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Analyse de la deuxième partie de Phèdre de Platon

Publié le 11/11/2012

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Deuxième partie :Rhétorique, dialectique et écriture. (« Phèdre : D'ailleurs admirable ami (...) Phèdre : (...) ce pour quoi je fais des voeux. « 257c-278b, p.264-310) A. Le problème de la parole et de l'écriture. (« Phèdre : (...) D'ailleurs admirable ami (...) Eh bien, parlons. « 257c-259d, p.264-160) 1. Le reproche adressé à Lysias d'être un logographe. Les hommes politiques craignent de passer pour des sophistes selon Phèdre. (« Phèdre : (...) D'ailleurs admirable ami (...) sophistes. « 257c-d, p.264-265) 2. Critique du faux problème de la logographie et position du vrai problème : comment bien parler ou bien écrire ? (« Socrate : Phèdre, l'entourloupe, faite en douceur, t'a échappé (...) Phèdre : (...) il est juste de les appeler serviles. « 257d-258e, p.265-268) a) Le fait d'écrire n'est jamais en lui-même l'objet d'un blâme puisque les hommes politiques signent les lois qu'ils font adopter. (« Socrate : Phèdre, l'entourloupe, (...) Phèdre : (...) en effet. « 257d-258d, p.265-158) b) Le problème véritable est donc de savoir comment il faut écrire ou parler d'un point de vue moral. (« Socrate : Mais ce qui est honteux (...) Phèdre : (...) de les appeler serviles. «258d-e, p.267-268) 3. Le mythe des cigales ou l'exigence de résoudre le problème. (« Socrate : On a le temps, semble-t-il. (...) Phèdre : Eh bien, parlons donc. « 258e-259d, p.268-270) a) Le regard des cigales. (« Socrate : On a le temps (...) d'ignorer. « 258e-259b, p.268-269) b) Le mythe des cigales et sa leçon : il est digne des hommes de se livrer aux dialogues philosophiques. (« Socrate : (...) On dit qu'autrefois les cigales étaient des hommes (...) Phèdre : (...)parlons donc. « 259b-d, p.269-270) B. Dialectique et rhétorique. (« Socrate : Ce que nous nous proposions à l'instant d'examiner (...) Phèdre : Absolument. « 259e-274b, p.270-301) 1. La vérité et non la vraisemblance est le principe de tout art. (« Socrate : Ce que nous nous proposions (...) Phèdre : Il y a des risques. « 259e-262c, p.270-277) a) L'opposition de la vérité et de la vraisemblance selon les « sages «. (« Socrate : Ce que nous (...) Phèdre : Tu as raison. « 259e-260a, p.270-271) b) Première réfutation morale du principe de la vraisemblance : l'exemple de la confusion entre l'âne et le cheval. (« Socrate : Voici comment nous allons l'examiner. (...) Phèdre : Un fruit d'assez mauvaise qualité, en tout cas. « 260a-d, p.271-272) c) L'art des discours : art ou pratique dépourvue d'art ? (« Socrate : Avons-nous dénigré plus grossièrement qu'il ne faut l'art des discours ?(...) Phèdre : Interrogez. « 260d-261a, p.272-273) d) Seule la connaissance du vrai permet de persuader de n'importe quoi avec un succès garanti. (« Socrate : La rhétorique ne serait-elle donc pas dans son ensemble un art de conduire les âmes au moyen des discours (...) Phèdre : Il y a des risques. « 261a-262c, p.273-277) 1) Définition et extension de la rhétorique : art de conduire les âmes par le truchement de la parole, porte-t-elle sur tous les sujets et s'adresse-t-elle à tous ou bien se limite-t-elle aux procès et aux assemblées politiques ? (« Socrate : La rhétorique ne serait-elle donc pas (...) Phèdre : (...) ou de Thrasymaque ou de Théodore une sorte d'Ulysse. « 261a-c, p.273-274) 2) La rhétorique est l'art du débat contradictoire, c'est-à-dire l'art de faire apparaître les mêmes choses avec des propriétés opposées. (&laqu...
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« 1) Définition et extension de la rhétorique : art de conduire les âmes par le truchement de la parole, porte-t-elle sur tous les sujets et s’adresse-t-elle à tous ou bien se limite-t-elle aux procès et aux assemblées politiques ? (« Socrate : La rhétorique ne serait-elle donc pas (…) Phèdre : (…) ou de Thrasymaque ou de Théodore une sorte d’Ulysse .

» 261a-c, p.273-274) 2) La rhétorique est l’art du débat contradictoire, c’est-à-dire l’art de faire apparaître les mêmes choses avec des propriétés opposées. (« Socrate : Peut-être .

(…) Phèdre : Tout à fait .

» 261c-d, p.274-275) 3) La rhétorique, art du débat contradictoire, ne se limite pas aux tribunaux et aux assemblées.

Elle présuppose de connaître la vérité sans quoi elle ne peut produire de façon assurée des illusions. (« Socrate : L’art du débat contradictoire ne concerne pas seulement les tribunaux et le discours au peuple (…) Phèdre : Il y a des risques .

» 261d-262c, p.275-277) 2.

La dialectique : sa nature et ses procédés. (« Socrate : Veux-tu donc examiner, dans le discours de Lysias (…) leur apporter des cadeaux comme à des rois ? » 262c-266c, p.277-285) a) Retour au discours de Lysias.

Socrate le juge fautif. (« Socrate : Veux-tu donc examiner (…) Phèdre : Oui .

» 262c-263a, p.277) b) La division des matières de la rhétorique.

Celles pour lesquelles il y a accord dans la foule n’appartiennent pas à la rhétorique au contraire de celles pour lesquelles il y a désaccord. (« Socrate : N’est-il pas évident pour tout le monde (…) Phèdre : Assurément .

» 263a-c, p.277- 278) c) L’amour : matière à désaccord appartient au domaine de la rhétorique. (« Socrate : Eh bien, dirons-nous que l’amour (…) Phèdre : (…) le plus grand des biens ? » 263c-d, p.279) d) L’exigence de définition.

Socrate a bien défini l’amour lors de son premier discours et non Lysias. (« Socrate : Tu parles on ne peut mieux .

(…) Lis, que je l’entende lui .

» 263d-e, p.148, p.279- 280) e) L’exigence d’unité du discours selon le paradigme du vivant. (« Phèdre : De ma situation te voilà informé (…) Socrate : (…) comme à des rois ? » 263e- 266c, p.280-285) 1) L’absence d’unité du discours de Lysias : comparaison avec l’épitaphe du roi Midas (roi du Phrygie au VIII °- VII ° siècle avant J.-C.

et protagoniste de mythes) dont l’ordre des vers est indifférent au sens.

Tout discours doit être composé comme un vivant. (« Phèdre : De ma situation (…) Tu te moques de notre discours, Socrate .

» 263e-264e, p.280-282) 2) Examen des autres discours. (« Socrate : Eh bien, laissons-le (…) comme à des rois ? » 264e-266c, p.282-285) (a) La distinction entre deux espèces de folie, la folie humaine qui a pour source la maladie et la folie divine, elle-même divisée en quatre espèces (prophétique, initiatique, poétique et érotique) est la solution à la contradiction entre les deux discours de Socrate. (« Socrate : Eh bien (…) Phèdre : Pour ma part, c’est sans aucun déplaisir que je l’ai écouté .

» 264e-265c, pp.282-283) (b) La dialectique et ses deux procédés. (« Socrate : Eh bien, voyons à partir de cet hymne (…) comme à des rois ? » 265c-266c, p.283-285). »

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