L'existence des choses sensibles est indubitable ?

« ·~(.]~• L'immatérialisme est une négation de l'idée d'une substance matérielle qui rendrait les choses extérieures indépendantes de l'esprit.

Mais ce n'est nullement une négation de la réalité du monde extérieur.

Que les choses soient des idées n'enlève rien à leur réalité B erkeley ne nie pas l'existence des cho­ ses, à condition qu'on .a..table ..

111que1ef«r1s, dis-je, existe, c'est-à-dire Je ..

vols et Je ..

tlouc:he.• George Berkeley, Prlnclpee de la connaissance humaine veuille bien com­ prendre qu'«exister» ne signifie rien d'autre qu'«être perçu».

Il faut accepter le donné tel qu 'il est , c' est l'appa­ rence qui est la vraie réalité .

Ce qui existe , c 'est ce que nous voyons et touchons , ainsi que le sait bien le sens com­ mun .

C'est l'abstraction qu'il faut rejeter L es choses que nous percevons sont exactement ce qu'elles nous paraissent être.

Il ne faut pas croire qu 'en rejetant la substance matérielle , on amoindrit l 'affirmation du monde: l ' erreur est de penser que la «matière » est plus que l'ensemble des per­ ceptions.

L'idée de «sub­ stance matérielle » est la forme extrême de l'idée générale abstraite , car c 'est un « je ne sais quoi» qui n'est jamais ceci ou cela .

Il n'est pas permis de douter du réel ((au _' elle plaisant~- ne, qu'un phi­ losophe mette en ques­ tion l'existence des choses sensibles jusqu'à ce qu'elle lui ait été prou ­ vée par la véracité de Dieu! » (Berkeley) Puisque toute existence réside dans la percep ­ tion qu 'on en a, il est absurde de mettre en doute l'existence des choses sensibles.

Ce que nie Berkeley, c'est la réalité d'une substance matérielle qui serait le support mystérieux et invisible des qualités sensibles.

Mais il ne nie pas l'existence réelle et concrète des choses.. »