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L’OEUVRE SCIENTIFIQUE DE PASCAL

Publié le 27/11/2018

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scientifique

L’OEUVRE SCIENTIFIQUE

 

Le triangle arithmétique, tableau qui fournit les coefficients des termes des puissances d'un binôme; l’hexagone de Pascal, théorème sur l’alignement des points d’intersection des côtés opposés d’un hexagone inscrit dans une conique; le théorème de Pascal, concernant la distribution de la pression gravifique par un liquide au repos; l’expérience du puy de Dôme, qui démontre que la pression atmosphérique varie en fonction de l’altitude : voilà ce qui a survécu de l’activité du savant en l’honneur duquel on a donné le nom de “pascal” à l'unité de mesure de contrainte et de pression dans le système international S.I. et à un langage de programmation.

 

Ses autres contributions, assimilées ou dépassées par l’évolution des sciences, n’ont plus qu’un intérêt historique. Mais elles restent d’une importance capitale pour les pascalisants, car elles révèlent un savant dont l’empirisme et les préoccupations (le néant et l’infini) annoncent l’auteur des Pensées. Elles posent aussi de sérieux problèmes quant à l’originalité et même la probité intellectuelle de leur auteur, trop préoccupé parfois de faire montre de sa supériorité. C’est un fait que Pascal savant n’a rien inventé ex nihilo, et il conçoit lui-même les sciences comme un domaine « où tous les hommes ensemble [...] font un continuel progrès ». Et si certains de ses travaux représentent une étape décisive de cette évolution, c’est grâce à un heureux alliage de facultés qui le distinguent de la plupart des savants de son époque : une sensibilité permettant de capter les idées qui « sont dans l’air»; un désir de synthèse qui l’incline à interpréter le plus grand nombre de faits à l’aide d’un minimum de principes; enfin un don de vulgarisation grâce auquel il saura propager des idées qui, avant lui, n’étaient accessibles qu’à de rares spécialistes.

 

L’apport le plus original du géomètre est sans doute celui qui concerne les sections coniques, dont Pascal s’est occupé dès 1640. Malheureusement, le grand traité achevé en 1648 et étudié en 1676 par Leibniz, qui le jugea important, nouveau et digne d’être imprimé, est en

scientifique

« regrettable, car ce fragment, joint à la réponse au P.

Noël, datant de 1647, non seulement formule les principes de la méthode expérimentale, mais aussi trace les grandes lignes d'une philosophie des sciences.

BIBLIOGRAPHIE On trouve les écrits scientifiques de Pascal dans toutes les éditions des Œuvres complètes.

Pour connaître sa fascinante cor­ respondance avec Pierre de Fermat, on devra consulter cependant les 5 tome s des Œuvres de ce dernier, éditées par Paul Tanne ry et Charles Henry (Gauthier- Villars, 1891 ).

É tudes .-Pierre Humbert.

Cet effrayant génie: l'œuvre scienti­ fique de Blaise Pascal, A.

Michel, 1947; l'Œuvre scientifique de Pascal, avec préface par René Taton, P.U.F., 1964 (excellent ouvrage collectif.

présentan t avec circonspection l'apport du mathématicien et du physicien).. »

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