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analyse de texte

Publié le 04/04/2018

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Le texte est un extrait de Propos sur les pouvoirs écrit en 1924 par Alain. Dans ce passage, l’auteur traite de la pensée, à la question de savoir que signifie penser, il défend la thèse selon laquelle penser revient à refuser l’opinion d’autrui afin d’avoir son propre avis et ne pas consentir aveuglément. Si en règle générale penser se résume à avoir une opinion est-ce que cela ne serait pas au contraire examiner ses propres pensés et donc abandonner ses croyances ? et est-ce que cette remise en cause constante de tout ne pourrait pas nous empêcher de croire ? Afin d’argumenter en faveur de sa thèse, Alain procède en trois moments successifs. D’abord, il explicite clairement sa thèse selon laquelle penser revient à refuser et la défend en utilisant des arguments. Ensuite, exprime l’idée selon laquelle penser revient aussi à s’opposer à soi même, en se mettant lui-même en scène. Enfin, il tire une conclusion correspondant à sa thèse, à savoir que croire et penser s’oppose. Dès la première phrase du texte l’auteur exprime sa thèse de manière explicite « penser, c’est dire non ». Penser en son premier sens et l’action de former une idée dans son esprit, concevoir une opinion grâce à la réflexion et l’intelligence. Cela rejoint la thèse de l’auteur qui déclare que penser signifie exprimer son refus. En effet le verbe penser vient du latin pensare qui veut dire peser, c’est ici ce que l’auteur nous invite à faire, il nous invite à montrer notre désaccord en analysant ce que l’on nous dit. Il utilise la métaphore « d’un homme qui s’endort » lorsqu’il approuve quelque chose. « Le signe du oui » que l’on utilise pour montrer son approbation provoque le sommeil, afin de démontrer sa thèse. Le verbe endormir peut aussi ici être entendu au sens de provoquer un ennui profond donnant envie de dormir. L’adhésion à une idée est donc perçue par l’auteur comme quelque chose de soporifique et négatif. Il oppose à cela l’association du fait de dire non et du réveil que cela engendre. En effet le refus est associé à une secousse de la tête cela exalte donc la personne. Montrer son désaccord est ici perçu par l&rs...

« Gauthier Anouk TS 2 12/10/2017 refuser ou de mettre en doute ces idées.

L’auteur invite donc le lecteur à s’opposer à ces différentes autorités politiques et religieuses ainsi que aux idées qu’elles et la société dans laquelle nous vivons nous imposent. L’auteur définit les idées que l’on reçoit, les opinions toutes faites comme n’étant « que l’apparence » des choses.

Cela revient à dire qu’il s’agit d’une illusion, quelque chose qui se présente immédiatement à la vu lorsque l’on ne cherche pas plus loin.

L’apparence s’oppose à la réalité de se que l’on a en soi et demande d’être approfondi pour devenir une vérité.

« C’est à elle même que la pensée dit non » cet argument rajoute une dimension à la thèse de l’auteur.

En effet penser c’est aussi remettre en cause ce à quoi nous croyons, contester notre raisonnement.

Cela est aussi être capable de lutter contre notre crédulité afin de pouvoir réfléchir par nous même.

Alain affirme ensuite qu’elle « rompt l’heureux acquiescement », ce qui renvoie à ne pas choisir la solution de facilité, à ne pas rester passif, à sortir de notre naïveté et de notre crédulité qui nous conduit à accepter l’opinion d’autrui sans la reconsidérer.

Dans les trois phrases suivantes l’auteur introduit la séparation et le « combat » qui se réfèrent tous deux à la pensée et qui renvoient à sa division grâce et à une confrontation en son sein.

Cela peut paraitre paradoxale puisque en son sens premier un combat est un affrontement entre différents camps ou forces antagonistes or ici il s’agit d’une lutte interne, une lutte dans notre propre pensée, dans notre moi intérieur.

Il explique que la pensée est une reconsidération constante de cette dernière elle même cependant cela pourrait amener à tomber dans le scepticisme qui reviendrai à douter de tout et ne jamais atteindre aucune vérité.

Dans ce premier moment du texte Alain à donc bien expliquer l’idée selon laquelle penser revient à refuser une idée qui n’est pas la sienne.

Mais Alain ne doit-il pas désormais expliquer en quel sens refuser une idée et donc penser reviendrai avant tout à s’opposer à soi même ? Dans ce deuxième moment du texte Alain va se mettre en scène en utilisant la première personne du singulier pour expliquer comment le fait d’affronter les influences extérieures revient à affronter sa propre personne.

Le philosophe reprend ici sa référence à une illusion, le monde « nous « trompe », il abuse de notre confiance en usant de mensonges puisque les idées des autres ne montre que leurs propres « perspectives » un point de vue unique est présenté.

Le monde utilise aussi des dissimulations à ses fins, le philosophe parle de « brouillard » qui dissimule une partie de ces idées de même que les « chocs détournés » qui empêche la personne de se faire sa propre idée en ayant tous les éléments.

Cependant si le monde arrive à ses fins c’est à cause de l’attitude adoptée face à ses mensonges.

C’est parce que l’homme « consent », accepte les idées qui lui sont proposées et « ne cherche pas autre chose » qu’il est endormi par le monde.

Ici l’auteur critique sa propre attitude qui est de croire à ces illusions ce qui est une erreur.

Alain pose ensuite la question de se qui fait qu’il est dominé, qu’est ce qui permet au tyran d’être maître de lui ? A cela l’auteur répond que c’est parce qu’il « respecte au lieu d’examiner », il prend à nouveau son attitude comme raison du fait qu’il subisse les influences extérieurs.

En effet, le fait qu’il croit à la supériorité du tyran l’empêche de reconsidérer ce qu’il lui impose.

Cette attitude de soumission conduit l’auteur à accepter ce qu’il lui est dicté, il n’est donc pas amener à penser.

Il. »

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