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L'ate de lecture (pédagogie)

Publié le 07/02/2012

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lecture

Quelques notions clés

Apprendre à lire c’est apprendre à décoder un message écrit et simultanément c’est donner du sens à cet écrit ( interaction entre CODE et SENS, lire c’est produire du sens et maîtriser le code)

Lire c'est une activité complexe qui engage toutes les facultés de l’enfant : physiologiques,

affectives, langagières et intellectuelles (cognitives)

L’enfant doit mobiliser :

• son attention et être capable de se concentrer

• avoir une bonne discrimination visuelle

• avoir une bonne discrimination auditive

• utiliser sa mémoire

• organiser l’espace et le temps ( sens du rythme)

Double nature de l’activité de la lecture :

• Langagière : traiter et comprendre un énoncé verbal mis par écrit par un émetteur pour un ou

plusieurs récepteurs ; mettre la combinatoire et le décodage au service du sens.

• Combinatoire : la combinaison de lettres donnent un son selon des règles précises

• Déchiffrer : identifier les lettres, reconnaître les syllabes, identifier les mots.

• Culturelle : tout acte de lecture est indissociable de l’intervention du lecteur et de l’objet porteur de sens : le support

La lecture s’inscrit dans une pratique sociale et culturelle. On lit pour s’informer, se divertir, imaginer, apprendre, se cultiver, agir, répondre à une question…

lecture

« l'auteur a organisé les idées dans le texte alors que le contenu renvoie aux concepts, aux connaissances, au vocabulaire que l'auteur a décidé de transmettre.

II.

Les différents modèles de compréhension : les pr ocessus utilisés devant le texte. 1.Modèle ascendant : le lecteur commence par voir la lettre, et remonte jusqu’au mot, à la phrase, au paragraphe puis au texte.

Dans cette log ique, la compréhension se fait au moment où le mot est compris : on déchiffre, on prononce et on c omprend.

(Grandes figures de cet avis : Bentolila ; les linguistes.

(Modèle soutenu par Fij alkow)) 2.

Modèle descendant : Le lecteur va avoir presque toutes les infos par l e péri-texte (illustrations, mise en page, type de texte, reconn aissance de mots-clé).

Il descend du texte dans son ensemble jusqu’au mot et si nécessaire la lettre.

D ans cette optique, lire c’est seulement comprendre, ça ne passe pas par une oralisation.

Gr andes figures de cet avis : Foucambert, E.

Charmeux. 3. Modèle interactif : mêle les deux premiers.

Grandes figures de cet avi s E.

Charmeux, Giasson. A.

Métho des axées sur l’apprentissage du code (selon le modèle ascendant): Ce que l’on reproche souvent à ces méthodes, c’est de travailler avec des manuels qui ne sont pas attrayants pour l’enfant d’une part, mai qui en plu s (et surtout) ne proposent pas de vraies situations de lecture : textes artificiels, crées pour l’étude d’un son, histoires anecdotiques et sans continuit é, pas de paragraphes, et même parfois pas de majuscul e et de ponctuation. On les reconnaît car il y a combinatoire : combinai sons de sons pour faire des syllabes, combinaisons de syllabes pour faire des mots. 1.

métho des synthétiques • La méthode syllabique, ou alphabétique pure Traditionnelle, cette méthode est aussi ancienne qu e l’alphabet.

Elle privilégie l’entrée dans la lecture par l’étude du signe oral ou écrit en allan t du simple au complexe (la lettre, le son, la syllabe, le mot...).

• La méthode phonologique Les lettres sont appelées par leur son « be », « pe ».

Cette méthode annonce les sons étudiées grâce à l’API. 2.

métho des analytiques • la méthode globale : Part de mots connus implicitement : jours de la sem aine, prénoms des enfants, affichage de la classe… Ces mots sont décomposés pour voir comment ils fonctionnent puis sont recomposés selon le modèle ascendant. • La méthode naturelle (Freinet) : Le départ se fait avec des textes produits par les enfants en dictée à l’adulte.

• La méthode mixte ou semi-globale : On part de mots appris globalement ( photographiés ) au début de l’année, pour aller plus vite au. »

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