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Obéissance et liberté

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Il n'y a pas de liberté sans règles. C'est pourquoi obéir n'implique pas forcément le renoncement à la liberté. Certes, être contraint d'obéir par la force à la volonté arbitraire et injustifiée d'un tyran est un esclavage. Mais il est d'autres commandements qui, eux, sont positifs parce qu'ils garantissent au contraire la liberté. Tel est le cas des commandements moraux que je m'impose à moi-même et dont le propre est d'être universels: si chacun les suit comme je m'efforce de les suivre, je peux être sûr que ma liberté sera respectée. De même, un enfant ne saisit pas forcément tout de suite la raison d'être des ordres que lui donnent ses parents ou ses maîtres. Ce n'est que bien plus tard, parvenu à l'âge adulte, qu'il comprend que la discipline et le sens des responsabilités qui lui ont été ainsi inculqués lui ont permis de devenir un être autonome et libre.

« Obéir, ce n'est pas renonc �r à sa libe rté • Être libre, ce n'est pas faire ce que l'on veut, car alors on est sou­ mis à ses propres instincts.

Être libre, c'est pouvoir choisir entre le bien et le mal, c'est obéir à la loi morale et respecter autrui.

Il peut aussi être bon d'obéir à des maîtres qui en savent plus que nous.

Ê tre libre, c'est obéir à la morale P our Kant, il n'y a de liberté possible que si je me plie au devoir, si je me soumets incon­ ditionnellement à la loi cele concept de liberté dérive de l'impératif catégorique du devoir ...

Emmanuel Kant, Opus postumum morale qui m'enjoint de respecter autrui.

la vraie liber té, en effet, ce n' est pas de faire ce que l'on veut, de suivre ses instincts, mais de pouvoir y renoncer en obé issant à la loi mor ale, seule loi véri­ tablement humaine.

Les citoyens peuvent obéir librement P our Locke comme pour Rousseau, les citoyens concluent un pacte social par lequel ils délèguent leur auto­ rité à la volonté géné­ rale.

Mais, ce faisant, ils ne renoncent nullement à leur liberté; au contraire, ils instituent une forme de gouver­ nement dans laquelle «chacun s'unissant à tous n'obéi[t] pour­ tant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'au­ paravant» (Rousseau, Du Contrat social).

La liberté s' apprend C omme le souligne Montaigne:. »

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