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Flora Tristan par Edith Thomas A côté des saint-simoniens, de Fourier, de Cabet, de tous ceux qui ont, au XIXe siècle, posé la question de la femme dans la société, Flora Tristan se distingue par son originalité et par sa vigueur.

Publié le 05/04/2015

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Flora Tristan par Edith Thomas A côté des saint-simoniens, de Fourier, de Cabet, de tous ceux qui ont, au XIXe siècle, posé la question de la femme dans la société, Flora Tristan se distingue par son originalité et par sa vigueur. Beaucoup plus qu'une " jolie femme ", elle se crut et fut, aux yeux de beaucoup, ce Messie que les saint-simoniens attendaient. Fille d'un noble Péruvien, Don Mariano de Tristan, et d'une jeune Française émigrée en Espagne, Flora Tristan naquit à Paris, en 1803. Le mariage de ses parents n'avait pas été légalisé et sa naissance passa pour illégitime. Don Mariano mourut en 1807 ou 1808, laissant sa femme et ses deux enfants dans la misère. L'enfance de Flora Tristan fut donc marquée à la fois par l'irrégularité de sa naissance et la pauvreté. A quinze ans, elle entre comme ouvrière coloriste dans l'atelier d'un peintre-lithographe, André Chazal. Séduit par son étrange beauté, son patron l'épouse et lui donne trois enfants (elle sera la grand-mère de Gauguin). Mais elle quitte bientôt son mari brutal et jaloux et se réfugie, avec ses enfants, à la campagne. Après avoir fait l'expérience de la pauvreté, Flora Tristan faisait l'expérience du mariage manqué. Le divorce n'était pas alors admis par la loi. Chazal poursuit sa femme de sa haine. Il ira jusqu'à tirer sur elle et la blesser. Le procès assez scabreux qui s'ensuivit rendit un moment Flora Tristan célèbre. Deux séjours en Suisse, en Italie, en Angleterre lui apprennent durement que son destin n'a rien de singulier, que les femmes sont partout des " parias ". De son voyage au Pé...
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