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Aliénation dans le travail

Publié le 01/12/2012

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travail
 Ainsi, rien que de son étymologie « Tripalius «, le travail signifie torture (ici, plus exactement, « instrument de torture «). Le travail doit être une contrainte. Le travail doit être pénible, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Kant dit dans son Traité de pédagogie qu’il faut apprendre, dès le plus jeune âge, à travailler, car ce n’est pas une chose facile. Cela requiert muscle et concentration. Dès l’Antiquité gréco-romaine le travail était déjà vu ainsi (comme laborieux, synonyme de ‘torture’), tout du moins pour ce qui est du travail ‘matériel’. C’est pour cela que les citoyens ne travaillaient pas de leurs mains mais laissaient les travaux difficiles aux esclaves. Ils enrichissaient, eux, à l’école leur intellect, qui était vu comme un loisir (...

travail

« l'exemple des « (Les) Temps modernes » de Charlie Chaplin datant de 1936, montrant le travail d'un homme (Charlie Chaplin) dans une usine faisant du travail à la chaine.

Dans un extrait, nous voyons le personnage de Chaplin devenir fou à force de faire toujours le même travail à une allure toujours supérieure.

Nous voyons alors très bien qu'il est impossible de savoir lors d'un travail pareil ce que nous fabriquons : si c'est pour une voiture, un meuble...

Il s'agit ici d'un travail aliénant nous rabaissant au niveau de l'animal machine.

L'homme utilisant la machine pour travailler met un écart entre lui et la nature.

Marx appelle ça un « travail aliéné », déshumanisant. De plus, souvent, l'homme en travaillant n'a pour seul but que l'argent.

Le travail perd tout son sens, devant n'être alors que vitesse, performance et rentabilité : « Produire plus pour gagner plus ».

C'est ce que Nietzsche critique dans Le gai savoir.

Plus précisément, il y critique l'américanisation de l'Europe et les nouvelles valeurs 'déversées', construites avec le temps : celles du « Nouveau Monde ».

Comme si, de nos jours, le monde ne tournait plus que sur le travail et la rentabilité ; avec l'exemple des bourses mondiales qui se relaient sur toute la journée, soit sur vingt-quatre heures.

Aucune minute n'y est laissée de côté.

Il se pourrait que cela nous amène tout droit dans une routine incessante, celle du « consomme, produit et tais toi » traduisant le « métro, boulot, dodo ».

Tout en sachant que cette recherche est veine puisque « l'argent ne fait pas le bonheur », et que l'argent, donnant le pouvoir, rend fou : « Tout pouvoir sans contrôle rend fou » (Alain).

Ainsi faut-il distinguer quête du pouvoir, quête de l'argent et quête du bonheur.

Or un travail dans lequel on ne se plait pas n'est pas sain, n'est pas un travail libre.

Nous assistons là à une aliénation du travail.. »

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