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Accomplissement de tous ses désirs comme source de satisfaction ?

Publié le 04/03/2012

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Ensuite, outre le fait de se priver d'être pleinement heureux, ce fixer une règle de vie, c'est ce fixer un objectif comme il a déjà été dit. Tenter d'atteindre un objectif aussi personnel et ardue que « accomplir tous ses désirs « pourrait se traduire par un repliement de l'individu sur lui-même. Se fixer un objectif tel celui qu'est d'accomplir tous ses désirs, c'est s'exposer à développer un égocentrisme exacerbé, voir à s'isoler, ce qui pourrait alors s'accompagner d'une indifférence global à l'égard des autres. Cette personne n'aurait donc pour seul et unique but dans la vie, que d'atteindre son objectif, quitte à utiliser de mauvais moyens (voir maxime de Machiavel cité ci-dessus) ou de manquer de considération envers l'humanité. De plus, bien que cela puisse être préjudiciable à l'échelle de l'individu, il est encore plus vrai à l'échelle universelle. En effet, cela pourrait générer des sociétés ultra-individualiste (notamment si les désirs émit dans ces société sont aussi divers et différents que les homme qui la compose) et égoïste. L'homme ne pensant alors qu'a accomplir tous ses désirs, pourrait se retrouver plonger dans le vice des plaisirs, adoptant un mode de vie (presque) hédoniste. Il n'a qu'à prendre les société occidentales, comme exemple; dans ces dernières depuis les années 60, règne la consommation de masse, où l'on tente (avec succès) de créer chez l'individu des nouveaux désirs, des envies, pour l'inciter à consommer, dans le but de satisfaire un désirs (qu'il pense besoin parfois ex: téléphone portable) artificiel. Dans ces société la quête du plaisir est maître, attisant frustration et jalousie chez ceux qui ne peuvent pas satisfaire ces désirs créer de toute pièce par la société de consommation.

« Cependant, avoir comme objectif dans la vie « d'accomplir tous ses désirs » peut aussi, exposer l'individu à desinconvénients importuns.

Tout d'abord, pour étayé ce premier argument, il peut être intéressant de partir d'unecitation de Rousseau issue de « La Nouvelle Héloïse » qui illustrera et servira de base à cette argument: « Malheur àqui n'a plus rien à désirer! Il perd pour ainsi dire tous ce qu'il possède.

On jouit moins de ce que l'on obtient que ceque l'on espère et l'on est heureux qu'avant d'être heureux ».

En effet, lorsque l'on désire quelque chose et qu'onl'obtient, il en découle un certain plaisir (plus ou moins éphémère), mais souvent il est d'usage d'oublier qu'avantd'avoir obtenue cette chose, on l'a désiré, on a espéré l'avoir, et ces durant ces moments là, ces moments de rêve,tenant presque du fantasme parfois, où l'on c'est imaginé posséder ou être ce que l'on désir, qui nous rendentheureux, ou nous satisfait d'une manière ou d'une autre.

C'est pour cela, que l'on tire autant si ce n'est plus, debonheur dans ce que l'on espère être ou avoir, que dans ce que l'on possède ou devient.

Par conséquent, réalisertous ces désirs reviendrait à négliger le bonheur que l'on éprouve avant de les avoir réalisé, et de privilégié laréalisation à l'idéalisation du désir, donc de pas être pleinement heureux.

L'exemple le plus illustratif de ce constat,est l'enfance.

Prenons pour exemple la période de Noël, les enfants listent des choses (matérielles ou pas), qu'ilsdésireraient avoir le 25 décembre; ces derniers espèrent alors que les cadeaux qu'il auront ce jour là seront lesmême que sur leurs listes.

Cette période durant laquelle ces enfants espèrent recevoir les présent dont ils ont faitmention sur la liste, leur laissent imaginer, idéaliser ce qu'ils auront le moment venu.

Cette instant est capital caravant même que leurs désirs soit réalisé, ces enfants jouissent déjà à l'idée du plaisir qu'il vont (très certainement)ressentir le jour de Noël.

De plus, si leur désirs s'avèrent exact alors, ces enfants seront d'autant plus comblés queleur désirs et espoirs étaient grands, et si ils ne le sont alors l'enfant sera d'autant plus déçu, mais pour se consoler,se mettra à désirer les même cadeaux pour l'année suivante.

Si l'enfant éprouve ce besoin là de désirer à nouveaupour ce consoler de la déception, c'est parce que l'espoir, qui accompagne le désir procure déjà une sensation deplaisir substitutive si se n'est plus grande que celle qu'il aurait s'il avait obtenu ce qu'il avait désiré. Ensuite, outre le fait de se priver d'être pleinement heureux, ce fixer une règle de vie, c'est ce fixer un objectifcomme il a déjà été dit.

