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Les adieux du vieillards diderot

Publié le 10/05/2014

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I – Ce qui concerne la cruauté, la violence, l'immoralité et l'injustice :   1. La cruauté et la violence : Les Tahitiens jettent des "regards de dédain sur eux", la tonalité est donc critique. Le champ lexical appartenant à la cruauté est riche : "enchaîner", "égorger", "assujettir", "servirez", "se haïr", "asservir"... Il manifeste en même temps l'attitude des Européens et l'attitude des Tahitiens entre eux. On a une contamination de la violence. Il y beaucoup de termes de violence qui est celle de la colonisation pour la souligner : "funeste avenir", "fureurs inconnues", "folles", "féroces", "esclaves", "teintes de votre sang". Diderot emploie aussi des termes qui connotent le mépris : "vis", "corrompus", "vils", "ambitieux" qui renvoient à la question rhétorique : "Sommes-nous dignes de méprit ?". On a une mise en cause du bien fondé de la colonisation.   2. L'injustice et l'immoralité : L'injustice est marquée par l'intrusion d...
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« "nous sommes innocents, nous sommes heureux".

Le fait que les Tahitiens soient innocents (ignorants du point de vue des Européens) est la raison de leur bonheur => Bonheur simple. Ceci est rattaché à la nature : "nous suivons le pur instinct de la nature".

=> renvoie à Rousseau défenseur de cette cause. Une des causes est le fait que l'on est en régime de copropriété : "tout est à tous" et "nos moeurs sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes".

Ce que les Européens appellent l'ignorance est en fait une innocence qui équivaut à une sagesse et est source de bonheur.   2.

C'est un monde de liberté et de tolérance : "nous sommes libres." La liberté se manifeste également par opposition dans le terme "esclavage".

Elle s'exprime aussi par le souci de tolérance : la compréhension d'autrui est marquée par l'expression "nous avons respecté l'image qui est en toi." et aussi par les questions rhétoriques de la ligne 31 à 35.   3.

C'est un monde dans lequel la vie est simple : On a une insistance sur l'absence de superflu à la fin de cet extrait : "Tout ce qui est ...

possédons.". Les Tahitiens sont les défenseurs de l'égalité entre les hommes : "le Tahitien est ton frère." Cette égalité est vue par les Tahitiens comme une loi fondamentale de la Nature. "Vous êtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi ?" => ceci est généralement une revendication des Lumières européennes, alors que ici c'est le supposé sauvage qui revendique cette égalité entre les hommes.   III - L'art de persuader dans le texte.   1.

Le discours est divisé en deux paragraphes. Dans le premier, il s'adresse aux Tahitiens et dans le second, il s'adresse à Bougainville.. »

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