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LES BEAUTÉS DE LA NATURE

Publié le 11/10/2010

Extrait du document

Lecture - Le printemps.

J'ouvris la fenêtre. Il était six heures du matin et mai commençait ; je compris que le printemps était venu. Il était arrivé d'un seul coup, pendant la nuit ; un petit vent avait rejeté les nuages là-haut, sur l'épaule des collines, et toute la terre était comme une peinture.

Hier, la campagne était grisâtre et mouillée, sans autre vie que des bêtes et des gens qui passaient sous les averses comme des ombres. Aujourd'hui, voilà que, dans ce cadre de la vieille fenêtre qui me verdit les doigts, je reçois tant de clarté et de fraîcheur que j'en suis ébloui et suffoqué. Un paradis brille devant moi. Une odeur fraîche me pénètre ; on dirait que je respire avec tout moi-même.

Voici, tout près, la tête jaune et ronde d'un arbre énorme ; je ne connaissais pas encore l'érable et sa splendide floraison. Plus loin, une eau brille ; au-delà se trouve une prairie d'un vert doux comme le velours. Çà et là, on y a piqué des bouquets blancs.

Et puis, partout, des oiseaux s'égosillent ; ils ont dû revenir d'un seul coup ; hier, à peine voyait-on quelques pierrots tomber obliquement des toits pour picorer le crottin de la route ; ce matin, dans l'éclatante lumière blanche, cela chante partout, même dans le ciel où on ne voit rien. Il y a des pit-pit-pit qui sortent des murs, des sifflets dans le verger, des roucoulements dans le bois ; je compterais bien vingt voix différentes, proches, lointaines, perçantes ou sourdes, dans cette fanfare de l'aube.

J'allonge le cou ; là-bas, entre deux collines, c'est rouge comme un four. On dirait qu'une porte va s'ouvrir et laisser passer la lave d'un volcan. Et tout d'un coup, ma chambre s'illumine d'une lumière jaune : je vais voir le soleil ! Il va s'avancer sans doute vers nous, il s'élève ; le voilà qui domine la colline ; il pique mon nez et mes yeux : c'est le jour !

J'étais saisi. J'osais à peine bouger. J'étais pris d'une sorte de peur de déranger quelque chose dans le spectacle de ce théâtre splendide, et j'ouvrais des yeux immenses et fascinés.

D'après Gabriel MAURIÈRE - Peau-de-Pêche. Librairie Gedalge

 

« 7. 8. 4.

Actions et problèmes. Votre petit frère vous tire par la manche alors que vous vous êtes arrêté deux minutes pour admirer despommiers en fleur.

Que lui dites-vous ? 1. C'est le soir.

Le soleil vient de se coucher.

Dans une haie, un rossignol chante.

Vous regardez, vous écoutezparce que c'est beau.

Votre frère lance une pierre vers l'oiseau.

Que lui dites-vous ? 2. Le train qui vous emmène en vacances débouche un matin sur la Côte d'Azur : forêts vertes, mer bleue, ciellumineux, rochers rouges.

Qu'éprouvez-vous? Dans un coin, votre petite soeur lit un illustré.

Que lui dites-vous? 3. Votre frère vous propose de sortir pour voir la lune, le ciel étoilé.

Vous lisiez.

Qu'allez-vous faire ou dire ? 4. Au cours d'une marche en montagne avec des camarades, vous vous arrêtez pour souffler un peu.

Henriettes'est éloignée de quelques pas...

elle écoute...

Ce sont les clochettes d'un troupeau...

Les avez-vous déjàécoutées ? 5. Vous est-il arrivé de regarder dans les rochers au bord d'une mer calme, lorsque l'eau est très claire ? 6. Nicole est restée une demi-heure, sur un rocher, à contempler la mer après le coucher du soleil.

Pierre trouvecela étrange.

Que lui dites-vous ? 7. Dans une clairière où pousse le muguet, des gens ont laissé des papiers, des boîtes de conserves.

Que pensez-vous ? 8. 5.

Résolution. Les astres, le ciel, la mer, la montagne, les saisons nous offrent d'admirables spectacles.

Il suffit deprendre le temps de les contempler.. »

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