Les parents, en général , ne voient pas les défauts de leurs enfants et ne savent pas gré à qui les leur fait remarquer. Quelles précautions doit prendre une maîtresse pour faire connaître à un père et à une mère que leur enfant est paresseuse et dissimulée ?

« Dl1•eloppement.

Il est trL'S l'are que l'aft'ection des parents soit assez clairvoyante pom· qu'ils remarquent d'eux-mômes les dé­ fants de ]purs enfants.

Très habiles it distinguer lelll's plus insigniftantes qualités, ils accueillent généralement assez malles communications des personnes qui veulent at­ tit•er leur attention sm· des d(ofants beaucoup plus visi­ bles.

Aussi l'institutrice, l'Il pareille eirconstaucc,risque­ t-clle fort {le voit· sPs obsct·vations mal reçues; et elle a besoin d'une grande habilrté pour réussir dans la ntis­ sion délicate d'(•claü·et· des pat·cnts, dont il lui faut, nu­ tant que possible, conserwr l'amitié.

Car, s'il est iudis­ pcusable que le JlL're Pl la mèt·e soient iustnüts de la conduite de leur filiP, il tiC l'est pas moins que l'institu­ trice jouisse de la contiaun· des parents, dout le con­ cours P~L trop pt·écieux pum· être laissé de cùli'·, sans nécessité absolue.

Pom· atTivcr it cc double t·ésultaL: éclairer les pal'Pnts ct ménagct· lem· susccptibilit• hien C:{Cusablc aprL'S tout, l'institutrice dena s'efforcer de fait·c clécouwir par les pa­ rents cu:-;.-mèmcs cc qui a fait l'ohjct de ses remarques persomwlles, ct attirer indü·eetPmcHt leur attcntioll sur la conduite de l'!•nfant it la maison paternelle.

w~nerale­ mPnt les loli•vcs sc conduisent chez leurs pm·cuts cumme elles se conduisent it l'école.

Si une petite fille neglige st's drvoit•s ct ses leçons, elle ne montre pas plus d'ac­ tivité dans les tmvaux crue lui commande sa mèt•c ; si f'lle est dissimulée avec sa maîtresse, elle l'est avec sPs compagnes, elle l'est avec tout le monde.

Il ne paraît donc pas impossible que , par des questions :1rlrnifemcnt glis~ées rlan~ 1~ ronwrsation.

par des re-. »