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Pourquoi l'erreur ?

Publié le 15/09/2014

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erreur

Dégager le principe de cette analyse pour le critiquez:

La volonté s'égare quand elle juge trop vite, avant d'être assurée de l'évidence des idées de l'entendement. Son défaut, alors, est dans la précipitation de son fonctionnement, non dans son intention. "Encore que nous ne voulions jamais faillir,...". La volonté est orientée vers la vérité. N'y a-t-il pas des cas où ce principe se révèle faux ?

Partir d'un exemple où apparaît l'insuffisance de ce prin­cipe et l'analyser.

 

On peut s'appuyer sur des cas de névrose analysés par Freud pour montrer que les résistances qu'oppose le patient à l'élucidation de sa propre vérité lui servent à se protéger du conflit intérieur qui l'ha­bite.

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« du réel.

Que croient-ils? Ils croient que les ombres sont le réel.

Leur erreur consiste à croire que l'apparence est la réalité.

Lire: Platon, La République, livre VII.

Approfondir le sens des mots.

Croire, c'est donner son adhésion à travers un jugement, c'est-à-dire l'affirmation d'une liaison entre deux termes.

Soit un reflet d'une part; soit l'idée de réel d'autre part.

Produire un jugement, c'est affirmer que le reflet est réel.

Tant que la liaison des deux termes n'est pas faite, il n'y a pas jugement, il n'y a ni vrai, ni faux.

L'erreur se situe au niveau du jugement.

Ce que nous dévoile aussi l'Allégorie de la caverne, c'est que l'er­ reur tient à la condition des hommes : ils sont trompés, au moins initialement.

On pourrait parvenir à la même conclusion en se réfé­ rant à ce que Descartes appelle "prévention", principale source de nos erreurs parce qu'elle nous rend victimes des préjugés qui viennent de l'enfance, de l'illusion, de l'inattention, ou des pièges du langage.

Lire : Descartes, Les Principes de la Philosophie, première partie, art.

71 à 74.

Conclure : l'homme est initialement trompé du fait d'un aveugle­ ment dû à sa condition, en particulier sa condition d'enfant.

Approfondir.

Deux questions surgissent: d'abord, si l'homme reste dans ses erreurs, c'est qu'il les croit vraies.

N'est-ce pas le signe de son attachement fondamental à la vérité? Ensuite, s'il est en situa­ tion d'erreur, comment peut-il la reconnaître, si ce n'est en rencon­ trant la vérité ? Ce n'est qu'en face du vrai qu'on prend conscience de son erreur.

Mais dès que la prise de conscience est faite que le vrai n'est pas toujours ce qu'il croit, peut-il encore rester passif devant l'erreur? S'y maintenir n'engage-t-il pas sa responsabilité? Dans ce cas on peut dire que l'homme se trompe.

Comment l'expliquer ? Analyser les mécanismes qui expliquent.

On peut partir de cette phrase de Descartes qui exprime le para­ doxe : "Encore que nous ne voulions jamais faillir, c'est néanmoins par notre volonté que nous faillons".

L'erreur ne serait donc pas une fatalité; comment dépend-elle de notre volonté? Uanalyse de Descar­ tes le met en lumière.

Lire : Descartes, Méditations Métaphysiques, quatrième médita­ tion.

53. »

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