A quoi reconnait-on un vrai philosophe ?
Publié le 27/02/2008
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A quoi reconnait-on un vrai philosophe ?
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- On oppose fréquemment l'instruction et l'éducation. Or, un philosophe contemporain a écrit : « Il est certain que l'instruction en tant que telle possède une très grande valeur éducative : nulle part l'individu n'apprend plus facilement, plus directement combien peu ses opinions, ses désirs, ses préférences pèsent par rapport à ce qui est et à ce qui est vrai. Une date historique est ce qu'elle est, la solution d'une équation est correcte ou non, une traduction est exacte et élégante o
- Que pensez-vous de ce propos d'un philosophe contemporain : « Le vrai nom de l'attention n'est pas anticipation mais étonnement, elle est le contraire de la précipitation et de la prévention »?
- Dans la République, VII, 540 d-541 b, Platon dit que le vrai philosophe est un homme libre qui, à la tête de la cité, voit la justice « comme la chose la plus importante et la plus nécessaire ». Or, on sait que la cité est organisée selon un ordre hiérarchique clairement défini et contraignant et que « l'homme lui ressemble ». Comment démêler ce paradoxe apparent ?
- Quel sens et quelle valeur attribuez-vous à l'affirmation de Rousseau selon laquelle «Quand il est question de raisonner sur la nature humaine, le vrai philosophe n'est ni Indien, ni Tartare, ni de Genève, ni de Paris, mais il est homme». ?
- Comment reconnait-on un philosophe ?