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la famille monoparentale

Publié le 16/10/2014

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Question 1 : Que pensez-vous de la famille monoparentale et de ses implications dans le développement de l'enfant ? I.La famille monoparentale : causes et définition C'est quoi ? Une famille monoparentale est une famille constituée d'un seul adulte et d'au moins un enfant. L'enfant a pu être conçu hors des liens du mariage sans que le géniteur soit identifié ou assume la paternité («mère-célibataire» ou «fille-mère»), ou la décision d'adopter un enfant seul(e) ou encore que l'un des parents soit décédé. Dans le cas où les parents vivants ont divorcé, se sont séparés ou «dé-pacsés», la famille est alors éclatée. Cette formule est aussi utilisée de manière abusive du point de vue des enfants, pour des familles où seul un parent a la résidence habituelle des enfants, le plus souvent la mère. Si l'un ou les deux parents se remettent en ménage, on parle de Famille recomposée. Combien en existe-t-il ? On estime que 2,8 millions d'enfants de moins de 25 ans soit 17,7 % des enfants de cet âge vivent dans une famille monoparentale contre 7,7 % en 1968. Dans les années 1960, les familles monoparentales étaient dues surtout au veuvage. Ainsi, 20 % des hommes se retrouvaient-ils à la tête d'une famille. En 2005, ils sont 15 %. Après la séparation, 25 % d'entre eux voient leurs enfants au moins 1 fois par semaine et 17 % sont déclarés co-habitants. L'INSEE appelle famille monoparentale une famille qui comprend un parent isolé avec un ou plusieurs enfants célibataires (n'ayant pas d'enfants). Dans 85 % des cas, il s'agit d'une mère et de ses enfants. Entre 1982 et 2005, le nombre de familles monoparentales est passé de 887 000 à 1 758 000[], ce qui s'explique principalement par l'augmentation du nombre de séparations des couples pendant cette période. Le fait de vivre dans une famille monoparentale a certainement des implications dans le développement de l'enfant mais ces effets sont très variables et semblent dépendre fortement du contexte, des causes à l'origine de cette situation familiale. Mais comment ça se passe au quotidien et quelles peuvent être les difficultés pour les enfants ? II. Quelques constats Ce qu'on peut remarquer 1.Dans 85 % des cas, les enfants sont élevés par leur mère. Un enfant sur trois ne voit plus son père ou très peu (moins d'une fois par mois). 2.On ne reste pas toute sa vie une famille monoparentale. Souvent, le parent solo reconstruit une nouvelle union (au bout de cinq ans en moyenne). 3.Ce mode d'éducation entraine des fragilités : Concernant l'organisation, le parent seul qui exerce une activité professionnelle doit gérer son travail et la garde des enfants, les courses, etc. La garde alternée permet un partage durant les week-ends et les semaines de garde. Le manque d'un parent, modèle pour l'enfant, est une contrainte pour construire son identité et entraine parfois un manque de repères. Pour les parents, il existe des associations qui permettent à des parents seuls, de se rencontrer, de parler. Un parent mis à mal par l'autre Ce n'est pas parce qu'on grandit sans père qu'on grandit sans image de père. Et ce qui la nourrit, c'est bien sûr la façon dont la mère le fait exister sur le plan symbolique. «La plus grande difficulté, c'est que le parent absent soit sans cesse blâmé dans le discours de l'autre (à la suite d'une séparation conflictuelle) ou même qu'il en soit exclu (parce qu'il n'a jamais connu l'enfant)», affirme Jocelyne Dahan, médiatrice familiale. Que faire ? «C'est difficile de parler de l'autre de façon positive quand on a été blessé(e), reconnaît la spécialiste. Mais ce n'est pas l'affaire de votre enfant. Il faut essayer de ne pas déprécier le père (la mère) devant l'enfant. Dévaloriser l'homme (la femme) qui l'a engendré, c'est le dévaloriser lui-même. De même, ne pas faire comme si le père (la mère) n'avait jamais existé. C'est nier la moitié de ses racines.» Le manque de limites Culpabilité, fatigue, manque de temps? Ce n'est pas facile de tenir la barre et de ne jamais faiblir sur ses principes éducatifs quand on élève seul un enfant. Résultat ? «En peu de temps, l'enfant risque de se transformer en un petit tyran domestique, qui fixe l'heure du coucher, décide du menu et établit lui-même le programme du week-end», constate Jocelyne Dahan. Mais l'enfant n'est pas plus heureux pour autant et peut, plus tard, ne supporter aucune forme d'autorité. Que faire ? Mettre des limites. Si l'enfant sent sa mère «droite dans ses bottes» en face de lui, il renoncera à sa toute-puissance. Et, en plus, il en sera apaisé. C'est très angoissant de ne pas se sentir contenu et de devoir sans cesse aller plus loin pour trouver des bornes. L'absence de modèle masculin Les enfants ont besoin de deux modèles d'identification pour se construire, nous répète-t-on. Comment fait-on quand on n'a pas de papa sous les yeux ? «Pas de panique, rassure Jocelyne Dahan, quand l'un des deux parents est peu ou pas présent, il ne laisse pas pour autant un creux dans la construction identitaire de son enfant. Le monde extérieur est là, qui abreuve l'enfant