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LA DIGESTION (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)

Publié le 29/04/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

LE GOUT

 

La langue porte les organes du goût : les papilles gustatives, dont on distingue quatre types. Les papilles filiformes (en forme de fil), les papilles fongiformes ressemblant à des champignons sur le devant de la langue, les papilles foliées au fond de la langue, et enfin les papilles larges, en forme d’anneau, qui convergent en V au fond. Chaque papille se compose de 30 à 100 cellules gustatives. Il y en a également dans la bouche et dans la gorge. Elles sont reliées à un réseau de nerfs sensoriels qui transportent les messages des sensations gustatives éprouvées aux sièges du goût situés dans le cerveau, où les données y sont interprétés.

 

En plus de la salivation, la langue a un rôle important dans la dégustation des aliments. Les papilles situées dans différentes parties de la langue sont les récepteurs du goût. Elles sont, en général, activées par quatre saveurs principales (même si il y a des millions de saveurs différentes), le salé, le sucré, l'acide et l'amer. Les zones de la langue dotées de papilles gustatives particulièrement sensibles à l'une des sensations fondamentales sont : à l'avant pour les saveurs sucrées et salées ; sur les côtés, permettant d'apprécier l'acidité ; et au fond, pour percevoir l'amertume. L'amer est celle des quatre saveurs qui se distingue le plus facilement. Elle procède d'un système de protection. Puisque les toxines mortelles sont souvent amères, leur goût incite la personne qui les porte à la bouche à les recracher avant d'en souffrir.

 

La perception gustative et olfactive est individuelle. Le fait que les gens aiment différents aliments est lié aux facteurs culturels, politiques et religieux ; un même mets donne chez plusieurs personnes des réactions diverses. Pourtant, le goût ne se transmet pas génétiquement, à l'exception d'un gène situé sur le chromosome n° 5. Ce gène code les récepteurs responsables de la perception de l'amertume de certaines molécules comme la quinine. Les populations qui le possèdent sont très sensibles à l'amertume, au point de vomir si elles sont obligées d'avaler quelque chose d'amer.

 

Le seuil de détection varie également selon l'individu. Il s'améliore avec l'entraînement ; ainsi se développe la sensibilité des personnes qui dégustent les aliments ou les boissons (cuisinier, œnologue).

 

En outre, la salive de chacun possède son propre goût, qui affecte celui des aliments. Exercices physiques, déshydratation et maladies peuvent aussi affecter la composition de la salive.

« réserve ~e glucose ou les vitamines liposo lubles).

Le foie assu re le niveau consta n t de glucose dans le sang, ce qui est important pour le métabolisme du cerveau .

Il fabrique également la bile et le cholestérol.

la bile Les graisses n 'étant pas solubles dans l'eau , elles doivent être ému lsifiées, c'est-à-di re divisées en u goutte lettes» entourées d'une substance hydrophile (se mélangeant aisément à l 'eau) : la bile, stockée dans la vésicule biliaire .

Le foie en produit entre 0 ,5 et 1 1 par jour.

Quand le chyme, acide , entre dans le duodénum , il y stimule la sécrétion de deux hormones : la cholécystokinine et la sécrétine .

La première induit la contraction de la vésicule biliaire, reliée au foie, et le relâchement de l'ampoule hépato-pancréatique .

Alors, la bile est déversée dans le duodénum, où elle émulsionne les g raisses (et les substances qui y sont solubles) .

Les sels biliaires , qui sont ensuite réabsorbés f------------...., dans la circulat ion sang uine, se joignent à la sécrétine , afin de stimu ler la prod uction de bile .

L es réflexes nerveux participent également à la contraction de la vésicu le biliaire.

LEGOOT La langue porte les organes du goût : les papilles gustatives , dont on distingue quatre types .

Les papilles fil~ormes (en forme de fil), les papilles fong~ormes ressemblant à des champignons sur le devant de la langue , les papilles foliées au fond de la langue , et enfin les papilles larges, en forme d 'anneau, qui convergent en V au fond .

Chaque papille se compose de 30 à 100 cellules gustatives.

