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L'EUROPE DES ABBAYES ET DES CATHÉDRALES

Publié le 17/01/2022

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La société médiévale est composée de laïcs et de clercs. Seuls les clercs, réguliers ou séculiers, consacrent leur vie au service de Dieu, mais la population laïque dans son ensemble est fortement imprégnée des pratiques et des croyances religieuses. L'Eglise est véritablement au centre de la société médiévale. I. QUI SONT LES ORATORES ? 1. Le clergé séculier Il est constitué par l'ensemble des clercs qui consacrent leur vie au service de Dieu mais qui vivent dans le siècle, c'est-à-dire en contact avec la société laïque. Le clergé séculier est très hiérarchisé.
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« Le Moyen-Âge II.

QUELLE EST LA PLACE DU CLERGÉ DANS LA SOCIÉTÉ MÉDIÉVALE ? 1.

Au Moyen-Âge, l’Eglise es tutrice de l’Occident La société laïque est sous le contrôle du clergé, q ui surveille la société chrétienne à laquelle il impose des normes qu’il considère comme dictées par Dieu.

Le pouvoir de l’Eglise dans la société a été particulièrement renforcé par le pape Grégoire VII (1072/1085) et sa réforme grégorienne par laquelle il renforce les prérogatives des clercs et réaffirme les pouvoirs spirituels du pape.

L’Eglise impose son pouvoir judiciaire : elle peut juger et condamner un laïc au pèlerinage ou à la pénitence publique.

L’Eglise impose son contrôle sur le savoir et sur l ’enseignement.

L’Eglise impose la participation des chrétiens à la construction des lieux de culte : ils doivent payer la dîme et participer, par leurs dons, leur travail, à la construction des églises et des cathédrales.

L’Eglise joue également un rôle protecteur Des hôpitaux sont créés, dès l’époque des Francs, m ais surtout au cours du 12 ème en parallèle de l’essor des villes.

La direction des hôpitaux appartenait a u clergé ; le personnel était composé de clercs dan s les hospices comme dans les hôtels-Dieu.

Les bâtiments de l’Eglise sont considérés comme lie ux d’asile : les chrétiens poursuivis ou persécutés peuvent s’y réfugier.

L’Eglise lutte contre la guerre par la « paix de Di eu » (qui interdit aux chevaliers d’attaquer les églises et les populations sans arme), puis par la « trêve de Dieu » (qui interdit les combats du jeudi au samedi, en souvenir de la Passion du Christ).

2.

Les dogmes de l’Eglise catholique sont rejetés p ar des populations qu’elle qualifie d’ « hérétiques » Des seigneurs laïques s’opposent au pouvoir tempore l de l’Eglise, en particulier l’empereur du Saint Empire romain germanique.

Certains fidèles condamnent les richesse de l’Eglis e.

 Les Vaudois : Pierre Valdès consacre sa vie à aide r les pauvres, à faire traduire la Bible en langue vulgaire et à prêcher l’Evangile.

Ses disciples son t excommuniés par l’archevêque de Lyon, mais les Vaudois continuent leur action : ils multiplient le s créations d’hospices et condamnent l’Eglise pour sa richesse.

 Les Cathares sont des artisans, des marchands, des nobles qui ont renoncé à leurs biens de laïcs pour se consacrer à leur vie spirituelle.

Ils rejettent « l’Eglise de Rome » et se définissent comme les défenseurs de « l’Eglise de Jésus ».

Ils condamnent les sacrements, le symbole de la croix, l’Ancien Testament, défendent la place des femmes dans l’Egl ise.

Les rites cathares se développement d’abord dans le Languedoc.

L’Eglise réagit contre les Cathares qui sont bien t olérés par le population languedocienne : l’évêque d’Albi tente de faire brûler les « hérétiques » au début du 12 ème , le pape Calixte II vient prêcher sans succès à Toulouse en 1119, le pape Alexandre III te nte en vain d’organiser une croisade contre les Cathares.

Le pape Innocent III, à partir de 1198, t ente de renouveler une lutte par la prédication, ma is échoue encore : en 1209, il lance une 1 ère croisade contre ceux qui sont appelés les « Albige ois », croisade qui se solde par la prise de Béziers, de C arcassonne, d’Albi et, sous le commandement de Simon de Montfort, de nombreux châteaux de seigneur s cathares, avant la prise de Toulouse par les. »

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