de modèles masculins et de codes sociaux sexués». Que faire ? Favoriser le contact avec d'autres hommes : grands-pères, oncles, amis, parents de petits copains? Et, surtout, éviter de dévaloriser systématiquement l'autre sexe. Des idées fausses sur le couple Quand on a grandi avec un seul parent, on ne sait pas bien comment ça marche, un couple. On ne sait pas que, pour vivre à deux, il faut faire des ajustements permanents. Une petite fille élevée par sa maman ne se trouvera peut-être pas digne d'être aimée (comme sa mère). Ou, au contraire, croira qu'un homme, «ça ne sert à rien». Elle peut aussi idéaliser le père absent? et peut-être ne jamais trouver de compagnon à la hauteur. Et le petit garçon risque de percevoir les femmes comme toutes-puissantes. S'il fait un jour un bébé avec l'une d'elles, n'essaiera-t-elle pas de le lui enlever ? Que faire ? Donner à l'enfant d'autres modèles de couple : ses grands-parents, ses oncles et tantes par exemple. Ce qu'on sait de ces enfants Jocelyne Dahan reconnaît qu'il existe une corrélation entre le fait d'avoir été élevé par un parent totalement isolé et les difficultés à entrer en relation avec les autres, la dépression précoce et les troubles alimentaires. A l'adolescence, ces enfants peuvent avoir davantage tendance à basculer dans la petite délinquance : ils cherchent les limites qu'ils n'ont pas trouvées dans leur éducation et les rencontrent sous forme symbolique dans la loi. Conséquences Économiques Les revenus des familles monoparentales sont relativement faibles malgré les prestations sociales et les pensions alimentaires. Elles ont en effet une situation moins favorable sur le marché du travail (ex : la garde des enfants) et se déclarent plus souvent au chômage. Cela est d'autant plus vrai pour les femmes qu'elles ont un niveau d'études inférieur en comparaison à celui des femmes mariées. S'ajoute à cela, le problème du logement : les femmes à la tête d'une famille monoparentale sont rarement propriétaires 28 % contre 50 % des hommes, 1/3 d'entre elles disent occuper un logement social. (Source INSEE). Le niveau de vie d'une famille monoparentale est plus faible, étant basé sur un seul revenu. Mais il y a des aides comme l'ASF, le RSA majoré a remplacé l'API en juin 2009, versée uniquement si le salaire n'excède pas 735 ? par mois. La pension alimentaire est source de conflits puisque le non versement de cette dernière représente environ 100 000 contentieux par an. Les familles monoparentales ne peuvent compter sur cette "aide". L'allocation de Soutien Familial est versée aux personnes qui élèvent un enfant privé de l'aide de l'un ou de ses deux parents. Elle est versée au père ou à la mère qui élève seul(e) son enfant suite au décès d'un des parents ou si l'un d'eux n'a pas reconnu l'enfant ou l'a abandonné. (elle est de 87,13 ? par enfant en 2010). Éducation Pendant le mariage l'autorité parentale est détenue conjointement par le père et la mère. Dans le cas d'un divorce ou d'une séparation l'exercice en commun de l'autorité parentale est maintenu, le jugement de divorce ou de séparation de corps fixera les règles pour les enfants : Exercice de l'autorité parentale Lieu de résidence habituelle des enfants Conditions d'exercice du droit de visite et d'hébergement Pensions alimentaires. Dans le cas d'un décès, le parent survivant assumera seul l'autorité parentale. En cas de rupture de PACS ou de concubinage, les parents ont tout intérêt à faire valider les mesures décidées pour les enfants par requête présentée au juge aux affaires matrimoniales du tribunal de grande instance du lieu de résidence des enfants. Les parents seuls peuvent être confrontés à certaines remarques vis-à-vis de l'éducation qu'ils apportent à leurs enfants, sans que des études aient montré un lien probant entre la monoparentalité et ces problèmes. Enfants à difficultés scolaires Mal éduqués Manque affectif qui nuit à leur personnalité Délinquance des mineurs Les mutations structurelles de la famille et les discordes parentales expliquent potentiellement la délinquance juvénile. Les familles recomposées, issues de remariage, sont aujourd'hui banalisées. Mais, contrairement à une intuition répandue, les études les plus fouillées concluent que les troubles du comportement juvénile risquent moins d'apparaître dans une famille monoparentale équilibrée qu'au sein d'une famille devenue un lieu de conflit[]. Lorsqu'elle est violente, la période du divorce favorise l'apparition de dépression chez l'enfant qui se traduit par des comportements déviants, des fugues, l'inattention ou l'absentéisme scolaire, la violence, la toxicomanie. A elle seule, la structure de la famille explique assez peu la délinquance infantile ou juvénile. Mais, conjuguée à d'autres difficultés, elle devient potentiellement porteuse de risques. En bonne place des obstacles à l'épanouissement des familles figurent la précarité économique et sociale. L'influence de ce facteur dans un contexte d'accroissement de la pauvreté et des inégalités mérite d'être soulignée. Droit de visite du parent « non-gardien» L'enquête nationale sur les enfants et les jeunes a constaté : que la plupart des parents gardiens sont favorables ...