Il y en a également dans la bouche et dans la gorge .

Elles sont reliées à un réseau de nerfs sensoriels qui transportent les messages des sensations gustatives éprouvées aux sièges du goOt situés dans le cerveau , où les données y sont interprétés .

En plus de la salivation , la langue a un rôle important dans la dégustation des aliments .

Les papilles situées dans différentes parties de la langue sont les récepteurs du goOt .

Elles son~ en général, activées par quatre saveurs principales (même si il y a des millions de saveurs différentes ), le salé, le sucré , l'acide et l'amer .

Les zones de la langue dotées de papilles gustatives particulièrement sensibles à l 'une des sensations fondamentales sont : à l'avan~ pour les saveurs sucrées et salées ; sur les côtés , permettant d 'apprécier l'acidité ; et au fond , pour percevoir l'amertume .

!:amer est celle des quatre saveurs qui se distingue le plus facilement.

Elle procède d'un système de protection .

Puisque les toxines mortelles sont souvent amères , leur goOt incite la personne qui les porte à la bouche à les recracher avant d'en souffrir .

La perception gustative et olfactive est individuelle.

Le fait que les gens aiment différents aliments est lié aux facteurs culturels , politiques et religieux ; un même mets donne chez plusieurs personnes des réactions diverses .

Pourtan~ le goût ne se transmet pas génétiquemen~ à l'exception d'un gène situé sur le chromosome n• 5 .

Ce gène code les récepteurs responsables de la perception de l'amertume de certaines molécules comme la quinine .

Les populations qui le possèdent sont très sensibles à l 'amertume , au point de vomir si elles sont obligées d'avaler quelque chose d'amer.

Le seuil de détection varie également selon l'individu.

Il s'améliore avec l 'entraînement ; ains i se développe la sensibilité des personnes qui dégustent les aliments ou les boissons (cuisinier , œnologue ) .

En outre, la salive de chacun possède son propre goû~ qui affecte celui des aliments .

Exercices physiques, déshydratation et maladies peuvent aussi affecter la composition de la salive .

LA FONCTION PANCRL\TIQUE Les mêmes hormo nes, q ui activent la fonctio n du f oi e, agissent également sur le pancréas .

Sécrétées par la paroi du d uo dé num, la c h o l écystok inine induit la sécrétion de suc pancréat i q ue contenant des enzymes, et la sécrétine, dans un milieu acide, induit la sécrét ion d 'un suc pancréatiq ue contenant des bicar bonates , qui neutralisent l'acidité d u c h yme .

Cela favorise l'action d e certaines enzymes et pro tège simu ltanéme nt le mucus .

Les réflexes nerve u x stimu le nt égale ment la libéra tion du suc pancréatique.

LAFONCTIONIKnsnNAU La transfo rmation phys ico-c himiqu e d es a liments continu e da ns l' intestin avec l'aid e de di ffére n tes enzymes .

Le chyme traverse le duodé num sous l'effet des contractions intestinales (12 contractions par minu te), puis p rogresse dans l'intestin grêle sous la f orme d'u n liquide acide opaque, dense et laiteux : le c h yle.

Le m ou vement net du chyle de l 'intestin vers le gros intestin est lent.

Cela permet une activité digestive maximale.

Le chyle ne comm e nce à e n trer dans le gros intestin q ue lorsque les aliments du repas suivan t passen t de l'estomac vers le duo dé num .

Les m ou vem en ts musc ulaires de l'intestin (appe lés mouve m en ts pérista ltiques) segme ntent le c h yle méla ngé au mucus de l'intestin, facilitant ainsi l'absorption des nutrime nts.

L'int~stin gril~ Chaque villosit é de la paroi de l'intestin grêle possède un cana l lymphatique en son cent re, des glandes à la base qui sécrètent les sucs intestinaux, et u n réseau de capilla ires, qui apportent d u sang oxygé né e t e mportent le san g enrichi d e nutrim en ts.

!:absorptio n des nutrim en ts se fait via le réseau de capi llaires vein eux o u par les vaissea ux l ymp hatiques .

