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Grande île montagneuse de l'océan Indien, Madagascar est au contact des cultures de l'Asie et de l'Afrique.

Publié le 06/11/2013

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Grande île montagneuse de l'océan Indien, Madagascar est au contact des cultures de l'Asie et de l'Afrique. Héritière de plusieurs royaumes malgaches, colonie française pendant trois quarts de siècle, elle devint indépendante en 1960. L'adhésion au socialisme en 1975 avait entraîné, dans ce pays agricole, une grave crise économique et vivrière, qui persiste malgré la libéralisation de l'économie depuis 1982. La culture malgache, largement métisse, est très influencée par la société mérina. Madagascar, en malgache Madagasikara, est un État insulaire situé dans l'océan Indien, au sud-est de l'Afrique. Séparée de l'Afrique australe depuis le mésozoïque par le canal de Mozambique, la « Grande Île » forme en fait un petit continent à part, dont la population présente des affinités avec les cultures de l'Asie du Sud-Est, tout en ayant eu de nombreux contacts avec l'Afrique. La Constitution de 1975 avait fait de Madagascar une « République démocratique » à orientation socialiste. Le président de la République, élu pour sept ans au suffrage universel, était alors assisté d'un Conseil suprême de la révolution. Or, à partir de 1988, les tendances à la libéralisation se sont intensifiées, et de nouveaux partis politiques ont été légalisés. La Constitution promulguée en 1992 a abouti à l'instauration de la III e République malgache. L'Assemblée nationale compte 138 membres. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Indien (océan) Mozambique (canal de) Géographie Les conditions naturelles. Madagascar est une île montagneuse dissymétrique, moins escarpée à l'ouest qu'à l'est. Les hautes terres, correspondant au socle cristallin, occupent la partie centrale du territoire. Elles sont dominées par des massifs volcaniques (le Tsaratanana au nord, l'Ankaratra au centre et l'Andringitra au sud). Constituées de plateaux, elles sont parfois coupées de plaines d'effondrement où se sont logés des lacs (lac d'Anosy à Antananarivo ; lac d'Alaotra, au nord). Mais, le plus souvent, elles sont parsemées de collines ou de montagnes aux flancs raides. À l'est, ces reliefs tombent directement sur une plaine côtière étroite et régulière. À l'ouest, ils s'abaissent graduellement vers des terrains sédimentaires et une côte échancrée. Les alizés apportent des pluies toute l'année sur la façade orientale. La mousson estivale atteint le Nord-Ouest. À l'écart de ces influences, le Sud et le Sud-Ouest sont arides. Les hautes terres sont plus fraîches et diversement arrosées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Antananarivo Les livres Madagascar - le littoral, page 2970, volume 6 Madagascar - paysage de hautes terres latéritiques, page 2971, volume 6 Madagascar - le plateau Horombé, page 2971, volume 6 Les caractères écologiques. La forêt a été souvent défrichée et, sur des sols pauvres soumis à une érosion intense, les savanes (savoka) se sont étendues. Néanmoins, la flore malgache reste l'une des plus riches en espèces, et nombre de ces espèces lui sont spécifiques. Ainsi, une forêt des environs de Toleara, dans le Sud-Ouest, présente un baobab (Adansonia grandidieri) que l'on trouve uniquement à Madagascar. L'isolement de l'île explique également le caractère très particulier de la faune. De nombreux invertébrés (araignées), poissons, tous d'origine marine, grenouilles (160 espèces), tortues, caméléons et serpents (non venimeux) sont typiquement malgaches. De même, 135 des 220 espèces d'oiseaux et une proportion encore plus grande de mammifères (rongeurs, carnivores, insectivores et lémuriens) ne se trouvent pas ailleurs. