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Peut-on être heureux en étant injuste ?

Publié le 26/05/2014

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Dissertation : Peut-on être heureux en étant injuste ?         Les deux thèmes qui sont abordés dans cette question sont le bonheur et la morale. En effet la morale nous indique ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. Plus précisément la morale désigne l’ensemble des règles de conduite considérées comme bonnes dans une société donnée ou à une époque déterminée, en tant qu’elles formulent des prescriptions et des interdictions. Une personne injuste est donc une personne qui n’agit pas avec justice et équité.                                  Quant au bonheur, il peut être définit comme un état de pleine satisfaction dans lequel l’homme réalise ses désirs et ses aspirations, et qui se manifeste par la jouissance de vivre et la confiance en l’existence. Dans la vie de tous les jours, nous n’associons pas spontanément la vie d’un homme juste et vertueux avec le bonheur car il existe des hommes vertueux qui sont malheureux.  Il semblerait donc qu’il n’y est pas de relation nécessaire entre le fait de faire son devoir, d’être juste et vertueux et le bonheur.                           Nous nous demanderons donc si le bonheur est indépendant de la vertu. Et pour cela, nous verrons tout d’abord que le bonheur et l’injustice peuvent être conciliables à première vue. Puis nous étudierons le fait que le véritable bonheur n’est cependant pas complètement compatible avec l’injustice. Enfin, dans une dernière partie, nous verrons que la moralité de la conduite est le seul moyen qui conduit au bonheur.         A première vue, bonheur et injustice semblent parfaitement compatibles. Si l’on prend la terminologie du mot bonheur, il ne semble pas avoir de lien avec la morale et la justice. En effet, il est composé de bon, issus du latin bonus (« bon »), et de heur, qui signifie « destin favorable » et qui provient de latin augurium (« augure, présage, prophétie »), le terme de bonheur signifie à l’origine le « bon augure », c’est-à-dire la bonne fortune, la chance. Etymologiquement, le mot bonheur évoque dans un premier temps le h...

« relève de croyances irrationnelles, il se manifeste de façon imprévisible, et justifie le recours à des pratiques superstitieuses.

L'homme heureux est celui qui sait « saisir sa chance ».

Or tout cela n'à rien avoir avec les efforts qu'un homme peut faire en respectant la loi, et en étant vertueux.                                                                                                         Cependant le bonheur ne se limite pas à la chance mais il est tout à fait possible d'avoir commis des injustices et d'être heureux.

On peut même être heureux et fier d'avoir commis des injustices, si elles ont été faite par intérêt et dans le but d'atteindre le bonheur.

Par ailleurs un proverbe dit : « Le bonheur des uns fait le malheur des autres ».

De plus, respecter les règles et la loi, c'est se mettre des limites et des contraintes, et donc avoir moins de chance d'accéder au bonheur.  Le bonheur peut même sembler impossible à atteindre sans commettre d'injustice.

Toutefois, chacun est libre de définir les principes moraux selon lesquels il souhaite se conduire et, en ce sens, la morale désigne l'ensemble des règles que chaque individu se forge d'après l'idée qu'il se fait de ses droits et de ses devoirs. Maintenant, nous allons voir l'homme juste.

L'homme juste est plus facilement victime des injustices des autres donc il est plus exposé à la souffrance et à la misère.

On peut prendre pour exemple Jean Valjean, qui avant d'être arrêté pour vol, était un honnête homme, mais malheureux et vivant dans la misère.

L'homme juste a aussi un sens du sacrifice qui peut le conduire à se mettre en péril lui-même pour sauver quelqu'un d'autre.

Il est donc parfaitement possible d'être heureux sans être juste et on pourrait même se demander : peut-on être heureux en étant juste ?         Cependant le véritable bonheur ne peut être réellement compatible avec l'injustice.                                                                                                  En effet, l'homme qui commet des injustices pour satisfaire ses intérêts et donc  être heureux, fait aussi le malheur d'autres personnes par la même occasion.  Il s'expose donc à des remords et à un sentiment de culpabilité si malgré sa conduite il n'est pas dénué d'une conscience morale.

Or, contrainte et culpabilité ne peuvent constituer le bonheur.

Une personne malhonnête vit aussi dans le risque de se faire prendre, ce qui peut l'exposer à des conséquences pénibles, désagréables et même dangereuse.

Nous pouvons reprendre l'exemple de Jean Valjean, qui va en prison, pour avoir volé.

Nous pouvons aussi ajouter que ces hommes ne seront jamais pleinement satisfaits car ils n'ont aucune limite définie à leurs désirs, et. »

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