« Le travail est-il pour l'homme une aliénation ou une libération ? »

Ainsi, il a développé de plus en plus de moyens pour dominer la nature extérieure et s'en libérer. Aujourd'hui, l'homme contrôle beaucoup mieux son environnement et a la possibilité de surmonter certains de ces aléas car il sait transformer la nature. Il peut ainsi maintenant cultiver dans des endroits plus arides grâce à l'invention de l'irrigation, produire en Belgique des fruits ou des légumes cultivés dans le Sud, grâce à l'installation de serres. Bref, le travail et la technique ont libéré l'homme des contraintes naturelles. Pour conclure, le travail possède certaines formes d'aliénation car dès lors qu'un processus de division du travail est lancé, l'homme n'a d'autre choix que de coopérer pour assurer sa subsistance. Cependant, bien qu'il soit synonyme de souffrance dans certains cas où l'homme ne se reconnaît plus ou qu'il use ce dernier à la tâche en le privant de moments de détente car son labeur n'est pas assez rémunéré ou qu'il en est accro, le travail apparaît aussi comme un moyen de libération vis-à-vis de la nature et une émancipation d'autrui. Il constitue également un véritable lieu d'épanouissement où l'individu peut se développer et étendre son tissu social.