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L'ÉCHEC SCOLAIRE ET L'ÉGALITÉ DES CHANCES

Publié le 22/02/2012

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I. LA PROBLÉMATIQUE DE L'ÉGALITÉ DES CHANCES 1. La massification du système éducatif au 20ème siècle Jusque dans les 1950's, 2 systèmes d'enseignement cloisonnés et socialement marqués :  enseignement primaire : jusqu'au certificat d'études (13 ans) - gratuit - enfants de milieux modestes - le certificat déterminait la suite des études · Mais tous les élèves ne présentaient pas le certif., seuls ceux susceptibles de l'avoir. · Pour les meilleurs d'entre eux => école primaire supérieure (qui formait les futurs agents d'Etat) : seul moyen d'avoir une mobilité sociale (différente de celle de leurs parents).

«  la question de la démocratisation : · au cours de ce dernier siècle, de plus en plus d’él èves scolarisés · aujourd’hui, il n’y a plus d’accès pour rentrer à l ’école (= système démocratique) : l’école ouvre ses portes à tout le monde mais ne fait pas r éussir tout le monde · démocratiser la réussite scolaire = réussite liée s eulement au mérité.

 Notre système est fait pour sélectionner l’élite e t pas pour faire réussir tout le monde (sauf au primaire) : - 1 ère sélection dès le collège (filières techno, etc) - un des buts de l’école est de sélectionner - système ambigu : faire réussir tous les élèves et e n même temps sélectionner  Est-ce qu’à la naissance, les enfants ont tous les mêmes aptitudes ? II.

LES FACTEURS INDIVIDUELS DE RÉUSSITE SCOLAIRE 1.

En fin d’école maternelle, quelles différences ? Comment mesurer la réussite à l’école maternelle ?  évaluation « papier – crayon » sur des échantillon s très larges d’élèves (éléments d’écriture, de lecture, de repérage dans l’espace…).

 la plupart du temps, évaluation sur français - mat hs  la profession de la mère est plus importante que c elle du père pour un enfant de maternelle  à l’intérieur de l’école, accroissement social de réussite = l’école accentue les écarts.

Remarque : déjà avant la GS, différences sociales, qui vont s’accentuer par la suite.

⇒ effet fort du milieu social, du sexe et du trimestr e de naissance.

2.

Les facteurs individuels de réussite à l’école é lémentaire  Tests armée : de début 1970’s à début 1990’s, le n iveau moyen des recrues a augmenté d’un quart.

 Sur certains aspects, les élèves d’aujourd’hui son t moins bons que les élèves d’hier.

 aujourd’hui, avec la massification, on a souvent l ’idée qu’on nivelle vers le bas pour faire réussir un maximum d’élèves.

Or, les tests de l’arm ée prouvent le contraire.

 Depuis 1996, évaluations nationales : FRANÇAIS (% se réussite) 1996 1999 2002 Compréhension 63 % 83 % 70 % Production de texte 69 % 67 % 63 % Outils de la langue 52% 55 % 62 % 3.

Le rôle des facteurs individuels dans le seconda ire  très peu de travaux concernant le collège  Les inégalités de parcours : - la filière professionnelle est de plus en plus marq uée socialement (public de moins en moins favorisé) - les enfants des milieux les plus modestes ont moins d’ambition/de projets que les enfants de milieux favorisé - les procédures d’orientation sont plus favorables a ux élèves des milieux favorisés. »

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