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Quelle route pour les Hébreux sortant d'Égypte ?

Publié le 14/08/2014

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L'exode des Hébreux fuyant l'Égypte et la co­lère de Pharaon constitue un des épisodes majeurs de la Bible. Si la tradition hébraïque donne beau­coup de détails sur l'or­ganisation du départ et la fuite à travers le désert du Sinaï, les écrits égyp­tiens restent muets. Le pharaon était-il Ram­sès Il ? Mineptah ? Et, sur­tout, quelle route Moïse et les siens empruntèrent-ils pour gagner la Terre promise ? Autant de ques­tions qui restent toujours sans réponse.

« célèbre, Joseph.

La seconde indique la route du sud, qui rejoint le désert du Sinaï.

La route du nord P renons la route du nord.

Les Hébreux partent de Pi-Ramsès ( « les Israélites par­ tirent de Ramsès au nombre de six cent mille hommes») et empruntent la route des Philistins.

C'est la piste la plus directe, qui longe la côte mé­ diterranéenne par Péluse pour atteindre Raphia et Ga­ za.

Mais le trafic y est très dense puisque c'est la route des marchands et des éle­ veurs.

De plus, elle est étroi­ tement surveillée d'un bout à l'autre par des garnisons et des patrouilles égyptiennes.

Or, six cent mille personnes (certainement moins) avec leurs bagages et leurs trou­ peaux ne passent pas inaper­ çues.

D'ailleurs, Yahvé a com­ pris le danger: « Lorsque Pharaon eut laissé partir le peuple hébreu, Dieu ne lui fit pas prendre la route du pays des Philistins, bien qu'elle fût plus proche, car Dieu s'était dit qu'à la vue des combats, le peuple pourrait se repentir et retourner en Égypte.

Dieu fit donc faire un détour à son peuple, par la route du dé­ sert de la mer des Roseaux.» A savoir par le sud du lac Sir ­ bonis pour rejoindre la ville de Cadès, au sud du Neguev.

Mais, cet itinéraire aussi est étroitement surveillé.

Et de nouveau Yahvé dit à Moïse : «Dis aux Israélites de re­ brousser chemin et de cam­ per devant Pi-Harihot, entre Migdol et la mer, devant Baal-Saphon (Ras-Kasroun).

» Cet endroit est extrêmement dangereux car il est balayé par des vents violents.

Le lac Sirbonis est bordé de sables mouvants dans lesquels on peut se noyer comme dans une« mer de roseaux ».

C'est là, selon les témoignages yahvistes, que les chars de Pharaon, lancés à la poursui­ te des fuyards, auraient été engloutis par les eaux du lac ouvertes par Moïse pour que son peuple puisse passer à pied sec.

Par la suite, « Moïse fit partir Israël de la mer des Roseaux, et ils se dirigèrent vers le désert de Shur » pour atteindre Cadès.

C'est non loin de cette ville que se trouverait, toujours selon les yahvistes, le mont Horeb où le prophète reçut les tables de la Loi.

Mais, là encore, toutes les routes sont très surveillées et les medjai (poli­ ciers du désert) nombreux.

La route du sud L a version élohiste fait em­ prunter à Moïse et son peuple un itinéraire plus mé­ ridional.

Les Hébreux quit­ tent la région de Memphis pour rejo indre Phitom, dans la dépression du Ouadi Tou­ milat et, de là, franchissent les lacs Amers en direction d'une route longeant la côte du Sinaï vers le sud.

Ce point de départ correspond peut­ être à la terre de Goshen évoquée dans la Bible.. »

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