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Walesa Lech

Publié le 05/04/2019

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En 1981, Lech Walesa est élu président de Solidarnosc, c'est le premier syndicat d'un régime communiste. Mais le pouvoir communiste ne l'entend pas de cette oreille. Dès lors s'engage un rude combat entre Lech Walesa, soutenu par des milliers de militants, et le gouvernement. Le nouveau président, le général Jaruzelski, prend la direction d'une junte militaire et proclame l'état de guerre. Walesa est aussitôt arrêté et mis en résidence surveillée jusque en 1982. Solidarnosc, qui était entrée en clandestinité, n'a rien perdu de sa puissance et de sa légitimité. Ce mouvement qui repose sur une alliance des ouvriers et des intellectuels est toujours un formidable écho de l'opposition au pouvoir. En 1983, le pape Jean Paul II se rend en Pologne et soutient, à grand renfort de manifestations, son ami fervent catholique. Cette même année, Lech Walesa reçoit le prix Nobel de la paix : c'est là un formidable enjeu politique. Les puissances occidentales essayent par ce geste de faire chuter le régime communiste. Le pouvoir est comme pris au piège mais ne cède pas. Il faudra attendre le 9 décembre 1990 pour que Lech Walesa soit élu président de la République au suffrage universel. Il conduit son pays vers la démocratie mais se trouve confronté une réalité sévère. La Pologne n'est pas prête à passer brutalement d'une économie planifiée à une économie de marché. Il doit laisser la place à Aleksander Kwasniewski, un ancien communiste, lors des élections présidentielles de 1995.

Walesa Lech

 

Syndicaliste et homme d'État polonais

 

* 29.9.1943, Popowo

 

Lors des grandes grèves de Gdansk en 1980, cet ouvrier électricien est l'un des fondateurs du syndicat indépendant Solidarnosc (Solidarité) qu'il préside jusqu'en 1990. Après la proclamation de la loi martiale par le gouvernement du Général Jaruzelski, il est arrêté (1981-1982). Par la suite, en tant que porte-parole modéré de Solidarnosc (en 1982, puis de nouveau autorisé en 1989), il prend une part déterminante dans la chute du régime communiste. En 1989, il obtient que soient organisées une table ronde et des élections auxquelles participent, pour la première fois depuis la fin de la guerre, les partis d'opposition. En 1990, Walesa est élu président de la République, notamment contre son compagnon d'armes de Solidarnosc, Tadeusz Mazowiecki (chef du gouvernement de 1989 à 1991). Disposant à la tête de l'État d'une position solide vis-à-vis du Parlement et du Gouvernement, Walesa défend de plus en plus des positions populistes. Il prend ses distances vis-à-vis de Solidarnosc et s'isole de ses anciens compagnons de route, qu'il a montés contre lui et sa politique. Au cours de la lutte pour la présidence de 1995, il perd de peu derrière son rival Aleksander Kwasniewski. Walesa reçoit le Prix Nobel de la paix en 1983. En 1999, on le retrouve acteur de son propre rôle dans un film de fiction tourné à Lodz, en Pologne.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Lech Walesa « Nous sommes des syndicalistes mais aussi des Polonais.

»Symbole de la résistance au pouvoir communiste avec le syndicat Solidarnosc, catholique pratiquant, Lech Walesaest l'artisan de la démocratie en Pologne.D'un milieu catholique populaire, Lech Walesa est un homme de caractère.

Cet ouvrier électricien ne se contentepas de participer aux grèves, il les organise.

En 1970, son rôle est considérable lors des émeutes sanglantes de laBaltique.

En 1980, alors chômeur, Lech Walesa profite d'un mécontentement des ouvriers sur les chantiers deGdansk pour organiser une gigantesque grève.

Catalyseur des foules et admirable négociateur, il parvient le 31 août1980 à faire signer les accords de Gdansk.

Ceux-ci entérinent le droit de grève et l'existence des syndicats.Quelques semaines après, le président en place, Edward Gierek est destitué.

En un tour de main, Lech Walesa estdevenu l'homme le plus populaire du pays.En 1981, Lech Walesa est élu président de Solidarnosc, c'est le premier syndicat d'un régime communiste.

Mais lepouvoir communiste ne l'entend pas de cette oreille.

Dès lors s'engage un rude combat entre Lech Walesa, soutenupar des milliers de militants, et le gouvernement.

Le nouveau président, le général Jaruzelski, prend la direction d'unejunte militaire et proclame l'état de guerre.

Walesa est aussitôt arrêté et mis en résidence surveillée jusque en 1982.Solidarnosc, qui était entrée en clandestinité, n'a rien perdu de sa puissance et de sa légitimité.

Ce mouvement quirepose sur une alliance des ouvriers et des intellectuels est toujours un formidable écho de l'opposition au pouvoir.En 1983, le pape Jean Paul II se rend en Pologne et soutient, à grand renfort de manifestations, son ami ferventcatholique.

Cette même année, Lech Walesa reçoit le prix Nobel de la paix : c'est là un formidable enjeu politique.Les puissances occidentales essayent par ce geste de faire chuter le régime communiste.

Le pouvoir est comme prisau piège mais ne cède pas.

Il faudra attendre le 9 décembre 1990 pour que Lech Walesa soit élu président de laRépublique au suffrage universel.

Il conduit son pays vers la démocratie mais se trouve confronté une réalité sévère.La Pologne n'est pas prête à passer brutalement d'une économie planifiée à une économie de marché.

Il doit laisserla place à Aleksander Kwasniewski, un ancien communiste, lors des élections présidentielles de 1995.. »

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