute mention d'Akhenaton et de son dieu unique Aton .

•Ce jeune souverain , qui meurt prématurément, ne règne que neuf ans sur l'Empire égyptien .

• Dès la fin du règne de son beau-père , Aménophis IV, la politique extérieure n 'était plus , de lai~ gérée par le pharaon lui-même , mais par ,~lE~ un de ses ~4 généraux , Horemheb, un homme à poigne dont la forte personnalité domine la fin de la XVIII ' dynastie .

• M aitre de l'Égypt e durant vingt années, Horemheb relance une politique de grands travaux -à Memphis et surtout à Karnak - et réorganise les admini strations locales , négligées par l'extrême centralism e d'Akhenaton.

• C'est le véritable fondateur de la XIX' dynastie , dont il désigne le premier pharaon , Ramsès 1" , un général comme lui, qu'il a associé au trône avant sa mort .

LA PÉRIODE RAMESSIDE : LA XIX ' DYNASTIE • La période ramesside, plac é e sous la domination des Rams è s, englobe les XIX' et XX' dynasties .

• C'est une période d 'unité politique et de rayonnement extérieur durant laquelle les conquêtes de la XVIII ' dynastie sont restaur ées ou consolidées .

• Ramsès Il, dont le long règne porte l'Égypte au sommet de sa puis sance , est la figure dominante de la XIX' dynastie.

Son nom sera d'ailleurs repris par neuf pharaons de la dynastie suivante comme pour mieux se concilier un prestige qui leur échappe peu à peu.

LE RENOUVEAU DE LA PRtPONDhANCE tGYPTIENNE • la XIX' dynastie est dominée par deux pharaons d'exception, à la fois rois combattants et rois b~tisseurs, Séti 1 " et Ramsès Il .

• Ces rois guerriers inaugurent le retour de l'Égypte sur la scène régionale et restaurent un Empire qui avait été fortement contesté sous le règne d'Aménophis IV.

Sans atteindre l 'étendue qu'il avait sous Thoutmosis Ill, l'Empire égyptien jouit à nouveau d 'une grande influence .

• Séthi lw multiplie les campagnes, dans l'ouest contre les Libyens , dans l'est contre les bédouins du Sinaï , et poursuit plus avant afin de rétablir l'hégémonie égyptienne en Palestine et en Phénicie .

• Rt1msès Il, son fils et successeur , fait régner l 'ordre en Palestine et réprime définitivement sur l'Oronte (dans le nord de la Syrie) , à l'issue de la • Dernier des grands Ramessides, Rt1msès Ill fait jouer pour la dernière fois à l'Égypte un rôle prépondérant au Moyen-Orient.

•Il refoule d'abord dans l'ouest des hordes indo-européennes venues de Libye et se bat en Syrie .

Il remporte sa plus grande victoire contre les « peuples de la mer » , des tribus inde-européennes venues d 'Europe , lors d'une blltt1ille nDvDie que le pharaon prend soin de faire représenter sur les murs de son temple funéraire de Médinet-Habou .

• Ce temple est un éloquent témoignage de l'activité constructrice de Ramsès Ill , qui fait également ériger à Karnak un temple dédié au dieu Amon , plus puissant que jamais.

• Selon le grand pap yrus Harris , qui recense les dons royaux faits au temple, le dieu et son clergé sont immensément riches: ils possèdent 2 393 kilomètres carrés de champs, 433 vergers , 83 navires, 46 chantiers de construction et pas moins de 80 000 hommes dévoués à leur service.

• Cette richesse confère aux grands prêtres d'Amon un énorme pouvoir devant lequel les successeurs de Ramsès Ill s1nclinent ëaffaibl issement dynastique favorise les révoltes et les incursions étrangères : l'Égypte sombre de nouveau dans le chaos .

LES SUCCESSEURS DE RAMStS Ill : LA FIN D'UN EMPIRE ·Pas moins de huit Ramsès à l'autorité de plus en plus contestée se succèdent sur le trône en moins d 'un siècle.

• Sans grand chef à sa tête, le pays sombre dans l'anarchie .

ëins écurité, le brigandage, la corruption le rongent.

• Ramsès Xl capitule vers 1069 et abandonne la réalité du pouvoir à l'administrateur Smendès , qui s 'arroge la charge royale à la mort du souverain, fondan t la XXI' dynastie .

• Celui-ci exerce son autorité sur le nord du pays depuis la nouvelle ville de Tanis , mais le sud lui échappe .

• ëunité, qui constitu a it la principale force de l'Empire, disparai~ comme durant la Première et la Deuxième Période intermédiaire .

Les luttes fratricides entre royaumes hostiles vont faire du pays la proie des empires voisins , de l'Assyrie d 'abord , puis des Perses et enfin des Grecs .

célèbre bataille r----------------------------l de Qadesh, • La grande c~é de Thèbes , capitale dynastique , sanctuaire du dieu Amon et nécropole royale, est particulièrement embellie .

·A Karnak, Séthi 1" fa~ construire la grande salle hypostyle .

• A Louxor, Ramsès Il fait ériger le pylône et la première cour ains i que deux obélisques et des statue s monumentales .

D•IMIAS1IE: U iiKiiii ·Si au cours de la XX' dynastie, nombreux sont les pharaons qui intègrent à leur titulature le nom glorieux de Rams ès, seul Ramsès Ill se montre digne de son illustre prédécesseur.

LES REINES DU NOUVEL EMPIRE • Parmi la galerie d'inoubliables portraits que forment les souverains du Nouvel Empire figurent quatre étonnantes reines qui exercèrent une influence déterminante sur la destinée de l'Égypte.

• Hatshepsout.

femme hors du commun, monte sur le trône, devient déesse et porte, comme telle, la barbe postiche.

Pendant la quinzaine d'années que dure sa régence, la reine gouverne cc selon sa volonté ».

Elle restaure de nombreux temples.

en fait édifier d'autres -notamment son temple funéraire demeuré d'un style unique dans l'histoire égyptienne -.

pacifie les frontières, veille à l'administration et au Trésor.

Son règne brille d'un vif éclat sur le plan artistique.

• Tlyl, intelligente et ambitieuse, ne gouverne pas, mais exerce une grande influence sur son époux, le pharaon Aménophis Ill, puis sur son fils Aménophis IV, devenu Akhenaton.

Fille d'un modeste fonctionnaire nubien, elle est à l'origine des réformes religieuses qui aboutirent à l'instauration du culte du dieu Aton.

• NHertltl, reine d'une exception­nelle beauté, que l'on appelait •la Belle est venue», a été maintes fois représentée au cOté de son époux Akhenaton dans de tendres tête-à-tête ou des scènes familiales.

Associée à chaque grand moment du règne du pharaon, elle a participé, à l'ègal de son mari, à la rêvolution atonienne.

Preuve de son prestige, elle est représentée , tel un pharaon, chevauchant son propre char ou empoignant ses ennemis par la chevelure.

• Nélertllrt l'« aimée de Ramsès Il », forme ~ avec celui-ci l'un des couples les plus attachants de l'histoire égyptienne.

Époux aimant et respectueux, le pharaon l'associe au pouvoir, sollicitant ses conseils.

Il fait même construire pour elle, à côté de son sanctuaire rupestre d'Abou Simbel.

en Nubie, un temple où elle est associée à Hathor, la Vénus égyptienne.. »

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