analyse de texte
Publié le 04/04/2018
Extrait du document
«
Gauthier Anouk TS
2
12/10/2017
refuser ou de mettre en doute ces idées.
L’auteur invite donc le lecteur à s’opposer à ces différentes
autorités politiques et religieuses ainsi que aux idées qu’elles et la société dans laquelle nous vivons
nous imposent.
L’auteur définit les idées que l’on reçoit, les opinions toutes faites comme n’étant « que l’apparence »
des choses.
Cela revient à dire qu’il s’agit d’une illusion, quelque chose qui se présente
immédiatement à la vu lorsque l’on ne cherche pas plus loin.
L’apparence s’oppose à la réalité de se
que l’on a en soi et demande d’être approfondi pour devenir une vérité.
« C’est à elle même que la
pensée dit non » cet argument rajoute une dimension à la thèse de l’auteur.
En effet penser c’est
aussi remettre en cause ce à quoi nous croyons, contester notre raisonnement.
Cela est aussi être
capable de lutter contre notre crédulité afin de pouvoir réfléchir par nous même.
Alain affirme
ensuite qu’elle « rompt l’heureux acquiescement », ce qui renvoie à ne pas choisir la solution de
facilité, à ne pas rester passif, à sortir de notre naïveté et de notre crédulité qui nous conduit à
accepter l’opinion d’autrui sans la reconsidérer.
Dans les trois phrases suivantes l’auteur introduit la séparation et le « combat » qui se réfèrent tous
deux à la pensée et qui renvoient à sa division grâce et à une confrontation en son sein.
Cela peut
paraitre paradoxale puisque en son sens premier un combat est un affrontement entre différents
camps ou forces antagonistes or ici il s’agit d’une lutte interne, une lutte dans notre propre pensée,
dans notre moi intérieur.
Il explique que la pensée est une reconsidération constante de cette
dernière elle même cependant cela pourrait amener à tomber dans le scepticisme qui reviendrai à
douter de tout et ne jamais atteindre aucune vérité.
Dans ce premier moment du texte Alain à donc
bien expliquer l’idée selon laquelle penser revient à refuser une idée qui n’est pas la sienne.
Mais
Alain ne doit-il pas désormais expliquer en quel sens refuser une idée et donc penser reviendrai avant
tout à s’opposer à soi même ?
Dans ce deuxième moment du texte Alain va se mettre en scène en utilisant la première
personne du singulier pour expliquer comment le fait d’affronter les influences extérieures revient à
affronter sa propre personne.
Le philosophe reprend ici sa référence à une illusion, le monde « nous
« trompe », il abuse de notre confiance en usant de mensonges puisque les idées des autres ne
montre que leurs propres « perspectives » un point de vue unique est présenté.
Le monde utilise
aussi des dissimulations à ses fins, le philosophe parle de « brouillard » qui dissimule une partie de
ces idées de même que les « chocs détournés » qui empêche la personne de se faire sa propre idée
en ayant tous les éléments.
Cependant si le monde arrive à ses fins c’est à cause de l’attitude adoptée
face à ses mensonges.
C’est parce que l’homme « consent », accepte les idées qui lui sont proposées
et « ne cherche pas autre chose » qu’il est endormi par le monde.
Ici l’auteur critique sa propre
attitude qui est de croire à ces illusions ce qui est une erreur.
Alain pose ensuite la question de se qui fait qu’il est dominé, qu’est ce qui permet au tyran d’être
maître de lui ? A cela l’auteur répond que c’est parce qu’il « respecte au lieu d’examiner », il prend à
nouveau son attitude comme raison du fait qu’il subisse les influences extérieurs.
En effet, le fait qu’il
croit à la supériorité du tyran l’empêche de reconsidérer ce qu’il lui impose.
Cette attitude de
soumission conduit l’auteur à accepter ce qu’il lui est dicté, il n’est donc pas amener à penser.
Il.
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