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Descartes, le cogito et l'Alcibiade de Platon.

Publié le 21/12/2021

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« Je pense, donc je suis » est une citation extraite du Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences de René Descartes (1596 – 1650). Cette citation me ramène bien aux deux thèses énoncés dans l'Alcibiade de Platon ou il s’agit de l’idée que les êtres humains sont des esprits (incarnés) actifs, engagés les uns avec les autres dans la recherche commune de la vérité (la vérité conçue objectivement et non pas seulement en termes intersubjectifs).La seconde est la conception selon laquelle l’être humain est, essentiellement ou virtuellement, un esprit sans corps, qui tient la connaissance de la vérité pour parachevée et qui reconnaît à celui qui l’a atteinte un statut divin. La connaissance ou la vérité ainsi parachevée est objective et, par conséquent, commune à tous ceux qui ont la connaissance, bien que celui qui sache ne dépende plus de la recherche commune afin d’atteindre cette connaissance. L’analogie de la vue dans l’Alcibiade, comme d’autres présentations de notre essence, est installée à la frontière de ces deux conceptions.

Ces deux interprétations présupposent que la connaissance objective rend accessible la vérité commune. Ainsi, la présentation de la connaissance de soi dans l’Alcibiade, bien qu’elle semble anticiper une idée moderne et subjective du soi, peut ętre interprétée, par des biais différents, comme exprimant avec force et clarté la conception ‘objective-participante’ du soi.

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« La réponse, selon Socrate, ne fait au cun doute : on ne peut s’occuper des affaires des autres si l’on ne sait d’abord s’occuper des affaires qui sont à soi -même.

Et l’on ne peut s’occuper des affaires qui sont à soi -même si l’on ne se connaît pas soi -même.Comme le préconise la cél èbre inscrip tion sur le fronton du temple de Delphes, le jeune homme doit donc, avant toute chose, apprendre à se connaître lui -męme.

Or, la connaissance de soi -même est rare et précieuse.

Une telle connaissance n’est pas donnée à tout le monde : celui qui s’attache à prendre soin de son corps, par exemple, prend soin de ce qui est à lui (son corps), mais pas de lui -même.

Quant à celui qui accumule les richesses, il en est encore plus éloigné puisqu’il concentre son énergie sur ce qui dépend de son corps.

Mais que dési gne -t-on au juste par « soi -même » ? Trois réponses, selon Socrate, sont possibles : soit le corps, soit l’âme, soit un assemblage des deux.

L’homme se sert de son corps comme d’un outil, le commande, et ne peut donc s’identifier avec lui.

De m ême, l’assem blage du corps et de l’âme est à exclure, « car l’une des deux parties n’ayant point de part au commandement, il n’est pas possible que le tout formé des deux commande ».

Reste ainsi l’unique solution que le « soi -męme » correspond à l’âme, et que se conna ître soi -même revient à connaître son âme.

Donc, se connaître soi -même, c’est connaître son âme.

Comme on peut le voir à la page 173:[130c]"Donc, puisque ni le corps ni l'ensemble n'est l'homme,je crois qu'il reste que l'homme n'est rien ou bien, s'il est quelque chose, il faut reconnaître que ce ne peut ętre rien d'autre que l'âme." L’âme est le si ège de l’activité psychiq ue et des états de conscience d’un individu.

L’âme porte l’ensemble des états et dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment l’individualité, autrement dit le « moi » profond.

L’âme est liée à la conscience, à l’ego, mais aussi au c œur, à la raison et à l’intellect.

Elle peut donc être attirée vers le bas (la mati ère) ou vers le haut (l’esprit).

L’âme est une médiatrice entre le corps et l’esprit. C'est déj à la tripartition platonicienne de l'âme qui est expliquée ici : Epitumia, thumos, n oűs.

Et de m ême qu’un œil ne peut se connaître qu’en voyant son propre reflet dans la prunelle d’un autre œil (définition de la vision), l’âme, pour se perfectionner et acquérir la connaissance d’elle -męme, devra regarder une autre belle âme.

En particulie r cette partie de l’âme oů résident la connaissance et la pensée, le Noűs ( intellect ou raison, partie la plus divine de l’âme, en contact avec le divin).

Le noűs peut ętre vu comme l’esprit en l’homme, l’intelligence active de la raison et du c œur, celle qui devrait guider l’âme.

Le noűs est jugé immortel, du fait de sa participation au monde spirituel et divin.

La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s’oppose donc à la fausseté ,au sens d’erreur, mais aussi de mensonge .

La vérité change en fonction du point de vue.

On valorise le fait de toujours chercher à savoir la vérité.

Le doit on ? Si on pose que c'est une obligation de toujours chercher à savoir la vérité,c'est à dire de ne jamais s'arrêter dans la quête de preuv es afin de distinguer le vrai du faux, elle parait absurde, car dès lors, aucun savoir ferme ne serait possible.

Ne pas toujours chercher la vérité qu'est ce que sinon se complaire dans l'ignorance qui consiste à croire savoir ce que l'on sait pas, ignoran ce coupable comme le montre. »

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