Les nutriments absorbés, t e ls que l e g lucose et les acides aminés , vont passe r ensuite d a ns une grosse veine, la veine porte, q ui apporte au foie les molécules issues de la digest ion, afin qu'il les retrait e avant de les déverser dans la circulation sanguine .

Les graisses, elles, sont absorbées par le systè m e l ymphati que.

La plupart des nutriments sont absorbés dans les deux premiers mètres de l'intestin grêle (duodén u m et jéjunum) .

Il s'agit entre autres du fer, du calcium , de certa ins sucres et de vitamines solubles dans l'eau.

Les substances solubles dans l'eau (comme les vitamines B etC) traversent la membra n e cellulaire de l'intestin par simple diffusion.

La vitamine B 12, indispensable à la formation des globules rouges , est une exception .

Elle se lie d'abord à une glycoprotéine produite dans l'estomac, ensuite le complexe est absorbé après fixation à certains récepteurs des cellules absorbantes.

Certaines substances, telles que les acides aminés , produits par la digestion de protéines , ou le glucose, résultat de la digestion de l'amidon , sont transportées activement par une u porte » , une sorte de valvule, qui laisse sorti r certaines s ubstances (par exemple des ions sodium) et entrer les acides aminés ou le glucose .

Ce transport résulte en partie de la différence des concentratio n s moléculaires de ces substa nces des deux côtés de la m em brane cellulaire, et d e le ur tenda nce à s'éq uilibrer.

L a d igest io n des graisses comm ence dans le duodénum .

Les graisses sont transformées en lipides , ensuite en glycérol puis en acides gras.

Le jus biliaire et les sécrétio n s p ancréa tiques particip ent à l'ém ulsifica tion (décompositio n en petites goutte lettes) d e ces substances , pour être plus facilem ent tra nsporta bles dans un milieu aqueux .

E nviron 95 % des graisses sont réabso rbées par l 'intestin , et so% des proté ines.

Les hydrates de carbon e (glucides) traversent le systè m e d igesti f p lus rapid ement- ils restent dans l'intestin grêle m oins d'une heure et sont absorbés à un taux max imal de 120 g/heure .

Le gros intestin L e g ros intes tin est desti né principa leme nt a u dépôt des substan ces qui ne sont pas utiles.

E nviro n 90 % de l'eau est retenue par le gros intestin, pour être ré utilisée par le corps .

D ans l e côlon, que lq ue 10 milliard de bactéries décompose nt les résidus a li m e ntaires, produisan t certains gaz, comm e le dioxyde de carbone, le m éthane , l'hydrogène, le nitrogène et quelq ues composés soufrés (d'où l'odeu r caracté ristique).

Les gaz sont en principe a b sorbés par la paroi intest in ale , sau f si les mouve m en ts péristaltiques sont trop f réque nts (le gaz n'a alo rs p as le t emps d'être a b sorbé).

Un faible pou rcentage du bol alime ntaire écha ppe à l'attaque des enzymes digestives : il ressort com pacte dans les selles après un intervalle de 24 à 72 heures (cela dép end d u contenu lipidi q ue du repas).

D ans l e côlon, les parois se contracten t t o utes les 30 m in utes, poussan t ainsi les résidus a limentaires vers le rectum .

La diste nsion de l'estomac par les a liments initie des contractions du rectum e~ fréqu e m ment, entraîn e une envie d e d éféq u e r.

C'est le réflexe gast ro ­ cœlique , q ui appa raît souvent chez les jeunes enfants après un repas .

L'appendice Son rôle exact est e ncore inconnu .

!:appen dicite se produit quand le chyle, contenant des bactéries , pénè tre dans l'appendice où elles se m ult iplient, provoquant une inflamma tion.

Elle doit être rapidement opérée par ablation , sinon il y a r i sque de péritonite (projection de particules infectées dans tout l'abdomen suite à l 'explosion de l'appendice) .

LES ENlYM ES PRINCIPAUS PARTICIPANT À LA DIGEsnON • Les amylases de la salive initient dans l a bouche la décomposition chimique des aliments, notamment de l'amidon, qui se transforme en glucides .

