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De la discipline dans les écoles

Publié le 17/05/2012

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Les moyens disciplinaires, dont nous avons à parler, n'ont de valeur que comme application de ces deux principes. Ces moyens, dont l'emploi varie suivant le milieu, ville, village agricole ou industriel, où vivent les enfants, sont de deux sortes : les moyens préventifs et les moyens immédiats; les premiers ne sont pas les moins puissants...

« soit à l'école, soit en dehors de l'école, d'une manière irréprochable : tout le secret de la discipline est là.

On · le voit, la discipline rrpose sm· ces deux principes : l'affection ct le respect; affection et respect des élèves pom· lrm· maîtresse, affection ct respect de la maîtresse pom ses élèves.

Les moyens disciplinaires, dont nous avons à parler, n'ont de valeur que comme application de-ces deux prin­ cipes.

CPs moyens, dont l' t>mploi varie suivant le milieu, ville, village ag1·icole ou industriel, oü vivent les enfants, sont de deux sortes : les moyens préventif~ et les moyens immédiats; les premie1·s ne sont pas les moins puissants.

On reconnaîtra facil(•ment, par exemple, qu'une bonne installation fav01·ise la discipline.

Si les enfants ne sont pas trop serrées sm· lt>UI'S bancs, si la salle est construite ÙP telle fal.:on que, d'nu coup ù'u:'i!, la maîtresse puisse embrasser la classe entii•re; si chaque chose est à sa place, les enfants seront beaucoup moins portées au dé­ sOI·dre.

L'institutrice qui dresse avec soin et suit scrupu­ !f•usement son rmploi du temps, qui prépare sérieuse­ ment sa classe du lendemain, évite les leçons dépourvues d'intérêt, et les hésitations suivies de temps d'arrêt tou­ jours si préjudiciables au maintien de la discipline ; car sans t1·avail, et surtout sans travail intéressant pour les élèves, on ne peut obtenir d'elles le silence.

Il faut aussi, de toute nécessité, prend1·e garde que des enfants, ani­ vaut en retard, ne viennent troubler leurs compagnes, et que les mouvements à exécutPI' entrP les diffërentes lP­ çons ne soient des occasions dn désOI'di·e.

Ct>s mouve­ ments auront tlone lit>11 r11 silence, lJUand mw division sr•ulrnw11t sc d{·placri·a, ou ils sei'Ont areompagn{•s de chant~, quand toiiiP la da,-Sl' y participe1·a.. »

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