Devoir de Philosophie

Une institutrice rappelle à la jeune fille qui lui est confiée les devoirs qu'elle a à remplir envers ses parents

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Il ne suffit pas, mon enfant, de vous montrer obéissante et respectueuse envers vos parents; vous accomplissez là des devoirs dont l'obligation même ressort de votre éducation et qui sont en quelque sorte un besoin pour vous. Mais ce que je veux encore ...

« trouver en vous, c'est de la confiance, c'est une ten­ dresse qui tienne à la fois de l'entraînement et de la raison.

Vos parents vous représentent le bon Dieu sur la terre; en qui donc pourriez-vous mieux placer votre espérance, en qui pourriez-vous avoir une foi plus vive et mieux justifiée? Or, cette confiance et cette foi se doivent manifester à tous les instants, dans toutes les occasions; vous ne devez pas avoir une pensée qui ne soit communiquée à votre mère, un doute qui ne lui soit soumis; vous devez tout mettre en commun avec vos parents, votre joie, votre peine; car rien dans votre cœur ne vous appartient en propre, ce sont eux qui l'ont formé, ce sont eux encore qui doivent sentir ses p'remiers élans.

Dois-je vous répéter qu'il faut aimer tendrement ceux à qui vous devez tout ce qui vous rend heureuse et bonne? Vous le prescrire serait presque vous faire in­ jure; mais comprenez-vous bien que la raison seule ne doit pas vous inspirer cette tendresse? L'amour filial digne de ce nom doit être l'effet d'un entraîne­ ment tel, que vous ne puissiez pas concevoir qu'on n'aime pas vos parents comme vous les aimez vous­ même, que vous ne puissiez pas vous représenter des êtres plus parfaits que votre mère et que votre père, enfin qu'ils soient pour vous le résumé de tout ce que vous rêvez de meilleur et de plus digne d'amour.

C'est là, mon enfant, la tendresse que je comprends dans une fille pour ses parents; c'est là la confiance. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles