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« la question de la nature et de l'immortalité »

Publié le 06/05/2015

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Contrôle de connaissances et travail de recherche personnelle : « la question de la nature et de l’immortalité «

 

1)   « Hylémorphisme « est composé de deux mots grecs : hulê, matière, et morphê, forme.

 C'est le nom donné à cette doctrine d'Aristote qui enseigne que les deux composantes fondamentales de chaque chose sont la matière et de forme. De même que la matière et la forme n’existent pas séparément, le vivant est composé d’un corps et d’une âme qui sont inséparables.

Le corps n’est vivant que par l’âme : c’est l’âme qui définit le corps comme vivant. De fait, d’une part, l’âme implique le corps en tant que celui-ci est vivant : il n’y a pas de sens à penser l’âme séparément du corps qu’elle rend vivant et, d’autre part, le corps vivant ne peut se concevoir sans l’âme qui lui donne la vie. Chez Aristote, il n’y a donc pas d’union de l’âme et du corps.

 

 

2)   Le dualisme défendu par Descartes est un dualisme ontologique des substances. L’âme et le corps sont deux entités distinctes, de nature différente. On peut le distinguer du dualisme des propriétés : c’est considérer qu’une substance peut avoir des propriétés différentes et irréductibles les unes aux autres mais qu’il n’y a en réalité qu’une seule substance. C’est par exemple, lors d’une expérience vécue par un sujet, la façon dont sa conscience vit l’expérience et les processus chimiques qui se sont produits dans le cerveau parallèlement. 

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« Selon La Mettrie, la matière vivante est différente de la matière brute : cette dernière est seulement étendue, là où la première est douée aussi d'une force intrinsèque de mouvement - une puissance motrice - et de la faculté de sentir .

3) Les évangiles ne disant rien sur l’âme, les premiers chrétiens avec Jean et Paul ont tout pris aux Grecs et aux Hébreux.

Ceux -ci distinguaient aussi trois âmes : néphesch , l’âme instinctive, la vitalité, rouah l’âme sensible qui reçoit une parcelle du souffle divin et néshana, l’esprit intelligent qui survit et remonte à Dieu.

A quoi il faut ajouter bassar l’ensemble de l’âme et du corps ; quand on parle donc de la résurre ction de bassar, il s’agit de l’individu et non de son seul corps, comme disant " un village de 300 âmes " on entend avec les 300 corps aussi.

Mais les chrétiens se sont enferrés dans la " résurrection de la chair " qui les empêche d’admettre la réincarnat ion.

La vision de l’Orient est unitive et règle le problème occidental de l’opposition de l’âme et du corps, car pour elle il n’y que des voiles ou " corps " (kosha, enveloppe, collant) plus ou moins denses.

Plus particulièrement pour l’Inde (avec des vari antes mineures du Yoga, des Tantras et du Védanta) l’Absolu (Parasamvid) se manifeste par un double processus de voilage, cosmique et individuel.

La danse des sept voiles symbolise parfaitement le travail de l’illusion cosmique (Maya) qui se couvre de voil es de plus en plus denses, jusqu’à ce que l’action divine nous apparaisse sous forme d’un monde matériel inerte et mort, au lieu d’apercevoir les champs vibratoires.

L’énergie créatrice subit un processus d’obscurcissement et d’épaississement.

Du feu de la béatitude divine émerge une étincelle de joie parfaite (ananda) qui est notre noyau causal.

Il se recouvre d’un voile de lumière ou d’intuition (vijnana), puis vient le corps mental (mano), qui donne le corps d’énergie (prana) correspondant au corps éthérique et astral, et enfin le corps physique épais, dit de nourriture (anna).

Ainsi notre âme, notre esprit et notre corps se retrouvent comme premier, troisième et cinquième voile.

Il n’y a plus d’opposition occidentale âme/corps, chacun est la manifestatio n du précédent.. »

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