Dissertation Albert Camus

« personnages sont condamnés à la fin du roman, leur vision du monde est rejetée.

Toutefois, le lecteur, sans les prendre pour modèles ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine fascination à leur égard et à celle de leur conception de la société.

Dans L'Homme qui voulait être heureux, de Laurant Gournelle, le héros rencontre, durant ses vacances à Bali, un vieux guérisseur, sans raison particulières, juste pour sa grande réputation.

Son diagnostic est formel, c'est un homme en bonne santé, mais ce n'est pas un homme heureux.

Ce roman laisse entrevoir à quel point ce que l'on croit peut devenir réalité.

Un héros romanesque peut également révéler une vision du monde lorsque son itinéraire est à l'image de celui de tout un groupe.

Lantier dans Germinal, représente ainsi les mineurs, la classe ouvrière : son mode d'existence, son combat, ce qui offre au lecteur la possibilité de considérer la société selon un angle particulier, dans ce cas, celui des opprimés. Comme Camus on peut dire que le roman est en fait inspiré de notre vraie vie, existence.

C'est la même Terre.. Mais le monde romanesque est « la correction de ce monde-ci », qui comme des verres de correction ne changent pas le monde mais permet de mieux le voir, mais on trouvera toujours une part de fiction dans un roman, car l'histoire (ou le héros), même inspirée, est inventée.

Nous en avons l'exemple dans Je reviens de chercher de Musso, Ethan se réveille un matin, au même endroit, le même matin, comme si le destin lui permettait de revivre le moment décisif de sa vie.

Les héros, à notre différence ont un destin tracé, un destinée (ils ne peuvent pas mourir en début de roman).

Par exemple dans Si c'était à refaire, de Levy, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times mène l'enquête la plus important de sa carrière, mais au lendemain de son mariage il est victime d'une agression et s'effondre, mortellement blessé.

Il reprend connaissance, deux mois plutôt, il doit alors choisir entre résoudre son enquête ou retrouver son assassin et déjouer le destin.   Certains héros deviennent ainsi des « types », au point que leur nom peut donner naissance à un terme désignant un comportement ou une vision du monde.

On parlera par exemple du « Bovarysme ».

Aujourd'hui, on peut dire qu'il existe des anti-héros qui sont des personnages principaux mais n'ont parfois ni physiques ou qualités extraordinaires, il peut être mauvais ou cupide, ou alors simplement ne pas remplir les conditions du héros traditionnel que nous connaissons qui serait doté de qualités extraordinaires.

Jeanne dans Une Vie de Maupassant, ainsi que Merusault dans L'Etranger de Camus, sont des exemples d'anti-héros.

Je pense que. »