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats baobab Milne-Edwards - Milne-Edwards Alphonse savane - Les savanes secondaires Les aspects humains. On distingue habituellement dix-huit ethnies différentes, mais cette grande diversité ne fait pas obstacle à l'unité linguistique et culturelle. Les Mérinas et les Betsiléos, par exemple, occupent encore les hautes terres ; les Betsimisarakas, la côte nord-est ; et les Sakalaves, la côte occidentale. Mais les brassages et les migrations intérieures tendent à gommer les spécificités ethniques et à faire des Malgaches un peuple afroasiatique. Les principales communautés d'étrangers sont formées d'Indo-Pakistanais, lesquels détiennent environ 50 % de l'économie de l'île, de Chinois, de Comoriens et de Français. Le taux d'accroissement naturel de la population est supérieur à 2,5 % par an, et plus de 72 % des habitants ont moins de 30 ans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Betsiléos costume - Le costume et les codes sociaux - Le costume comme défroque Hovas malgache Mérinas Sakalaves La vie économique. Dans ce pays pauvre, la riziculture constitue l'activité principale. Les rizières, qui sont souvent inondées ou irriguées, sont surtout situées dans les vallées et les plaines lacustres. La production reste toutefois insuffisante pour les besoins de la population, mais certaines plantations consacrées à la vanille et au café ont été reconverties en rizières. Les autres cultures vivrières (manioc, maïs, banane, pomme de terre) sont pratiquées dans les champs sur brûlis (tavy), sur les bordures occidentales et orientales des hautes terres, tandis que l'agriculture de plantation, qui, outre le café et la vanille, produit de la canne à sucre (la filière sucre ayant été libéralisée) et des épices, est localisée dans les régions côtières humides et chaudes de l'Est et du Nord-Ouest. La balance agricole est excédentaire. Le bétail est peu associé à l'agriculture ; très apprécié, il a un rôle surtout social et religieux. L'élevage est plus important dans l'Ouest, qui est une région peu peuplée au climat sec. Le Sud-Ouest est le domaine des pasteurs nomades. La pêche fait vivre les Vezos de la côte occidentale, de même que les populations riveraines de quelques lacs (Alaotra, Itasy) ; la pêche des crevettes et des crustacés est en expansion. À l'exception du graphite, les ressources minières sont rares. De même, l'industrie, localisée principalement à Antananarivo, à Toamasina et à Antsirabé, est handicapée par l'insuffisance des ressources énergétiques et le mauvais état des voies de communication. Après une longue période de repli, et en raison d'une très grave crise économique, le gouvernement malgache a créé une zone franche industrielle, qui regroupe des entreprises textiles, agroalimentaires, et d'autres de la filière bois ou de fabrication d'objets artisanaux. Le tourisme international, encore modeste, est toutefois une activité d'avenir. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats brûlis (culture sur) Tananarive Toamasina Les livres pêche - la pêche des crevettes sur la côte ouest de Madagascar, page 3779, volume 7 Madagascar - parcelles minutieusement cultivées près d'Antsirabé, page 2970, volume 6 Madagascar - le marché d'Antananarivo, page 2972, volume 6 Madagascar - un pêcheur de la côte ouest, page 2972, volume 6 L'organisation de l'espace. En raison du cadre physique et des différences de peuplement, les régions malgaches sont très diverses. Dans l'ensemble des hautes terres, région la plus densément peuplée et dotée des réseaux d'échanges les mieux organisés, sont concentrés les pouvoirs de décision. L'habitat, constitué de maisons de terre, y est localisé dans les vallées et dans les bassins d'effondrement. Ces hautes terres sont reliées par voies ferrées à la côte est (port de Toamasina), qui est active malgré la médiocrité des sites portuaires. Les régions côtières, qui sont très morcelées, sont également densément peuplées, surtout celles de l'Est et de l'extrême Nord. L'Ouest et le Sud sont plus déshérités. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Tananarive Toamasina Les livres Tananarive, page 5025, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Antseranana Fianarantsoa Imerina Mahajanga Nosy Be Tananarive Toliary Histoire Le peuplement primitif de l'île a été assez tardif. Selon l'hypothèse la plus courante, des Indonésiens ayant transité par les côtes africaines s'y seraient installés au cours du Ier millénaire. D'autres migrants s'établirent ultérieurement, notamment des Arabes qui ouvrirent des comptoirs. Marco Polo connaissait déjà le nom de Madagascar, mais le Portugais Diego Dias fut le premier Européen à découvrir l'île en 1500. À la même époque se constituèrent des royaumes malgaches sur des bases tribales. Au XVIIe siècle, les plus importants étaient ceux des Sakalaves à l'ouest et des Mérinas au centre. L'apogée du