Géopolitique de L’Antarctique

« L’Antarctique est le continent le plus au sud de notre planète sa superficie est de près de 14 millions de kilomètres carrés soit environ une fois et demi la taille de l'Europe.

En hiver compte tenu de l'extension de sa banquise l'emprise du continent avoisine les 30 millions de kilomètres carrés.

Les conditions climatiques sont bien sûr extrêmes en moyenne moins 60°.

Compte tenu de la rudesse de ce climat aucune population autochtone n'a jamais vécu.

Seule des équipes de scientifiques s'y relaient. On divise généralement le continent en 2 voire 3 avec l’Antarctique de l'ouest et l’Antarctique de l'est qui sont séparés par une chaîne de montagnes appelée chaîne Trans antarctique longue de 3500 km.

Et la 3e partie est la péninsule Antarctique où nous allons voir la présence humaine est la plus forte. Depuis quelques dizaines d'années la planète entière est touchée par le réchauffement climatique. L’Antarctique étant victime également de ce phénomène, les différentes puissances mondiales aborde un sujet important qui est l'avenir de ce continent blanc. I.

Espace fragile soumis à une gestion internationale unique En Antarctique, la fonte des glaciers accélère.

Ces dernières années les modélisations à partir des mesures sur place, combinées aux données satellitaires, sont alarmantes.

Les impacts économiques se feront également sentir à moyen terme.

Par exemple, récemment en 2021, un iceberg de 1.270 km2, soit plus que la taille de l'agglomération parisienne s’est détacher de la barrière de Brunt. Cependant, à proximité se trouve un base britannique.

Ce détachement a obligé les scientifiques à évacuer la zone. Il y a également le glacier Thwaites qui est le glacier le plus important de l'Antarctique de l'ouest. Le dérèglement du fonctionnement des courants aériens et océaniques, exacerbé par les effets du réchauffement climatique, menace de causer la disparition de ce glacier.

Pour vous donner une idée ce bloc de glace fait à peu près la taille de la Grande-Bretagne.

À lui seul, il aurait la capacité d'élever le niveau global des mers de 65 cm.

Ayant probablement un effet domino, il entraînerait surtout la disparition de l'ensemble des glaciers de l'Antarctique occidental, provoquant une crise environnementale et humanitaire sans précédent.

Avec une élévation de la mer de 3 mètres. De plus, les mers australes sont les plus poissonneuses du monde.

Mais le biotope y est particulièrement précaire car la chaîne alimentaire, dont fait partie le krill (petite crevette), semble très sensible à de petites variations de température.

Donc il y a à la fois le peu de faune et de flore qui sont tout de même menacés à cause des variations climatiques.

Ce territoire pour le moins fragile, est géré par différents pays internationaux. En effet, l'Argentine et le Chili légitimise leur revendications territoriales par la continuité géographique de leur pays avec l’Antarctique.

En effet ce sont les 2 pays les plus proches de l’antarctique avec 2400 km de distance.

Tandis que La France la Norvège le Royaume-Uni l'Australie et la Nouvelle-Zélande revendiquent de leur côté le droit à la propriété du premier découvreur, dans le sillage des premières explorations au 19e siècle.

C’est pourquoi la France revendique la terre d’Adélie découverte par l’explorateur français Jules Dumont d’Urville en 1840. Seule une partie du continent que vous voyez ici en blanc n'est pas revendiquée : il s'agit de la terre dite de Marie Byrd.

La terre Marie Byrd a été quasi exclusivement occupée par les États-Unis.

Pour réaliser des missions américaines scientifiques.

Mais n’est revendiquée par aucun Etats.

(En 2001, le Grand-duché de Westarctica, d'origine américaine, revendique la Terre Marie Byrd.

Se basant sur le Traité sur l’Antarctique, qui interdit toute nouvelle revendication territoriale par des pays, Travis McHenry réclame le territoire en tant qu'individu) Certaines revendications se recoupent notamment entre l'Argentine le Chili et le Royaume-Uni sur la péninsule Antarctique.

Alors pour éviter tout conflit, les scientifiques très présents sur place dès. »