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Commentaire de l'acte II scène 5 de Tartuffe

Publié le 28/06/2015

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Lundi 04 mai 2015Commentaire de Tartuffe acte II scène 5 Molière de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris en 1622 et est décédé en 1673. Il est un dramaturge, comédien et chef de troupe français. Tartuffe est un grand modèle de « grande comédie » en cinq actes et en alexandrins, qui synthétise la farce et la comédie, dont le rire peut sert pour le combat de Molière contre la religion. Le nom de cette pièce et du personnage éponyme est devenu un nom commun signifiant « hypocrite ». L'intrigue se déroule dans la demeure d'Orgon un bourgeois qui vit avec son épouse, ses deux enfants et sa mère. Deux clans apparaîtront dans cette pièce, Orgon et sa mère vénèrent Tartuffe, celui qu'ils prennent pour un modèle de piété, alors que les autres personnages voient en lui un dangereux hypocrite. Tartuffe cherche à séduire Elmire, la femme d'Orgon, et veut détourner l'héritage d'Orgon à son profit.Dans cette scène Damis, le fils d'Orgon, vient d'apercevoir Tartuffe entrain de séduire sa belle-mère et va tout rapporter à son père. Nous nous demanderons en quoi cette scène est ...

« « Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable » (vers.2) « Ah ! Traître, oses-tu bien par cette fausseté Vouloir de sa vertu tenir la pureté ? » (vers 15-16) D’ailleurs dans cette scène, nous avons la présence du registre comique que nous pouvons constater grâce à la gradation aux vers 2 et 3 : « Un malheureux pécheur, tout plein d’inquiété Le plus grand scélérat qui jamais ait été » Il y a des hyperboles : « tout plein d’iniquité » (vers 3) « le plus grand scélérat » (vers 4) « un amas de crimes et d’ordures » (vers 6) Nous avons aussi un comique de répétition car Tartuffe ne cesse d’avouer sa culpabilité et d’énumérer ses punitions.

Nous pouvons considérer qu’il y a un effet de décalage entre Tartuffe et Orgon, Damis et les spectateurs/lecteurs car Tartuffe a toujours un coup d’avance sur nous tous et un autre décalage entre Damis, Tartuffe, les spectateurs/lecteurs et Orgon, car il est le seul a ne pas savoir ou même comprendre les intentions de Tartuffe.

Nous pouvons aussi songer que tout les discours de Tartuffe sont ironiques car il ne pense pas ce qu’il dit.

Nous pouvons constater que dans cet extrait, que Molière met en scène deux coups de théâtre, dont l’origine est tragique mais qu’il rend comique ou du moins très peu tragique grâce aux différents outils du registre comique.

Cette scène nous montre aussi les enjeux de deux pouvoirs différents. Cet extrait nous présente une mise en scène de pouvoirs en nous exposant le pouvoir révolutionnaire de Tartuffe, puis en nous soumettant le pouvoir naturel d’Orgon. Tout d’abord Tartuffe, dans ses longues répliques , utilise les champs lexicaux de la punition, qui sont du péché, de l’expiation et du crime : « Un malheureux pécheur » (vers 3) « iniquité » (vers 3) « scélérat » (vers 4) « perfide » (vers 29) « forfait » (vers 9) « souillure » (vers 5) « amas de crimes et d’ordures » (vers 6) « mortifier » (vers 8) « ignominie » (vers 33) « courroux » (vers 11) « punition » (vers 7).

Il utilise se vocabulaire pour montrer à Orgon qu’il est religieux qu’il faut donc le pardonner.

Il utilise donc sa place de dévot, de directeur de conscience à son profit.

Il s’accuse tout seul et propose lui-même les punitions pour jouer la psychologie inversée. Au vers 7 « Et je vois que le Ciel, pour ma punition », il présente Orgon comme un envoyé du Ciel et lui dicte la punition adéquate au vers 14 « Que je n’en aie encor mérité davantage ».

Il le compare aussi à Dieu car il n’y a que Dieux qui abat son courroux « armez votre courroux » (vers 11) Au vers 11 quand Tartuffe dit « Croyez-vous ce qu’on vous dit ! » insinue ce qu’on t’a dit c’est des rumeurs qui laisse encore une fois pensée que les rumeurs sur lui sont diffamatoires. Nous nous entendons les propos de Tartuffe dans le sens propre. Ensuite Orgon, lui, est fâché.

Nous pouvons le voir grâce aux stichomythies aux vers 35-45,. »

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