royaume mérina eut lieu sous le règne d'Andrianampoinimerina (vers 1787/1810). Son successeur, Radama Ier (1828/1861), collabora avec les Européens, interdit la traite des esclaves, favorisa les commerçants et élargit son domaine au nord, à l'ouest (prise de Majunga) et au sud. C'est à cette époque que la pression européenne se renforça. Madagascar avait déjà été l'objet de diverses tentatives françaises de colonisation. Richelieu, qui avait créé la Compagnie de l'Orient, avait attribué le monopole du commerce à des Français qui s'étaient installés dans l'île, et avait établi le poste fortifié de FortDauphin. Sous Louis XIV, la Compagnie fut réorganisée par Colbert et baptisée Compagnie des Indes orientales ; Madagascar était alors appelée la France orientale. Mais tous ces essais avaient échoué, et les Français avaient dû abandonner Fort-Dauphin. Au XIXe siècle, les rivalités entre missionnaires protestants anglais et catholiques français, et leurs intrigues auprès des souverains hovas, maîtres du royaume mérina, fournirent à la France l'occasion d'intervenir. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Albuquerque (Alfonso de) Indes (Compagnie française des) Mérinas Radama Ranavalo-Manjaka - Ranavalo-Manjaka II Ranavalo-Manjaka - Ranavalo-Manjaka Ire Sakalaves La domination française. Le bombardement et la prise de Tamatave par les Français en 1883 furent suivis, en 1885, de la signature d'un traité de protectorat avec la reine Ranavalona III, qui régnait depuis 1883 et avait épousé le Premier ministre Rainilaiarivony, veuf des deux reines précédentes. 15 000 hommes débarquèrent à Mahajanga ; mais près de la moitié d'entre eux périrent frappés par la maladie. Les troupes restantes parvinrent à Tananarive, obligeant la reine à capituler le 30 septembre 1895. L'année suivante, l'île devint une colonie et le général Gallieni en fut le premier gouverneur général. À la suite d'une insurrection en 1897, il exila la reine, qui fut déportée à la Réunion, puis en Algérie. Gallieni organisa la colonisation de Madagascar et soumit les peuples, restés indépendants, des Mérinas. Les Français entreprirent la construction de routes, d'écoles, d'hôpitaux, et introduisirent les cultures de plantation. Les Malgaches furent associés de manière purement théorique à l'administration de leur pays. À la fin de 1942 et au début de 1943, les Britanniques occupèrent l'île, tout en la laissant sous la souveraineté de la France libre. La guerre, qui provoqua de graves difficultés économiques, favorisa l'action des mouvements nationalistes. En 1946, le statut de Madagascar changea. L'île devint un territoire d'outre-mer de la République française. Des troubles sanglants, qui éclatèrent en mars 1947, furent durement réprimés (plus de 11 000 morts) et les chefs du parti nationaliste (Mouvement démocratique de la rénovation malgache) furent jetés en prison. L'état de siège ne fut levé qu'en 1956. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ferry Jules François Camille Gallieni Joseph Mahajanga Ranavalo-Manjaka - Ranavalo-Manjaka III Les livres Madagascar - la reine Ranavalona III annonçant à son peuple la paix avec la France en 1895, page 2973, volume 6 La République malgache. Au référendum du 28 septembre 1958, les habitants de Madagascar optèrent pour le statut d'État membre de la Communauté française. Le 14 octobre de la même année, la République malgache fut créée et, en juin 1960, par un accord conclu avec la France, elle devint un État indépendant et souverain. D'après la Constitution de 1959, le président de la République était en même temps le chef du gouvernement, le pouvoir législatif étant exercé par deux Chambres. Le président Philibert Tsiranana, chef de file du parti majoritaire social-démocrate, gouverna depuis l'indépendance jusqu'en 1972, en collaborant étroitement avec l'ancienne puissance coloniale. En mai 1972, des manifestations d'étudiants provoquèrent des émeutes, et le pouvoir passa aux mains du général Gabriel Ramanantsoa. À la suite de difficultés économiques et de conflits ethniques, Ramanantsoa remit tous ses pouvoirs, le 5 février 1975, au colonel Richard Ratsimandrava, qui fut assassiné le 11 février. Le capitaine Didier Ratsiraka, désigné comme chef de l'État par un comité national, parvint au pouvoir en juin 1975 ; il engagea le pays dans la voie d'un socialisme