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L'Antarctique: exploration scientifique

Publié le 08/04/2019

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équipe, commence à effacer l'image de l'explorateur. Mais le littoral et l'intérieur de cet énorme continent sont encore largement inconnus. En 1928, l'Australien Hubert Wilkins explore en avion l'ouest de l'Antarctique et effectue les premières vues aériennes de l'intérieur du continent, mais des cartes fiables ne seront disponibles que dans les années 50. Le 18 novembre 1929, Richard E. Byrd survole le pôle Sud. Il est considéré comme l'initiateur de l'engagement américain sur le continent austral. Lors de l'été 1928-1929, il établit sur l'emplacement d'un ancien campement d'Amundsen, Framheim, la station moderne Little America. Son expédition équipée d'avions, de tracteurs et de radios, réunit un énorme butin

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« scientifique. Collaboration internationale.

La Grande-Bretagne, en 1908 avait incorporé la première à son empire de vastes régions du continent, suivie de six autres États revendiquant alors des possessions.

Des faits marquants découverts lors de l’exploration, ou la proximité géographique du pays en question justifient ces demandes.

Les secteurs argentins, britanniques et chiliens, qui s’installent sur la presqu’île antarctique, compliquent la situation.

En 1938-1939, une expédition allemande menée avec le navire de recherche Schwabenland, accentue le conflit qui couve à propos du "partage" de l’Antarctique.

En effet, l’empire allemand s’approprie à cette occasion un territoire revendiqué par la Norvège.

Dans les années 50, la situation s’envenime, les notes diplomatiques succèdent aux menaces militaires.

Mais l’année géophysique internationale, de juillet 1957 à octobre 1958, est considérée comme un pas important vers la rédaction de traités, consacrés à l’exploration du continent.

Des scientifiques de soixante-sept pays travaillent ensemble dans diverses disciplines, l’astronomie, la météorologie, la biologie, la glaciologie...

Douze pays mettent en place en Antarctique plus de soixante stations, à grands renforts de moyens logistiques; les États-Unis construisent la station Amundsen-Scott directement au pôle Sud.

L’énorme succès de l’entreprise encourage la poursuite de cette coopération internationale et la recherche d’une solution politique au conflit. En seize mois, les douze États participants élaborent donc le traité de l’Antarctique, ratifié en octobre 1959, et qui entre en vigueur le 23 juin 1961.

Les douze États participants dits "attributaires" (ceux qui ont contribué à l’année géophysique internationale et qui ont manifesté des prétentions sur la région) suivis de ceux qui revendiquent d’être admis à ce groupe, signent ce traité qui fixe le statut de l’Antarctique pour 30 ans à partir de 1961. Le traité repose sur trois principes fondamentaux: la neutralisation militaire de l’Antarctique, l’interdiction d’y effectuer des essais nucléaires ou d’y stocker des déchets radioactifs, et la liberté des recherches scientifiques.

Les organisations scientifiques sont placées sous l’autorité du Scientific Committee for Antarctic Research (SCAR), chargé de coordonner les activités et de conseiller les membres du traité de l’Antarctique.

Sont accueillies dans le cercle des États consultatifs avec droit de vote, les nations qui offrent un apport essentiel à la recherche sur le continent.

Leur nombre passe à 25 dans les années 90, la République fédérale d’Allemagne obtenant ce statut en 1981, date à laquelle elle installe une station permanente, Georg von Neumayer, et la RDA six ans plus tard.

Les détracteurs du traité disent que les États industriels participant à ce groupe pourraient acheter le contrôle de l’ensemble du continent. Des risques pour l’environnement.

Bien que l’écosystème exceptionnel soit adapté de façon optimale à des conditions de vie particulièrement difficiles, il demeure cependant extrêmement fragile ; la plus petite intervention pourrait avoir des conséquences dramatiques.

L’utilisation commerciale n’est pas la seule à présenter des dangers; les stations de 2. »

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