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La médecine au temps des pharaons

Publié le 11/01/2015

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temps
jourd'hui datent d'environ 1 600 ans avant J.-C. Inlassa-blement recopiés, ils citent des textes très antérieurs, gé¬néralement de l'Ancien Empi¬re, auxquels ont été ajoutés, au fil du temps, des remèdes et des traitements nouveaux. Voici trois des plus célèbres d'entre eux. Le papyrus Ebers. Il vient pro¬bablement de la biblio-thèque d'une école de mé-decine. C'est le plus ancien des traités scientifiques connus. Livre médical modè¬le, il contient des notions d'anatomie, un exposé de cas pathologiques et les trai-tements correspondants, ainsi que sept cents recettes de médicaments. Le papyrus Edwin Smith. Ce rouleau de 4,50 m de lon¬gueur est un traité de patho¬logie interne et de chirurgie osseuse. Il recense quarante-huit cas de blessures et de lé¬sions, et les thérapeutiques correspondantes. Le papyrus de Kahoun. Il s'agit d'un précis de gynéco¬logie et mentionne une mala¬die "qui dévore les tissus", le cancer. De nombreux autres manuels, comme le papyrus Hearst, le papyrus de Berlin ou celui de Londres, destinés à l'usage des médecins, contiennent en outre des formules magiques et des incantations censées soulager certains maux. Ainsi que l'attestent les nombreux papyrus mé-dicaux retrouvés par les archéologues, les an¬ciens Égyptiens prati¬quaient la médecine depuis les temps les plus reculés. Une science souvent empirique, mais avec ses usages et son code éthique.
temps

« Les papyrus médicaux ~ elon la tradition égyptien­ {" ne, le premier manuel mé­ ical fut miraculeusement écouvert dans un temple us le règne de Chéops.

Le s lus anciens papyrus médi­ aux que l'on connaisse au- jourd'hui datent d'environ 1 600 ans avant J.-C.

Inlassa­ blement recopiés, ils citent des textes très antérieurs, gé­ néralement de l'Ancien Empi­ re, auxquels ont été ajoutés, au fil du temps, des remèdes et des traitements nouveaux.

Voici trois des plus célèbres d'entre eux.

Le papyrus Ebers.

Il vient pro­ bablement de la biblio­ thèque d'une école de mé­ decine.

C'est le plus ancien des traités scientifiques connus.

Livre médical modè­ le, il contient des notions d'anatomie, un exposé de cas pathologiques et les trai­ tements correspondants, ainsi que sept cents recettes de médicaments.

Le papyrus Edwin Smith.

Ce rouleau de 4,50 m de lon ­ gueur est un traité de patho­ logie interne et de chirurgie osseuse .

Il recense quarante­ huit cas de blessures et de lé­ sions, et les thérapeutiq ues correspondantes.

Le papyrus de Kahoun.

Il s'agit d'un précis de gynéco­ logie et mentionne une mala ­ die "qui dévore les tissus", le cancer.

De nombreux autres manuels, comme le papyrus Hearst, le papyrus de Berlin ou celui de Londres, destinés à l'u sage des médecins, contiennent en outre des formules magiques et des incantations censées soulager certains maux.

Trois catégories de médecins L e papyrus Edwin Smith, actuellement conservé à New York, mentionne trois types de praticiens.

Le sinou exerce auprès des plus humbles et tire ses connaissances des livres et de sa pratique empirique.

Le ouabou, prêtre de Sekh­ met, so igne les privilégiés.

Sa médecine est fortement tein­ tée de religiosité, car il tient des dieux le pouvoir de guér ir.

Le saou, à la fois magicien, sorcier et rebouteux, lutte contre les puissances invi­ sibles à l'origine de maux in­ explicables ou représentés par des animaux s'attaquant à l'homme , tel le scorpion.

Il soigne par le biais de for­ mules, incantations, amu­ lettes et statues guérisseuses .

Magicien et médecin ne sont pas fondamentalement diffé­ renciés et sont désignés par le même nom: "ceux qui maîtri­ sent les scorpions" .. »

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