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« En 2005, ils sont 15 %.

Après la séparation, 25 % d'entre eux voient leurs enfants au moins 1 fois par semaine et 17 % sont déclarés co-habitants. L' INSEE appelle famille monoparentale une famille qui comprend un parent isolé avec un ou plusieurs enfants célibataires (n'ayant pas d'enfants).

Dans 85 % des cas, il s'agit d'une mère et de ses enfants.

Entre 1982 et 2005 , le nombre de familles monoparentales est passé de 887 000 à 1 758 000 , ce qui s'explique principalement par l'augmentation du nombre de séparations des couples pendant cette période.

Le fait de vivre dans une famille monoparentale a certainement des implications dans le développement de l'enfant mais ces effets sont très variables et semblent dépendre fortement du contexte, des causes à l'origine de cette situation familiale.

Mais comment ça se passe au quotidien et quelles peuvent être les difficultés pour les enfants ? II.

Q UELQUES CONSTATS Ce qu’on peut remarquer 1.

Dans 85 % des cas, les enfants sont élevés par leur mère.

Un enfant sur trois ne voit plus son père ou très peu (moins d’une fois par mois).

2.

On ne reste pas toute sa vie une famille monoparentale.

Souvent, le parent solo reconstruit une nouvelle union (au bout de cinq ans en moyenne).. »

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