Tenter d'atteindre un objectif aussi personnel et ardue que « accomplir tous ses désirs »pourrait se traduire par un repliement de l'individu sur lui-même.

Se fixer un objectif tel celui qu'est d'accomplir tousses désirs, c'est s'exposer à développer un égocentrisme exacerbé, voir à s'isoler, ce qui pourrait alorss'accompagner d'une indifférence global à l'égard des autres.

Cette personne n'aurait donc pour seul et unique butdans la vie, que d'atteindre son objectif, quitte à utiliser de mauvais moyens (voir maxime de Machiavel cité ci-dessus) ou de manquer de considération envers l'humanité.

De plus, bien que cela puisse être préjudiciable àl'échelle de l'individu, il est encore plus vrai à l'échelle universelle.

En effet, cela pourrait générer des sociétés ultra-individualiste (notamment si les désirs émit dans ces société sont aussi divers et différents que les homme qui lacompose) et égoïste.

L'homme ne pensant alors qu'a accomplir tous ses désirs, pourrait se retrouver plonger dans levice des plaisirs, adoptant un mode de vie (presque) hédoniste.

Il n'a qu'à prendre les société occidentales, commeexemple; dans ces dernières depuis les années 60, règne la consommation de masse, où l'on tente (avec succès) decréer chez l'individu des nouveaux désirs, des envies, pour l'inciter à consommer, dans le but de satisfaire un désirs(qu'il pense besoin parfois ex: téléphone portable) artificiel.

Dans ces société la quête du plaisir est maître, attisantfrustration et jalousie chez ceux qui ne peuvent pas satisfaire ces désirs créer de toute pièce par la société deconsommation. Enfin, s'imposer comme règle de vie d'accomplir tous ses désirs, peut être un moyen de donner un sens à sa vie,mais comme dis plus haut, cela peut entrainer un individualisme et égoïsme exacerbé chez l'individu.

Certes, mais ilest aussi intéressant de voir que l'idée même de s'imposer une règle de vie peut entrainer des contraintes.

Lapremière est la frustration.

En effet, ne pas réussir à atteindre un objectif ou à se conformer à une quelconque querègle, peut entrainer frustration ainsi que la sensation d'échec voir de fatalité, chez l'individu.

Mais finalement, laracine même à l'origine de ses possibles maux, n'est pas en soi le fait, par exemple, de ne pas avoir réussi à« accomplir tous ses désirs » mais l'idée même de conformité qui est en cause.

En vérité, s'imposer une règle c'estdevoir si conformé, c'est s'imposer un contingentement à soi-même, on peut dire que c'est une sorte de restrictionpartielle des libertés.

Or, la liberté est un élément majeur au bonheur de l'homme, dans ce cas s'imposer une règle etun but, c'est restreindre ses libertés, c'est donc restreindre son bonheur présent dans l'espoir future dans avoir untout autre (en atteignant son objectif ou en étant conforme à la règle).

C'est donc en partie, parce que l'hommes'impose des règles qui le conditionne, dans le but d'atteindre un objectif, et car qu'il n'est au préalable pas heureux,qu'il se retrouve lorsqu'il échoue, dans un profond désarroi, accompagné d'une frustration et d'un sentiment d'échec.Dans ce cas de figure, il est important de faire la distinction entre le désir et la volonté.

Si l'individu désir accomplirtous ses désirs et donc s'en fait une règle de vie, alors c'est étayé par la volonté, qu'il mettra en oeuvre moyensnécessaire pour y parvenir: ce cas là a été traité plus haut sous ces aspects positif et négatif.

Dans notre cas là,on considère la règle de vie « accomplir tous ces désir », non pas comme tenant du désir mais de la volonté.

C'est àdire, que l'individu aurait la volonté d'accomplir tous ces désirs (il n'y trouve pas d'attrait particulier), dans le butdans réaliser un autre (son objectif: être heureux, être sage etc.).

Et c'est dans cette situation là que peutdécouler la frustration, le sentiment d'échec etc.

Par exemple, deux personnes, pour des raison esthétique, désirsperdre du poids, l'un décide de s'imposer un régime alimentaire stricte, l'empêchant de consommer les alimentsqu'elle considère trop riche en lipide et autres glucides.

L'autre n'a pas la volonté de s'imposer ce régime alimentairebien trop contraignant.

Pour la première, sa réussite pourra entrainer un contentement personnel d'autant plusgrand que l'effort était grand, cependant elle sait au fond que si elle veut que cette perte de poids soit effective etde longue durée elle devra s'imposer cette règle aussi longtemps que possible quitte à être frustré.

Cependant,toujours avec la première, si ce régime échoue alors cela aura des conséquence grave sur son morale: frustration,. »

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