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Albrecht von Haller

Publié le 22/02/2012

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1708-1777 Aucun médecin, au XVIIIe siècle, n'a donné aux fondements scientifiques de la médecine. une plus ample et plus persistante impulsion qu'Albrecht von Haller. Il naquit en 1708 à Berne, d'un père juriste. Dans son enfance, Haller se distinguait déjà par ses dons linguistiques et sa grande assiduité. Précocement développé et d'esprit critique, il s'était lui-même fixé pour but un état intellectuel de beaucoup supérieur à la moyenne et durant toute sa vie, les livres restèrent ses fidèles compagnons. Sa famille le poussa vers les études de théologie mais, dès l'âge de quatorze ans déjà, il s'intéressait à la médecine. Comme il était alors d'usage, il apprit d'abord la pratique médicale auprès d'un parent éloigné, médecin à Bienne. Quinze mois d'études poursuivies ensuite à Tubingue, de 1724 à 1725, sous la direction de Duvernoy, ne purent lui donner l'encouragement à la science qu'il en avait espéré. Il ne l'eut que plus tard, auprès de Boerhaave et d'Albinus, à Leyde, où il acheva ses études et obtint, au début de l'été 1727, le titre de docteur. A cette époque, il s'intéressait tout particulièrement à l'anatomie dont la méthode correspondait à sa tournure d'esprit, appliquée aux observations précises. Un voyage d'études à Londres et à Paris lui ouvrit de nouvelles perspectives. En lisant son journal, on est surpris de constater, alors déjà, la sûreté de son jugement sur les médecins célèbres de l'époque et sur les avantages et les défauts des hôpitaux comme des divers traitements médicaux. Ce fut son séjour à Paris, où il apprit l'anatomie topographique avec Winslow, qui devait influencer le plus fortement sa carrière. Considérant ensuite que sa connaissance imparfaite des hautes mathématiques laissait une lacune dans sa formation intellectuelle, Haller s'y intéressa, et les étudia à Bâle avec Johannes Bernoulli, en 1728 et 1729.

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