particulièrement autoritaire. Une charte de la révolution socialiste malgache et une nouvelle Constitution furent approuvées par référendum en décembre 1975. En 1982, face aux difficultés économiques, Didier Ratsiraka opéra cependant un revirement en faveur du libéralisme, afin d'obtenir l'aide internationale. En 1991, l'épreuve de force s'engagea entre le président, soutenu par les militaires, et un vaste mouvement populaire d'opposition au régime, dans lequel les Églises prirent une part active. En 1993, c'est le chef de file de ce mouvement, Albert Zafy, qui a été élu président de la République. Malgré le renforcement de ses pouvoirs constitutionnels - donnant le droit au chef de l'État de nommer lui-même le Premier ministre -, la situation intérieure est redevenue difficile, et l'ancien président Ratsiraka a reconquis le pouvoir en 1997. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ramanantsoa Gabriel Ratsiraka Didier Tsiranana Philibert Les livres Madagascar - le président malgache Philibert Tsiranana et le Premier ministre français Michel Debré, page 2973, volume 6 Littérature Une culture métisse. Du début de l'ère chrétienne jusqu'au XVIe siècle, les migrations successives ont engendré à Madagascar une culture métisse (malgache, indienne, musulmane et africaine). À la fin du XVIIIe siècle, l'ouverture de la société mérina aux missionnaires européens marqua un tournant culturel. Sous l'influence de ces derniers, les Mérinas adoptèrent la Bible, et, à partir de 1850, leurs modes d'expression traditionnels furent retranscrits et publiés en langue malgache. La redécouverte de cette tradition orale se poursuivit au XXe siècle et le folkloriste britannique James Sibree en révéla la richesse à l'Europe. Parallèlement, la publication de textes littéraires se développa à partir de la Première Guerre mondiale. Profondément marqués par une tradition encore vivante, de nombreux écrivains malgaches ont également subi l'influence européenne. Si la plupart d'entre eux ont conservé leur langue maternelle, un grand nombre écrit aussi en français. Une littérature traditionnelle orale. Bien connue des folkloristes pour ses chants, ses formules rituelles, ses contes et ses chroniques, la littérature traditionnelle malgache est parvenue jusqu'à nous à travers les Ohabolana (sortes de proverbes ou dictons) et les hain-teny (subtile association de proverbes à caractère littéraire). Ces formes originelles de la société mérina ont été retranscrites par les missionnaires dès le début du XIXe siècle, mais au prix de certaines modifications. Ce n'est pas avant le XXe siècle, marqué par les travaux de James Sibree et, surtout, par la traduction des hain-teny publiée par Jean Paulhan en 1913, que leur valeur poétique a été reconnue. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Paulhan Jean La littérature moderne. L'activité littéraire s'est développée à partir de la Première Guerre mondiale. De nombreux écrivains ont cherché à revenir aux sources (Razafintsalama, 1885-1965), ou à relier les traditions malgache et européenne (Jean-Joseph Rabearivelo, 19011937). Jusqu'en 1960, Madagascar a surtout compté des poètes : Dox (1913-1979) est considéré comme l'un des grands représentants de la langue malgache ; Jacques Rabemananjara (né en 1913), et Flavien Ranaivo (né en 1914), poètes de langue française, sont avec Rabearivelo les auteurs les plus connus. Dès l'indépendance de l'île en 1960, les textes en prose se sont multipliés (le premier roman malgache, les Voleurs de boeufs, de Rabearison, a paru en 1965) et aussi plus politiques (Randivo, Dama). Le théâtre (chanté) est très populaire, mais non encore traduit (les frères Andriamantema, Michèle Rakotoson). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Rabearivelo Jean-Joseph Rabemananjara Jacques Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Les médias Madagascar - tableau en bref Madagascar - carte physique Madagascar - tableau en chiffres Afrique - carte politique Asie - carte politique Les indications bibliographiques R. Battistini et J.-M. Hoerner, Géographie de Madagascar, Edicef - SEDES, Paris, 1986. A. Spacensky, Madagascar, cinquante ans de vie politique, Nouvelles Éditions Latines, Paris, 1970. P. Vérin, Madagascar, Karthala, Paris, 1990.
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« les savanes ( savoka ) se sont étendues.

