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Éducation nationale, ministère de l' - éducation & enseignement.

Publié le 22/05/2013

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Éducation nationale, ministère de l' - éducation & enseignement. 1 PRÉSENTATION Éducation nationale, ministère de l', administration centrale chargée de mettre en oeuvre la politique du gouvernement en matière d'éducation. 2 L'ÉCOLE ET LA RÉPUBLIQUE La mission éducative de l'État français est inscrite comme telle dans le préambule de la Constitution de 1946 et réaffirmée par celle de la Ve République : « La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État. « 2.1 De l'Instruction publique... L'idée d'une prise en main par l'État d'une action éducative nationale est défendue dès 1789. L'oeuvre révolutionnaire se limite néanmoins à la création d'établissements scolaires (essentiellement primaires et secondaires), destinés à essaimer dans le pays un réseau minimal de diffusion du savoir, sans détermination des connaissances à transmettre selon l'âge de la population scolarisable. Sous le premier Empire, l'État a pour la première fois le souci d'encadrer l'enseignement par une structure forte, stable et centralisée. C'est dans le domaine de l'enseignement supérieur que les premières tentatives de construction d'un système éducatif ont lieu avec l'institution, en mai 1806, de l'Université impériale, première « administration « publique dédiée à l'éducation. Dirigée par un grand-maître de l'Université, nommé par l'empereur, elle est composée d'un « Conseil de l'Université « dont les membres appartiennent au « corps enseignant « -- l'expression date de cette époque. La Restauration est marquée par une tentative de remaniement de ce système qui se traduit par l'instauration, en 1820, d'un « Conseil royal de l'instruction publique «, d...

« fondamentale ;• le Centre national d'enseignement à distance (CNED), qui permet d’assurer l'enseignement à distance à tous les niveaux de l'enseignement scolaire et postbaccalauréat ;• le Centre international d'études pédagogiques (CIEP), dont la mission est, depuis sa création en 1945, de contribuer au développement de la coopération internationale enéducation, de favoriser l'ouverture internationale du système éducatif français et de promouvoir à l'étranger l'expertise de ses compétences ;• l’Office national d'information sur les enseignements et les professions (Onisep), chargé d’élaborer la documentation nécessaire à l'information et à l'orientation desjeunes, et de la mettre à leur disposition ;• le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous), dont la mission est de coordonner, en liaison avec les Crous et les Clous, les prestations sociales enfaveur des étudiants. 3.5 Les moyens alloués par l’État pour l’enseignement Premier poste de dépenses publiques — le budget de l’Éducation nationale représente environ 20 p.

100 du budget total de l’État —, le ministère de l'Éducation nationaleconstitue l'une des technostructures les plus complexes de l'État.

La raison en incombe principalement à la place que tient l’éducation dans le pays, en termes d’effectifs,tant du côté des enseignants que de celui des scolarisables, et de budget.

La scolarité étant laïque, obligatoire et gratuite pour tous les enfants et les jeunes âgés de 6 à16 ans, si l’on additionne le nombre d’élèves, d’apprentis et d’étudiants actuellement en cours de scolarité, de la maternelle à l’enseignement supérieur, à celui des salariésde l’Éducation nationale — des enseignants pour les deux tiers d’entre eux —, près du quart de la population française est occupé dans le système éducatif. L’État, qui définit orientations pédagogiques et programmes d’enseignement, assure le recrutement, la formation et l’évaluation des personnels enseignants, financeégalement l’action éducative.

La dépense pour l’éducation, tous moyens de financement confondus — qu’ils soient nationaux, régionaux ou locaux —, revient en moyenne à10 000 francs ramené au nombre d’habitants, ou à 35 000 francs par élève.

Le ministère de l’Éducation nationale assume, à lui seul, 60 p.

100 de ce volume de dépense,l’essentiel de son budget étant consommé par les rémunérations, charges et pensions allouées à ses personnels. C’est dans l’enseignement supérieur que la part prise en charge par le ministère est la plus importante (78 p.

100 de la dépense totale d’éducation), les degrés inférieursétant financés plus largement au niveau local — les régions ont ainsi la responsabilité de la construction, de l’entretien et du fonctionnement des lycées, les départementsgérant pour leur part les collèges, et les écoles primaires relevant, quant à elles, de l’autorité des communes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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