En même temps , une autre enzy m e ( l ysozyme) et des antico rps se c h ar gent de détruire les éventuels agents pathogènes qu'ils pourraient contenir.

• Dans l'estomac, une autre enzyme, la pepsine , active la transformation des p rotéines en protides , dans un milieu acide .

La transforma tion des p eptides , i ssus des protéines, e n acides aminés continue dans l'i ntestin, par des enzymes nommées l 'aminopeptidase et la dipeptidase .

• Les cellules de l'intestin grêle sécrète n t des e nzymes digest ives, du mucus, des hormones ou des lysozymes (enzymes bacté ricides) .

Par exemple, les enzymes nom mées disaccharidases attaquent les gluci des, tel que le sucrose, e n le transfo rmant e n glucose et fructose.

• Les lipases du côlon attaq uent les glycéri des, en les transfor mant en glycéro les et en acides g ras.

LEs HORMONES PARTICIPANT À LA DIGESTION La présence d 'aliments insuffisa mment broyés provoque la distension des parois d e l'esto mac, stimu lant la production des h ormo nes telles que la gast rine o u l'histamine , qui active nt la sécré tion d'acide chlo rhy drique, et d e sérotonine , qui entretient les contractions des parois de l'estomac.

À l'inverse, l 'excès d'acidi t é d ans l'estomac inhibe la lib é ra t ion d e gast rin e.

Les hormones qui se libè rent des villosités intestina les sont : la gastrine entérique, qui stimule l'activité de l 'esto mac, la sécrétine e t la cholécystokinine .

Sécrétées lors du r empli ssage du d uodénum , elles agisse nt ensemble s ur la fonction du f o i e, la vésicule biliair e et le pan créas .

Elles stim ulent l'arrivée d e bile et de s uc p ancréatique dan s l' i n testin.

Elles dimi nue nt l 'acidi té du chym e et transforment ses constituants en nutrime nts utiles pour l'organisme.

Les troubles digestifs , tel que l a const ipa tion ou diverses d ouleurs po nctue lles, ont en généra l des causes exté rieures, par exemple une mauva ise aliment ation (m a nqu e de fibres, tro p d e graisses ...

) ou u n m ode de vie né faste pour la santé ( manque d'exer cice physique , stress ...

).

À la naissa nce, le côlon est stérile, mais la flore intestinale bacté rienne est ra pidemen t installée dans l'intestin humai n .

En p l us des bacté ries bénéfiq ues pour sa propre fo n ction (comm e Escherichia coll) , le côlon p e ut ê t re e nvahi par des bacté ries pathogè nes, qui causent des malad ies p lus ou moins graves .

Une dill"hée , par exemp le, peut avoir des causes ~-- ~~~~~ ou légèreme nt contaminés, réactions émotio nnelles ou allergiques à certains a liments , o u bien infection bactérienne ou virale.

Quel que soit le déclenchemen~ la diarrhée a lieu lorsq ue l'Irritat ion a stimulé les mouvements péristaltiques dans le côlon .

Ces mouvements plus fréq uents poussent la matière fécale plus rapidement vers le rectum, en laissant tr op peu de temps pour l'absorptio n des ali m ents et des fluides.

La diarrhée entraîne donc une perte d'eau (dés hydratatio n ) qui peut être fatale à un nou rrisso n ou à une personne âgée .

!:imp lication d 'une bactérie (H el icobade r pylon) dans de nombreuses m aladies inflamm atoires et ulcéreuses d e l'estoma c (chez 6 0 % des personnes souffrant d'un ulcè re gastrique) e t d u du odén um (chez 90% de celles souffrant d 'un ulcère d uod é nal) a été prouvée par des études systéma tiques .

!:origi ne et le mode d e tr ans missio n d e cette bactérie sont encore indéterminés .

EXEMPLES D'INTOUIANCES AU MENTAl RES Parmi des anomalies liées au transport cellulaire du mucus, nous connaissons notamm ent deux cas : l'Intolérance au lait, due au manque d'une enzyme de l'intestin grêle , la lactase, et l'Intoléra nce au gluten (maladie cœliaque ).

l g. »

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