Néanmoins, la flore malgache reste l'une des plus riches en espèces, et nombre de ces espèces lui sont spécifiques.

Ainsi, une forêt des environs de Toleara, dans le Sud-Ouest, présente un baobab ( Adansonia grandidieri ) que l'on trouve uniquement à Madagascar.

L'isolement de l'île explique également le caractère très particulier de la faune.

De nombreux invertébrés (araignées), poissons, tous d'origine marine, grenouilles (160 espèces), tortues, caméléons et serpents (non venimeux) sont typiquement malgaches.

De même, 135 des 220 espèces d'oiseaux et une proportion encore plus grande de mammifères (rongeurs, carnivores, insectivores et lémuriens) ne se trouvent pas ailleurs. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats baobab Milne-Edwards - Milne-Edwards Alphonse savane - Les savanes secondaires Les aspects humains. On distingue habituellement dix-huit ethnies différentes, mais cette grande diversité ne fait pas obstacle à l'unité linguistique et culturelle.

Les Mérinas et les Betsiléos, par exemple, occupent encore les hautes terres ; les Betsimisarakas, la côte nord-est ; et les Sakalaves, la côte occidentale.

Mais les brassages et les migrations intérieures tendent à gommer les spécificités ethniques et à faire des Malgaches un peuple afro- asiatique.

Les principales communautés d'étrangers sont formées d'Indo-Pakistanais, lesquels détiennent environ 50 % de l'économie de l'île, de Chinois, de Comoriens et de Français.

Le taux d'accroissement naturel de la population est supérieur à 2,5 % par an, et plus de 72 % des habitants ont moins de 30 ans. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Betsiléos costume - Le costume et les codes sociaux - Le costume comme défroque Hovas malgache Mérinas Sakalaves La vie économique. Dans ce pays pauvre, la riziculture constitue l'activité principale.

Les rizières, qui sont souvent inondées ou irriguées, sont surtout situées dans les vallées et les plaines lacustres.

La production reste toutefois insuffisante pour les besoins de la population, mais certaines plantations consacrées à la vanille et au café ont été reconverties en rizières.

Les autres cultures vivrières (manioc, maïs, banane, pomme de terre) sont pratiquées dans les champs sur brûlis ( tavy ), sur les bordures occidentales et orientales des hautes terres, tandis que l'agriculture de plantation, qui, outre le café et la vanille, produit de la canne à sucre (la filière sucre ayant été libéralisée) et des épices, est localisée dans les régions côtières humides et chaudes de l'Est et du Nord-Ouest.

La balance agricole est excédentaire.

Le bétail est peu associé à l'agriculture ; très apprécié, il a un rôle surtout social et religieux.

L'élevage est plus important dans l'Ouest, qui est une région peu peuplée au climat sec.

Le Sud-Ouest est le domaine des pasteurs nomades.

La pêche fait vivre les Vezos de la côte occidentale, de même que les populations riveraines de quelques lacs (Alaotra, Itasy) ; la pêche des crevettes et des crustacés est en expansion. À l'exception du graphite, les ressources minières sont rares.

De même, l'industrie, localisée principalement à Antananarivo, à Toamasina et à Antsirabé, est handicapée par l'insuffisance des ressources énergétiques et le mauvais état des voies de communication.

Après une longue période de repli, et en raison d'une très grave crise économique, le gouvernement malgache a créé une zone franche industrielle, qui regroupe des entreprises textiles, agroalimentaires, et d'autres de la filière bois ou de fabrication d'objets artisanaux.

Le tourisme international, encore modeste, est toutefois une activité d'avenir.. »

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